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Le maire de Saint-Nazaire ne croit plus au projet d'aéroport à Notre-Dame-Des-Landes !

3 Juillet 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes


Pour le maire de Saint-Nazaire, Joel Batteux, le jeu de l'aéroport à Notre Dame Des Landes "n'en vaut pas la chandelle" ! ( voir article de Julien Bouliou L'Echo de la Presqu'île, 3 juillet 2009)

Quand je vous disais que ce projet d'aéroport serait bientôt le Mistigri dont plus personne ne voudrait dans son jeu.
Nous y sommes, l'édifice fragile des arguments en faveur de l'aéroport à Notre dame Des Landes s'écroule.

Il y a fort à parier que bientôt tous se battront - comme les Résistants de 1945 - pour dire qu'ils n'y ont jamais crû, qu'au fond d'eux ils n'étaient pas pour, qu'ils sont tous pour le Développement durable (nouvelle hypocrisie de la classe politique) etc...

Certes, il était temps, les citoyens qu'ils soient "vigilants Notre Dame Des Landes" ou pas en ont plus qu'assez de tous ces projets vitrines aussi coûteux qu'inutiles (voir aussi le projet de circuit de Flins).

Avec un score d'Europe Ecologie à 25 % ici, comment se fait-il qu'un projet comme NDDL soit encore à l'ordre du jour ?
Ce projet d'aéroport est un scandale économique, écologique, et politique à plusieurs milliards.

"Le dossier brûlant (et comment !) de l'aéroport NDDL s'est invité au Conseil municipal de Saint-Nazaire (44)

J. Batteux :

"Pour Donges Est, je sentais que les considérations économiques ne pouvaient  s'imposer aux préoccupations environnementales. Mais c'est une décision pragmatique, pas idéologique. Il doit en être de même pour Notre Dame Des Landes.
 (projet d'aéroport remontant à la fin des années 60)

"Entre l'atteinte environnementale et l'intérêt économique et social qu'on pressentait s'est glissé un doute qu'est la crise. Qui peut dire ce que sera le trafic aérien en octobre 2009 ? Nous ne sommes pas en mesure d'évaluer l'intérêt économique et social de ce projet".

"L'évolution du trafic est tel qu'il est difficile de savoir ce qu'il en sera dans les années à venir"

"Il n'est pas exclu que nous devions revoir temporairement OU DEFINITIVEMENT le lancement des travaux."


Trouvé sur le blog des habitants de Saint-Nazaire :

"Trois groupes politiques (les verts, label-gauche et le modem) avaient souhaité s’exprimer lors du conseil municipal de St-Nazaire, vendredi 26 juin, afin que chacun puisse y exprimer son point de vue. Ces trois groupes, étant opposés au projet d’aéroport, leurs élus respectifs ont rejoint le “collectif des élus” opposés au projet, formé il y a quelques jours. Il aura fallu attendre 23h, et la fin du conseil, quand le public se fait rare et les journalistes sur le départ, pour que les élus puissent s’exprimer
Kévin Izorce s’exprimera enfin pour le Modem, rappelant que son groupe est opposé au projet d’aéroport, comme il était opposé à Donges-Est. “Nous avons rejoint le collectif d’élus (…) il y a des contre-propositions intéressantes (…) nous aurions souhaité que le conseil municipal prenne un voeu, mais vous avez refusé”. Constatant aussi chez certaines personnes que “petit à petit les avis peuvent changer”.

L’UMP brillera par son absence de prise de position sur le sujet".


Dans un prochain billet, je reviendrai sur notre aéroport international Nantes Atlantique que ses usagers aiment. L'Aéroport Nantes Atlantique:  2ème Aéroport préféré des lecteurs du magazine « Que Choisir »

On se demande bien pourquoi, les décideurs économiques et politiques locaux veulent leur enlever.

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Taxe carbone : le point de vue de Corinne Lepage

3 Juillet 2009 Publié dans #Energies




CORINNE LEPAGE - DÉPUTÉE EUROPÉENNE ET VICE-PRÉSIDENTE DU MODEM
« S'y mettre le plus tôt possible »

[ 02/07/09  ]


Ancienne ministre de l'Environnement (dans le gouvernement Juppé), candidate à la présidentielle de 2002, Corinne Lepage est députée européenne et vice-présidente du Modem de François Bayrou.


Faut-il mettre en place la taxe carbone dès 2010 ou est-il préférable d'attendre, pour faire les choses bien ?

Il faut s'y mettre le plus tôt possible, dès 2010. Parce que les difficultés techniques à mettre en oeuvre la
taxe carbone seront tout aussi fortes en 2011, 2012 ou 2013. Parce que l'instaurer va donner un signal prix extrêmement fort permettant de rentabiliser toute une série d'activités économiques et donc de relancer l'activité vers les secteurs du XXIe siècle. Et, enfin, parce que, dans les autres pays européens, la réflexion est relancée. Certains ont déjà une taxe carbone. D'autres, comme la Belgique, réfléchissent à la manière de réaffecter la rente nucléaire en faveur des consommateurs et des énergies renouvelables.

Mais c'est techniquement très compliqué...

C'est vrai. Mais même si on ne peut pas tout faire tout de suite, on pourrait au moins mettre en place la taxe carbone sur certains secteurs. A commencer par le secteur pétrolier. Il faut lancer le mouvement et donner une visibilité à toutes les démarches industrielles qui se mettent en place, que ce soit dans le domaine de l'efficacité énergétique (diminution des émissions) ou dans celui des énergies alternatives (pas d'émissions). Plus on s'approchera de la présidentielle, moins cela apparaîtra comme une nécessité et plus ce sera difficile.

Faut-il taxer l'électricité ?

Oui. Il faut être cohérent et impérativement encourager la baisse de la consommation électrique, qui est une consommation énergétique. Il est aussi indispensable, puisqu'on entre dans un système de vérité écologique des prix, d'entrer dans un système de vérité écologique du nucléaire. Cela veut dire que, quelque part, il faut que le nucléaire, qui n'est pas une énergie propre, paye pour les rejets des déchets qu'il génère. Pourquoi pas une étiquette « rejets et déchets radioactifs » sur les produits, comme il y en aura sur le CO2 ?


L'argent dégagé devrait-il servir à compenser la taxe professionnelle ou faut-il le reverser aux Français et aux entreprises ?


On pourrait aussi en reverser une partie aux collectivités locales, les plus gênées par la suppression de la taxe professionnelle. Moi, je pense surtout qu'il faudra l'affecter à la reconversion industrielle, à la recherche-développement et à la création d'entreprises, surtout les PME, dans le domaine de l'économie verte.

Aider à la reconversion industrielle et développer les nouvelles activités économiques est un besoin impératif. Or, aujourd'hui, on manque d'argent pour le faire.

PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE-ALAIN FURBURY, Les Echos

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Le Mouvement Démocrate déplore la fermeture d'une des trois classes de sixième au collége Jules Verne

3 Juillet 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Education

Communiqué  de presse des élus MoDem de Nantes Benoît Blineau et Isabelle Loirat, du président des Jeunes Démocrates 44 Cyril Bégue , de la vice présidente du MoDem 44 Maryvonne Bonny et de la présidente de la section nantaise Sylvie Tassin en charge des questions d'Education.


Le Mouvement Démocrate déplore la fermeture d'une des trois classes de sixième au collége Jules Verne, annoncée à la fin du mois de juin.

L'argument invoqué de la baisse des effectifs est contestable, dans la mesure où de nombreuses demandes d'inscriptions dans ce collége, en dérogation à la carte scolaire, n'ont pas été satisfaites.
M.Sarkozy a pourtant facilité ces dérogations, au nom de l'égalité des chances...

L'enseignement public doit maintenir une offre de proximité sur tout le territoire y compris dans le centre-ville.

Cette réduction de l'offre ( le collége Guist'hau a également perdu une classe de sixième, en 2007) a 2 conséquences majeures:
- les parents s'orientent vers des scolarisations dans les colléges privés. Celles-ci sont moins coûteuses pour l'Etat. Or ces établissements peuvent sélectionner leurs élèves ce qui n'est pas le cas d'un établissement public. L'égalité des chances en est inévitablement réduite.

- Les enseignants du collège Jules Verne apprennent du jour au lendemain que certains d'entre eux devront effectuer des compléments de service dans d'autres établissements, parfois éloignés.


Ces deux conséquences sont symptômatiques de dysfonctionnements qui frappent notre société.

1- La suppression graduelle de services publics de proximité, dont la République se veut garante.

2- L'éclatement du travail. Pour faire face aux situations de difficulté de plus en plus prégnantes dans les collèges, nous allons devoir nous appuyer sur les enseignants et leur savoir-faire.

Leur demander de travailler de manière coordonnée et de s'impliquer dans des projets d'équipe sera impossible si trop d'entre eux sont amenés à circuler en permanence entre plusieurs établissements.

Le démantèlement d'équipes pédagogiques est ce qu'il y a de plus préjudiciable à l'avenir des élèves.

Il est temps d'agir de manière rigoureuse, concertée et cohérente. Il y va de l'avenir de l'école!


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Milan :Projet de Téléphérique sur 17 km pour 2015

2 Juillet 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble


Après Barcelone, Constantine, Medellin, Rio de Janeiro, New York , voici maintenant un projet de transport urbain par câble à Milan et sur 17 km.

Comme quoi, l'idée du téléphérique en milieu urbain fait son chemin et s'affirme comme une solution économique, innovante et écolo pour la ville de demain.

Dommage qu'à Nantes, on en soit encore au pont à transbordeur du siècle dernier (voir Place Publique de mai juin 09) ou à des traditionels ponts en béton.


Altavia : un projet de 17km à travers Milan (merci à Patricia Gallerneau pour la traduction de l'italien vers le français) 

 

Dans le cadre de l’exposition Milan 2015, l’association « Synergie Milan 2015 » a  proposé un projet de téléphérique urbain « 3S Milan Altavia expo2015 » actuellement soumis à l’examen du jury de « Expo les territoires : horizon 2015 ».

Le projet est basé sur une technologie 3S Doppelmayr (les tenants du projet se sont rapprochés de la technique Doppelmayr, société de remontées mécaniques).

Il a comme objectif de relier l’aéroport de Linate au nouveau quartier de la foire, en passant par le centre ville de Milan, avec un parcours de 17128 mètres.


Il s’agirait dans les faits de 4 lignes reliées entre elles ; Linate / Politecnico pour 4128m, Politecnico/Parco Sempione pour 3568m, Parco Sempione/Stadio Meazza sur 4570m et Stadio Meazza/ Foire de Pero sur 4862m)


Les tours seraient surplombées d’un héliport, destiné surtout à la sécurité, elles comprendraient des espaces auto, des espaces polyvalents, dédiés aux services du public, (Banques, restaurants..) l’implantation de systèmes de communication, de jardins suspendus censés compenser la perte des m2 au sol. En souterrain, seraient ménagés des espaces de parkings en fonction des orientations locales souhaitées.


Ce projet se pose en alternative aux autres formes de communication dont la réalisation est impossible techniquement ou bien excessivement coûteuse.
Il pourrait en outre devenir le symbole de l’exposition et de Milan comme l’est devenue la tour Eiffel pour Paris.


Quelques chiffres les plus significatifs :

-         9 tours

-         17 km de téléphérique

-         575 millions d’euros d’investissement* (1/5 du coût de la même ligne de métro), soit environ 100 M pour la ligne de 17 km. Les 400 M supplémentaires s'expliquent par le choix fait pour les batiments.

-         277 000 m2 batis d’espaces publics ou privés

-         2000 emplois nouveaux à minima,

-         1,6 million de visiteurs/passagers par an

-         4500 emplacements de stationnement

-         30 000 m2 de plateformes héliportuaires ou destinées au sport, au spectacle, aux distractions artistiques et culturelles.

-         L’altitude de la ligne se situant à 55 m du sol.

-         Temps de parcours total de 45 minutes.

-         Vitesse 7 à 7,50 metres par seconde

(Juin 2009)


Bien sûr, il n'y a pas rien de comparable avec notre projet pour Nantes, surtout en termes de coûts.
A Nantes, le Téléphérique TransLoire ou tram aérien porte sur 4 km et est estimé à 20
 Millions (ou 30 millions selon le choix des batiments)
Pour info : projet en cours en Rhône Alpes, dans l'agglomération de Grenoble estimé à 60 M pour 11 km.

Et à Nantes, ville qui a toujours été pionnière en matière de transports, c'est pour quand le téléphérique ?

Le tram aérien n'est pas l'opposant du tram au sol, c'est son cousin. Un cousin un peu différent certes, mais qui a toute sa place dans la grande famille des transports nantais.

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Le MoDem de Nantes a voté contre l'augmentation du prix des transports

1 Juillet 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Transports dont Vélo tram-train

A Nantes, tout augmente :

- le prix des transports en commun : le ticket passe de 1,30 à 1,50 euros, le ticket mensuel augmente de 7 EUROS passant de 41 à 48 euros pour tous ceux qui n'ont pas la la chance de travailler dans une grande entreprise qui en prend la moitié à sa charge.

- les impôts locaux

- le prix du stationnement en ville.

"Drôle" de façon de répondre à la crise. Recherche pertinence désespérément ?

Rappelons ici (puisque vous n'aurez pas la possibilité de le lire dans vos journaux) que :
SEUL LE GROUPE CENTRE DEMOCRATIE ET PROGRES (dont les MoDem Benoît Blineau et Yves Aumon) A VOTE CONTRE CETTE AUGMENTATION DU PRIX DES TRANSPORTS au conseil d'agglomération de Nantes Métropole.

Les élus de l'UMP se sont abstenus. Je trouve cela un peu gonflé de leur part de monter après-coup au créneau dans les colonnes de Presse O.

Les élus Verts, quant à eux ont certes conciliabulé mais ont finalement voté pour.

Rappelons aussi que cette augmentation du prix des transports en commun n'a jamais fait l'objet d'une délibération au Conseil municipal de Nantes lequel n'a pas été invité à se prononcer sur cette augmentation. Oui je sais c'est une compétence transférée à Nantes Métropole.
N'empêche...

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