François Bayrou à Notre-Dame-des-Landes : Il faut privilégier le ferroviaire !
François Bayrou à Notre-Dame-Des-Landes
par presseocean
François Bayrou a visité l'exploitation de Sylvain Fresneau, un des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Photo : Nathalie Bourreau
Notre-Dame-Des-Landes
François Bayrou et le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes: «un gâchis !»
François Bayrou s'est prononcé contre le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes.
Photo : Marc Roger
François Bayrou était en Loire-Atlantique ce lundi après-midi pour soutenir la candidature de Patricia Gallerneau et Stéphane Robin aux régionales. Après avoir visité une exploitation agricole implantée sur le site de Notre-Dame des Landes, le leader du Modem s'est exprimé sur le futur aéroport. «Ce projet constitue un véritable gâchis. Il faut plutôt privilégier le train. Le ferroviaire, c'est ce qui permet de conserver l'équilibre des territoires.»
Et François Bayrou d'enfoncer le clou: « Je le répète: l'aéroport est un gâchis. Tout cela pour faire de l'immobilier à Nantes. »
Plus d'informations dans le journal Ouest-France
François Bayrou hostile au nouvel aéroport Grand Ouest
NANTES - Le président du Modem, François Bayrou, en visite lundi dans la région nantaise pour soutenir ses candidats aux régionales, s'est montré hostile à la réalisation du nouvel aéroport Grand Ouest soutenu par le PS et l'UMP qui, selon lui, va "contre la logique des temps",
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes "va coûter peut-être 1 milliard et demi, 2 milliards en un temps où il n'y a plus d'argent public disponible", a indiqué M. Bayrou à l'AFP.
"Tout le monde sait que les voyages aériens de courte distance vont de plus en plus être remplacés par du ferroviaire et des lignes à grande vitesse. Ca va donc contre la logique des temps", a-t-il poursuivi.
Selon lui, "la seule raison" à la construction de cet aéroport reconnu d'utilité publique en 2008 pour remplacer celui de Nantes-Atlantique, "c'est prendre les 300 ha (...) pour faire de l'urbanisation et de la promotion immobilière".
"Cela va aussi contre la logique des temps car on n'a pas besoin de concentration dans les métropoles", a souligné M. Bayrou.
Le leader du Modem qui a signé l'appel de "l'association des élus qui doutent de l'intérêt du projet", regrette également que le projet n'aille "pas dans le sens d'un développement durable".
Il décrit le futur site comme "une région de bocage entièrement préservé à une demi-heure de Nantes". "1.650 hectares seront livrés aux bulldozers et bétonneuses", dit-il, regrettant la destruction d'un "trésor inestimable aux portes d'une métropole" alors que "tout le monde sait qu'il y a l'équivalent de la surface d'un département français en terres agricoles qui disparaît tous les 10 ans".
Reconnu compatible avec le Grenelle de l'environnement, le nouvel aéroport est soutenu par le PS et notamment le président sortant de la région Jacques Auxiette, tête de liste PS, mais combattu par d'autres formations politiques comme Europe écologie et le Modem.
(©AFP / 08 février 2010 18h24)
Journal de France 3 Pays de la Loire du 8 février 2010 :
(à la 12è minute)
François Bayrou à Nantes : visite guidée à Notre-Dame-Des-Landes
Lundi 8 février, François Bayrou, président du MoDem revient en Pays de la Loire pour soutenir le lancement de la liste MoDem conduite par Patricia Gallerneau.
Le thème choisi pour cette journée est celui de l’environnement, des transports et de l'aménagement de notre territoire, un déplacement à Notre Dame Des Landes est prévu.
Voici le programme :
Arrivée gare de Nantes et accueil par Patricia Gallerneau.
Transfert à Notre-Dame-Des-Landes.
14 h : conférence de presse et présentation du projet régional structurant de transports pour le Grand Ouest avec des propositions concrètes et chiffrées dont l'optimisation de l'aéroport international Nantes Atlantique, le RER TER et la LGV Sud Loire.
Autant vous dire que, j'ai accepté tout de suite de donner un coup de main et d'accompagner la visite guidée à NDDL...
15 h : Rencontre à La Vache Rit avec des agriculteurs et visite de la ferme de Sylvain Fresneau , avec les associations : Acipa, Adeca, avec des élus dont Jean-Paul Naud maire de Notre-Dame-Des-Landes président du Collectif des Elus qui doutent de la pertinence du projet d'aéroport à NDDL (CéDpa) etc...
(Vidéo ) Projet d'aéroport à NDDL : ce qu'en pensent les pilotes
Retour à Nantes où les militants et sympathisants du MoDem pourront échanger
A partir de 17 h / 17 h 30 avec François Bayrou autour d'un apéro démocrate au restaurant "Les Oliviers*" 9 Allée Duquesne (milieu du Cours des 50 Otages, tram ligne 2, au pied de la Tour de Bretagne, quartier Hôtel de Ville).
Accueil par Sylvie Tassin, présidente de la section MoDem de Nantes
("Les Oliviers*" : accueil ***** ) Venez nombreux, à demain !
Projet de Téléphérique au Havre
Le tramway aérien n'est pas uniquement réservé aux stations de ski. Dans le monde, on ne compte plus les villes qui en sont équipées. Alors pourquoi pas Le Havre ?
Le Havre ressemblera-t-elle un jour à une station de sports d'hiver ? Prendra-t-on le téléphérique pour aller travailler au lieu d'emprunter le bus ou même le tramway ?
C'est ce dont rêve en secret Jean-Luc Saladin. L'homme, connu notamment pour ses activités de médecin et de conseiller municipal en charge des modes doux de transport, est aussi le fondateur de Sabine en 1989, une association qui vise à développer l'usage du vélo en ville.
L'idée de téléphérique urbain, également appelé tramway aérien, a commencé à germer dans son esprit il y a cinq ans maintenant. Petit à petit, «j'ai monté mon dossier». Il rencontre alors Pierre Jaussaud, expert auprès de la cour d'appel de Grenoble pour les transports par câble [NDLR: lire ci-dessous], puis fait la connaissance d'Isabelle Loirat, guide interprète et élue MoDem à Nantes, qui milite depuis deux ans pour la construction d'un téléphérique comme nouveau franchissement de la Loire. Jean-Luc Saladin organise même un rendez-vous entre le directeur commercial d'une société de construction de remontées mécaniques et des responsables à la Ville et à la communauté d'agglomération havraise.
«Cette idée, je l'ai présentée en interne il y a trois ans quand le projet de tramway est sorti, poursuit-il. La facture aurait été divisée par quatre avec le tramway aérien. Pour deux fois moins cher, on aurait eu le même réseau et l'extension à l'hôpital Monod pour transporter les visiteurs et même les malades.» Un hôpital difficile d'accès aux heures de pointe. Si le tramway est aujourd'hui lancé - les travaux débutent au printemps pour une mise en service prévu à l'automne 2012 - une solution intermédiaire aurait pu être envisagée, selon les partisans de la télécabine: celle de construire un téléphérique parallèle au tunnel Jenner pour relier la ville basse à la ville haute, ou encore une ligne aérienne qui permettrait de rallier la plage ou la gare aux Jardins suspendus.
Mais selon eux, l'idée est trop novatrice. «Il y a un côté pionnier, reconnaît Isabelle Loirat, qui se satisfait de la décision du député-maire de Nantes Jean-Marc Ayrault de lancer une étude de faisabilité. Au départ, on en a pris plein la figure. Nous, on y croyait vraiment.» Sur les bords de Loire, le projet est en balance avec un pont. «Les transports d'aujourd'hui seront ceux de demain», clame Pierre Jaussaud. Alors rendez-vous dans dix ans.
Vanessa Leroy
On est quand même sympa de donner ainsi une image pionnière à Jean-Marc Ayrault non ? I.L.
3 questions à… Pierre Jaussaud
« Au Havre, ce serait souhaitable »
Pierre Jaussaud est expert auprès de la cour d'appel de Grenoble pour les transports par câble et président de l'association Le Chaînon manquant, qui «vise à sensibiliser les élus à l'intérêt du tram aérien pour la collectivité».
Quels sont les points forts d'un téléphérique urbain ?
«D'abord son coût: un tramway coûte cher. A Grenoble, la ligne C revient à 39 millions d'euros du kilomètre. Au Havre, il faut ajouter le prix du tunnel. Le même parcours avec le transport par câble, c'est 7,5millions d'euros du kilomètre avec un arrêt tous les 650 mètres. Autre avantage: le tramway aérien peut transporter jusqu'à 3600 personnes par heure contre 2400 maximum pour le tramway au sol. Enfin, sa construction est facile puisqu'elle ne nécessite que six mois de travaux et sa consommation d'énergie est faible.»
Un tel équipement a-t-il sa place au Havre?
«Techniquement, c'est jouable et ce serait même souhaitable. Reste à fixer le nombre d'arrêts. La première fois que je suis venu au Havre, j'ai rencontré les gens de la Codah. Ils ne m'ont pas pris au sérieux. A l'heure actuelle, on décide de faire un tram car toutes les villes en ont un, alors on ne se pose pas de questions.»
Pourquoi le tramway aérien n'est-il pas plus développé en France?
«Les Français sont très conservateurs, rétifs aux changements. Les arguments que j'entendais contre le tramway dans les années 1970, je les entends aujourd'hui contre le transport par câble. Mais les mentalités sont en train de changer.»
Les villes qui ont osé
Lisbonne, Singapour, New York, Cologne, Barcelone, Medellin, Madère, Taipe, Caracas, Rio, Constantine… Quel peut donc bien être le point commun entre ces villes? Toutes disposent d'un téléphérique urbain. Mais le premier téléphérique urbain au monde a vu le jour en France, à Grenoble, en 1934. Depuis sa mise en service, ce tramway aérien a transporté plus de douze millions de voyageurs. Environ 250000 personnes l'utilisent chaque année. Ses cabines, qui ressemblent à des bulles, peuvent accueillir six personnes maximum. D'autres projets sont actuellement en cours dans la ville et autour de Grenoble.
Par ailleurs, des projets de construction existent à Milan, Montréal, Toulouse, Nice ou encore à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). A Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le maire André Santini a, lui, renoncé à installer un téléphé-rique dans sa commune, faceà la pression de certains habitants.
Source : http://www.havre-presse.fr/index.php/cms/13/article/301166/Un_telepherique_en_ville
Transport urbain par câble et téléphériques sur RTL
Ce matin, pour sa chronique environnementale, "C'est notre planète, Virginie Garin avait choisi le transport par câble en milieu urbain !
A écouter ou réécouter :
RTL Virginie Garin C'est notre planète
L'essentiel est dit sur les atouts du transport par câble : solution économique, écolo et sûre.
des téléphériques urbains il y en a déjà ailleurs dans le monde, dans de grandes villes et pas qu'en montagne, et les projets fleurissent en France comme à Nantes.
http://media.rtl.fr/online/sound/2010/0202/5932616636_C-est-notre-planete-du-2-fevrier-2010.mp3
Bravo et merci à nos amis du Fil L'autre voie de La Balme de Sillingy pour l'info.
Et un petit coucou à Pierre Jaussaud http://telepherix.free.fr/