"Les militants du vélo quotidien rongent leur frein" - Ouest France 18 04 11
"Les militants du vélo quotidien rongent leur frein. "
Le Bicloo l'équivalent nantais du Vélib parisien. "Le vélo en libre-service, c'est bien, mais il n'y a pas que ça", rappelle le président de la Fédération des Usagers de la Bicyclette.
"Les aménageurs n'ont pas le bon réflexe"
Les militants de la Fub - 160 associations, 23 000 adhérents - ne font pas la fine bouche devant cet engouement pour le VLS (Vélo en Libre-Service). Mais beaucoup craignent que les responsables politiques se satisfassent de ces équipements qui leur donnent, à bon compte, une image moderne et écolo. D'autres solutions, moins spectaculaires, sont jugées plus efficaces pour faire sortir les vélos des garages : itinéraires cyclables intelligents et sûrs; arceaux pour stationner les vélos à l'abri du vol; trains, trams ou métros faciles d'accès aux cyclistes..."
"Les militants du vélo quotidien rongent leur frein. "
Les systèmes en libre-service ont beau se multiplier, 2,7 % seulement des déplacements s'effectuentà bicyclette. La Fub, fédération d'usagers, attend que l'État donne l'impulsion.
« On assiste à une révolution. Qui l'aurait imaginée il y a dix ans ? », s'enthousiasmait, vendredi, Patrick Coroller, devant la Fub (Fédération des usagers de la bicyclette), en congrès à Clermont-Ferrand. « Le vélo est passé d'une image rustique à la haute technologie. » Parallèlement, observe le chef du service « transports » de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), « la voiture est de plus en plus en liberté surveillée ».
Les aménageurs n'ont pas le réflexe
Les militants de la Fub -160 associations, 23 000 adhérents - ne font pas la fine bouche devant cet engouement pour le VLS. Mais beaucoup craignent que les responsables politiques se satisfassent de ces équipements qui leur donnent, à bon compte, une image moderne et écolo. D'autres solutions, moins spectaculaires, sont jugées plus efficaces pour faire sortir les vélos des garages : itinéraires cyclables intelligents et sûrs ; arceaux pour stationner les vélos à l'abri du vol ; trains, trams ou métros faciles d'accès aux cyclistes...
« Le VLS, c'est bien, mais il n'y a pas que ça », insiste Christophe Raverdy, un Nantais qui préside la Fub depuis cinq ans. Il est convaincu que « les mentalités sont prêtes » pour que le vélo décolle de la part de 2,7 % des déplacements où il stagne. Strasbourg, la championne, dépasse les 8 %, contre 4 % à Rennes et 2 % à Nantes. Lille va, à partir de l'automne, mettre 10 000 vélos en service et vise les 10 %. Il restera de la marge : Copenhague affiche 40 %.
« Il ne faut pas que ça repose uniquement sur les collectivités locales », s'agace Odile Vignal. L'adjointe (écologiste) au maire de Clermont-Ferrand en appelle à « l'action de l'État ». Elle aussi perçoit une « attente » de ses concitoyens et déplore que le « réflexe vélo » ait du mal à pénétrer « les habitudes culturelles des aménageurs » de villes et bâtisseurs d'immeubles.
La Fub va aiguillonner les candidats à l'élection présidentielle. Et rappeler au gouvernement qu'un « Plan vélo » dort dans ses tiroirs. Code de la route adapté, incitations fiscales... : les propositions et les rapports s'empilent, depuis des années, démontrant les bénéfices d'une politique ambitieuse en faveur de la bicyclette.
Une étude commandée au cabinet Inddigo, par le Monsieur Vélo de l'État, chiffre à 5,6 milliards d'euros, pour 2008, les « retombées indirectes » de sa pratique sur la santé, l'environnement et la sécurité routière."
Serge Poirot - Ouest France
Plan Vélo des élus MoDem de Nantes http://elusmodemnantes.lesdemocrates.fr/files/2009/11/planvelodumouvementdemocrateconfpressedu19nov2009.pdf
Nantes Métropole reprend trois propositions du Plan Vélo des élus MoDem
La "castration chimique" : un traitement médical qui porte bien mal son nom
Quand on s'intéresse aux solutions existantes pour réduire le nombre d'agressions sexuelles, on arrive inévitablement à la "castration chimique". Nom plutôt barbare pour désigner un traitement médical, chimique (médicamenteux), inhibiteur de la libido, par administration en comprimés ou injections de substances hormonales anti-androgènes, un traitement médical proposé aux auteurs d'agressions sexuelles, utilisé dans la lutte contre la récidive.
La castration physique est évidemment interdite. Pour un traitement médicamenteux, le terme de "castration", même associé à celui de "chimique" est plutôt mal choisi. On pourrait déjà commencer par changer le nom de ce traitement parce qu’il renvoie à l'idée insupportable d'une mutilation physique génitale irréversible, à la fameuse "angoisse de castration" (étape du développement psycho- affectif) des théories psychanalytiques et parce qu'il constitue un obstacle réel au consentement au traitement.
Comment la société traitait –elle l’agression sexuelle dans le passé ?
Par la mise à mort, l’incarcération, le fouet, la lobotomie, la castration « chirurgicale » en place publique, etc.
Comment ne pas évoquer ici Pierre Abélard, célèbre intellectuel du XII è siècle, originaire de chez nous, en Loire-Atlantique actuelle, qui fut châtré pour avoir aimé Héloïse. Abélard est né au Pallet (44), au sud de Nantes dans le vignoble du Muscadet. Il a survécu à son châtiment voulu par l’oncle d’Héloïse. Les amants légendaires ont leur tombe au cimetière du Père Lachaise à Paris. Quand j’étais étudiante en BTS Tourisme à Paris lors d’un TD de technique de guidage délocalisé sur le terrain au Père Lachaise, j’avais été chargée de préparer le commentaire du tombeau et de leur histoire, autrement plus intéressante que le style néo-gothique de la tombe. Je les évoque encore quand je fais visiter le vignoble et aujourd’hui dans ce billet.
Quelques siècles plus tard, la psychanalyse, les thérapies comportementales, l’hypnose sont introduites dans les traitements des agresseurs sexuels.
La pharmacologie a été acceptée tardivement dans le traitement des déviations sexuelles, longtemps considérées comme impossibles à traiter.
Avant l'apparition des traitements anti-androgènes, les neuroleptiques (découverts en 1952) ont été utilisés, faute de mieux, dans cette indication ainsi que le terme de « castration neuroleptique réversible » (1966).
Les premières recherches sur l'approche pharmacologique anti- androgène ont été faites à partir de 1967 en Europe, 1970 aux EU, au Québec en 1981 puis au Canada. En France, les "recherches sont plus qu’indigentes, les études sur la castration chimique et les effets des traitements anti-hormonaux ont dû être arrêtées faute de patients envoyés."
Produites chez l’homme et la femme, les hormones stéroïdes, sécrétées par testicules et ovaires, ont été découvertes dans les années 20 et très vite fabriquées en laboratoires et commercialisées.
A partir des 3 hormones : progestérone, testostérone et œstrogène et de la structure chimique de ces hormones sexuelles, on a commencé à travailler sur les traitements androgènes.
Deux produits sont utilisés. Ce sont deux produits de synthèse qui ressemblent chimiquement à la progestérone :
L’acétate de cyprotérone (Androcur) utilisé dès fin des années 60.
L’acétate de médroxyprogestérone (dépo Provera) à partir du début des années 70.
Les deux acétates ne sont pas une panacée pour tous les cas de paraphilies qui ont été traités.
L’arrivée de traitements anti-androgènes comme les agonistes de la LH-RH* constituaient un espoir à la fin des années 90. Prescription si risque de passage à l’acte élevé. Injection de triptoréline, (DECAPEPTYL) peut être utilisée hors AMM chez certains patients ayant des pulsions sexuelles.
L’administration du traitement hormonal se fait sous forme d’injections intramusculaires ou en comprimés, pour les deux acétates. La voie intramusculaire est souvent préférée cf. à plus longue durée d’action, rapidité d’action, et permet de s’assurer de la bonne prise du médicament.
L’hormonothérapie a dépassé le stade de l’expérimentation et fait maintenant partie de l’arsenal thérapeutique pour traiter la délinquance sexuelle. La méthode, sans être une solution unique ni une solution miracle présente l'avantage d’apporter des changements rapides tant sur le plan physiologique que psychologique. L’efficacité après 20 ans d’utilisation ne fait plus de doute (études 1981, 1990). Un nombre significatif de patients ont indiqué l’arrêt des agissements déviants, une diminution ou un arrêt de la production de fantaisies érotiques non désirées et l’amélioration générale de la qualité de vie.
Les deux produits entraînent une diminution rapide de la quantité de testostérone plasmatique (dans le sang) avec une modification du comportement sexuel, une diminution de l’intensité de la réaction aux stimuli.
A qui s’adresse le traitement ?
Indications de traitement pour des individus dont les comportements ou fantaisies sexuelles sont non désirés, cf. nature, intensité, fréquence, pour des patients envahis par leur problématique sexuelle, qui se reconnaissent incapables de la maîtriser.
L’objectif du traitement est d’empêcher la récidive. « Tous les traitements de délinquance sexuelle incluant approche pharmacologique ont en commun un certain nombre d’objectifs qui débordent largement le simple fait de pouvoir maîtriser le comportement déviant, à savoir l’amélioration de la qualité de vie sexuelle, affective, relationnelle et sociale. »
L’intérêt des traitements aux anti-androgènes permet un apaisement propice à l’approche psychothérapique », agissant comme un « calmant » qui permet ensuite de s’attaquer au problème de fond pour obtenir un changement de comportement de l’individu.
Le traitement doit impérativement être associé à une psychothérapie dans le but de diminuer le comportement sexuel déviant.
Donner un traitement, c’est poser la question de savoir si ce sont aussi des malades, est-ce qu’on doit les punir mais aussi les soigner ? Est-ce qu’on peut les condamner à se soigner ?
Contre-indications absolues :
Lorsque le consentement est refusé par le patient
Lorsqu’il n’existe pas de volonté véritable d’entreprendre un traitement.
Pour une réelle efficacité du traitement, il convient de s'assurer du désir du sujet de modifier son état pathologique et pas seulement sa situation juridique.
Effets positifs rapportés par les patients :
- Arrêt rapide de l’exécution des actes non désirés
- Disparition progressive des fantaisies déviantes
- difficulté à les maintenir
- Diminution de excitabilité sexuelle en présence d’un objet inadéquat
- Sensation de liberté jamais éprouvée jusque là, pouvoir circuler sans toujours être sur la défensive ou « à la chasse »
- Pas de rechute sur 3 ans ou 5 ans pour les deux témoignages
- « ne pas revivre l’enfer que j’ai vécu »
- capacité de se regarder sans honte, se considérer comme un être humain normal et avoir une vie normale avec compagne.
L’appartenance à un groupe (famille, travail, amis) est un facteur majeur pour le pronostic à long terme.
La durée minimale du traitement est de : 6 mois
L’arrêt du traitement devrait toujours être progressif. Le patient doit être informé que le traitement devra peut-être être repris si de nouveaux facteurs de stress ou événements interviennent. La reprise peut être de courte durée (ex : si retour déviances pédophiles après une rupture amoureuse)
Le patient doit demeurer conscient de la possibilité d’une récidive et ne reçoit jamais le message que le traitement est terminé.
L'impérative notion de « consentement »
« Le consentement aux soins est un préalable absolu à toute relation thérapeutique » Le Monde 07 05 00 – Evry Archer, pdt association psys exerçant en prison.
Au cœur du traitement médical, il y a la notion de consentement du patient, parfois difficile à appréhender par la société ou les familles, victimes d’individus qui n’ont pourtant pas demandé le consentement de leurs victimes.
A partir du moment où un délinquant sexuel est pris en charge par le corps médical, même en milieu carcéral, il devient aussi un patient. Et un médecin, pour des raisons évidentes d'éthique, ne peut imposer un traitement à un patient si celui-ci s'y oppose de la même manière que la société via la justice peut sanctionner un citoyen qui a dérogé à la règle commune et décréter une incarcération ou une injonction de soins.
En Europe, la castration chimique repose toujours sur le principe du consentement, lequel s’obtient avec des arguments médicaux. Selon les pays il y a de fortes différences. Aux Etats-Unis (Texas Californie) la castration chimique peut être obligatoire s’il y a récidive sur mineur de moins de 13 ans, en Espagne elle est toujours considérée comme un traitement dégradant ; bien souvent il n’y a rien dans les textes (ex : Royaume-Uni) avant la fin des années 90 etc. Au Danemark elle est utilisée comme une alternative à l’incarcération ou pendant la liberté conditionnelle.
Les réticences des médecins, des psychiatres à soigner ces patients donc à prescrire ces traitements s’expliquent sans doute aussi par la « judiciarisation » de la société et les risques de procès. Nombreux sont les acteurs du système judiciaire ou de soins qui redoutent aujourd’hui de devenir alternativement les boucs émissaires d’un problème que la société n’arrive définitivement pas à résoudre.
On peut s'interroger aussi sur notre société où bien souvent l'accès aux soins passe par une condamnation. Rares sont les agresseurs sexuels qui vont eux même chercher de l’aide, il faut des faits graves pour que les premiers soins soient proposés ou recherchés.
ATTENTION : Médicament de première intention, en association à une psychothérapie, composante du traitement global des agresseurs sexuels, le traitement par castration chimique – qui ne peut s'adapter à tous les profils - ne doit pas être perçu comme la panacée et ne peut en aucun cas être la seule réponse aux crimes sexuels.
« Si la prise d’un simple médicament permettait à un pédophile multirécidiviste de redevenir un patient normal, ça se saurait. »
Autres réserves : on propose des traitements qui modifient la testostérone alors que les liens entre la testostérone et les comportements sexuels déviants ne sont pas toujours prouvés et que le rôle de la testostérone dans la libido est controversé.
Il semble que la prise d’alcool associée ou pas à des stupéfiants dans près de 50 % des cas d’agressions sexuelles compte autant que le taux de testostérone dans le sang.
Le traitement doit absolument être associé à un travail de psychothérapie dans le but de diminuer le comportement sexuel déviant ce qui suppose évidemment des moyens humains et matériels.
Sans changement réel de comportement, on n’obtient pas de changement réel pour l’agresseur et le risque de récidive augmente.
Certains agresseurs sexuels, en particulier violents ou sadiques, ne répondent pas toujours d’une façon significative au traitement.
Il faudrait :
- des centres psychiatriques où l’évaluation serait multidisciplinaire et de complète
- un meilleur maillage territorial de l’offre de soins
- un travail en réseau
- une politique européenne sur ces questions
Bibliographie :
Le traitement hormonal - Pierre Gagné (pages 223 à 234) in
Les agresseurs sexuels Théorie, évaluation et traitement Jocelyn Aubut et collaborateurs
Les éditions La Chenelière, Montréal, Maloine, Paris, 1993
Castration chimique : l’état des lieux (02 10 2009) Libération.fr
Troubles des conduites sexuelles. Diagnostic et traitement. Article Encyclopédie Médico-Chirurgicale (EMC)
La castration chimique - Wikipedia – Pour le traitement par pays.
« Pas une castration, une libération » Le Monde 18 11 2009
« Réputés incurables, les agresseurs sexuels furent pris en charge tardivement par les psychiatres » Le Monde 01 03 01
« L’inquiétante étrangeté du passage à l’acte » Le Monde 29 10 97
« Un traitement médical pourra être imposé aux délinquants sexuels « Le Monde 04 09 97
« Des consultations psychiatriques pour dire et redire que le passage à l’acte est interdit » Le Monde 04 09 97
« Punir les pédophiles, mais aussi les soigner » Le Monde 06 09 07
Avis de la Haute Autorité de Santé 18 février 2009, commission de transparence sur le Salvacyl.
La vraie insécurité quotidienne c'est celle des femmes
"Plaintes & chuchotements" d'Olivier Truc - Le Monde 08 02 11
100 millions de femmes manquent à l'appel !! (Chronique Yves Simon Le Monde)
Fukushima - Rétrospective du Vendredi 25 Mars 2011 au 11 Avril 2011
Jeudi 7 Avril 2011
Samedi 9 Avril 2011
Fukushima - Rétrospective du Vendredi 11 Mars au 25 mars 2011
La centrale de Kashiwazaki-Kariwa (7 réacteurs, la plus grande centrale nucléaire du monde, qui desservait Tokyo) avait déjà été ébranlée le 16 juillet 2007 par un tremblement de terre de magnitude 6,8 sur l’échelle ouverte de Richter. nucléaire.http://www.japoninfos.com/La-centrale-nucleaire-de.html
http://www.leparisien.fr/tsunami-pacifique/japon-etat-d-urgence-declare-dans...-une-nouvelle-centrale-nucleaire-11-03-2011-1353259.php
+ 2 autres au sud à Tokai (il y en avait un 3è datant de 1965 mais il a été fermé en 1986)
les tours de refroidissement/ réfrigération de la centrale de Chinon sont moins hautes qu'ailleurs cf. présence des châteaux de la Loire
Vendredi 18 mars 2011
Lire la suite sur Rétrospective Fukushima du Vendredi 25 mars 2011 au Lundi 11 Avril 2011
Nantes Métropole reprend trois propositions du Plan Vélo des élus MoDem
En octobre 2009, le MoDem de Nantes proposait un Plan Vélo en 10 propositions pour Nantes Métropole avec l'objectif de passer de 2, 5 % à 15 % de déplacements à vélo.
Je vous invite à (re)lire ce Plan Vélo sur le blog des conseillers municipaux MoDem de Nantes : 5 pages avec plein d'illustrations, (dossier remis en conférence de presse le jour de la présentation du Plan Vélo).
Parmi les mesures importantes, il y avait :
- la création de vraies pistes cyclables, la suppression des flèches vertes "à la nantaise"
Code de la Route article R110-2:
Une Piste cyclable est une section de chaussée spécifique dévolue exclusivement aux cyclistes. Elle est
matériellement isolée des voies de circulation des véhicules motorisés et distincte des trottoirs en ville. Elle
peut être bidirectionnelle ou a sens unique. Exemple de piste cyclable à Londres
Elle a le statut d’une voie de circulation à part entière et est
indépendante des voies qu’elle longe ou croise.
- la généralisation des "tourne à droite"
- la multiplication des zones 30 à circulation "apaisée"
- la suppression des nombreuses ruptures de continuité de trajet
- l'aménagement de bandes cyclables dans les giratoires (cf. schémas sur le blog élus MoDem)
- la généralisation des contre-sens cyclistes
TOUT NOUVEL AMENAGEMENT ET TOUTE RENOVATION OU TRAVAUX DOIT PRENDRE EN COMPTE LA PLACE DU VELO
http://elusmodemnantes.lesdemocrates.fr/dossier-de-presse/ (Plan Vélo MoDem 19 10 2009).
Notre Plan Vélo faisait même l'objet de nos voeux dans Nantes Passion de Janvier 2010 ( page 23)
C'est donc avec plaisir que nous avons découvert ce matin dans la presse les 4 nouvelles propositions de Nantes Métropole pour développer le vélo dans l'agglomération : "la petite reine prend ses aises. Première en France..." (article anonyme, sinon j'aurais cité l'auteur)
- 16 tourne à droite à l'essai et si ça marche, généralisation à venir pour les 24 communes de l'agglo.
- Giratoires aménagés
- Bandes cyclables protégées
- Le "Chaucidou" (ça c'est pas nous)
Voilà le sens de notre travail d'élus locaux : travailler les dossiers globaux (transports, énergies, éducation, sport, urbanisme, culture, gouvernance, etc. ) pour proposer des solutions locales concrètes pour les Nantais, les partager avec la Ville et les habitants sans attendre 2014 et la prochaine campagne municipale, et surtout se battre ensuite pour les faire aboutir.
Aménagements cyclistes : faudrait pas se dégonfler ! (février 2009)
Proposé à la rentrée 2008, un autre projet, le Défi Vélo pour Nantes, mais resté sans réponse à ce jour de la Ville.
Le Défi Vélo du MoDem pour sécuriser les accès piétons et cyclistes des écoles nantaises.
"Le Défi Vélo pour Nantes"
A chaque rentrée scolaire, le problème de la sécurité des trajets domicile-école ressurgit que ceux-ci se fassent à pied ou en vélo.
Face aux multiples sollicitations de parents d’élèves et d’utilisateurs de vélo, le groupe Centre Démocrate (MoDem) lance un défi vélo.
Il propose que les axes et les carrefours les plus fréquentés aux abords des écoles soient dotés de pistes cyclables sécurisées et prioritaires « en site propre », ceci au rythme de deux écoles par année de mandat.
Ceci ne se fera pas sans prévoir les aménagements qui s’imposent : emplacements dédiés pour les vélos, casiers supplémentaires pour les casques et les gilets entre autres.
Ce nouveau partage de la chaussée renforcera la sécurité des piétons, permettra de désengorger les voies d’accès aux écoles aux heures d’entrée et de sortie et améliorera aussi la qualité de vie des riverains.
On opérera ainsi progressivement à un véritable maillage de la ville renforçant les objectifs de la Communauté Urbaine en faveur des déplacements doux.
C’est une mesure simple, utile, un premier pas urgent. Il s’agit de se donner les moyens de développer dans la ville de demain l’usage du vélo dès le plus jeune âge.
Ce défi ne pourra être relevé sans la volonté conjointe de la municipalité, des chefs d’établissements et bien sûr des parents et des enfants."
LE lien : http://elusmodemnantes.lesdemocrates.fr/dossier-de-presse/
Notre-Dame-Des-Landes : la tarte n'était pas grenello compatible
Article du Canard Enchaîné du 06 04 2011.
Les personnages : JM Ayrault, F. Fillon, P. Mareschal comme toujours sur ce dossier (catégorie aéroport Notre-Dame-Des-Landes sur ce blog) et l'entarté en question, moins connu mais qui sévissait dans les coins de mon enfance. C'est bien qu'il se soit fait bouler aux élections cantonales le mois dernier.
Depuis, le député maire de Nantes, JMA s'est lui aussi fait entarter Place Royale à Nantes le 26 mars (info Ouest France, Presse O du 27 ou 28 mars 2011). C'est pas bien de faire ça, surtout en plein Carême, l'année où le carnaval de Nantes, institution nantaise est annulé pour la première fois depuis 1947.
Conclusion du volatile du mercredi : "On ne rigole pas avec l'aéroport le plus vert de France et d'Europe et de la planète entière..."
Quelles mesures prendra la Ville de Nantes pour un air moins pollué et une meilleure santé pour les Nantais ?
Conseil municipal Nantes du 01 04 2011 - Questions d'actualité
Question posée par Benoît Blineau (MoDem) pour le groupe Centre Démocrate sur la qualité de l'Air à Nantes
"Monsieur le Maire, chers collègues,
La qualité de l’air fait partie de nos préoccupations et nous suivons régulièrement depuis des années les indices donnés par Air Pays De Loire.
Depuis deux mois les pics de pollution ont été très nombreux selon les données de Air Pays de la Loire. La qualité de l’air a été moyenne et médiocre (indice 5 à 7) pendant 20 jours sur 60 et même très mauvaise (indice 8 ) les 1er Février et 5 Mars 2011.
Faut-il se satisfaire qu’habituellement Nantes soit, je vous cite "85% de jours de l’année globalement dans un air de bonne qualité grâce à sa situation géographique" ? (cf. pub dans le magazine de Nantes Métropole)
L’institut National de Veille Sanitaire démontre par le projet Aphekom que l’espérance de vie dans les grandes villes européennes pourrait augmenter jusqu’à 22 mois pour les personnes âgées de 30 ans et plus si la valeur guide préconisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour les particules fines était respectée.L’OMS préconise un seuil de 10 microgrammes par mètre cube d'air, le projet Aphekom a aussi montré qu’habiter à proximité du trafic routier augmente sensiblement le risque de maladies chroniques , 15% des asthmes de l’enfant peuvent être attribués au trafic urbain.
Ne faut-il pas comme l’Organisation Mondiale de la Santé adopter à Nantes un niveau de seuil à 10 microgrammes par mètre cube d'air et non 80 microgrammes par mètre cube comme l’actuelle recommandation ?
Pour améliorer la qualité de l’air vous avez participé à la mise en œuvre du plan régional de la qualité de l’air (PRQA) ainsi qu’au plan de protection de l’atmosphère de Nantes -St Nazaire (PPA). Des réflexions sont engagées via le SCOT, le PLU, le PDU. Vous étiez présents à la conférence de Copenhague et à Cancun, Nantes coordonne la question climatique au sein du réseau Eurocities, vous créez des ateliers citoyens du plan climat, un conseil nantais de la biodiversité etc.
Toutes ces actions sont louables, mais que proposez-vous concrètement pour que les Nantais puissent respirer un air de meilleure qualité et que Nantes "capitale des bouchons" puisse protéger efficacement la santé de ses habitants ?
Je vous remercie"
Benoît Blineau
http://isabelleloirat.over-blog.fr/article-activite-physique-dans-un-air-sain-ou-sedentarite-dans-un-air-pollue-65238048.html (janvier 2011)
Je dois dire que je n'ai pas été tout à fait convaincue par la réponse de Ronan Dantec comme quoi c'était la faute "de la Pologne". Bon c'est vrai que la pollution s'étendait cet hiver de l'Irlande à la Pologne.
Les liens entre otages et nucléaire ne datent pas d'aujourd'hui
Une émission de France 2 (le magazine de la rédaction) à voir absolument avant qu'elle ne soit plus en ligne sur un dossier passionnant et rarement évoqué.
Elle vaut tous les polars et les meilleurs scénarios d'Hollywood, sauf qu'il s'agit là de notre Histoire.
Il s'agit des liens qui existent entre :
- l'assassinat de George Besse, "le père du nucléaire" français, le 17 novembre 1986 à Paris, plus connu sous le nom de "patron de Renault"
- le prêt de 1 Milliard de dollars de l'Iran à la France (Affaire Eurodif) pour financer l'usine d'enrichissement d'uranium du Tricastin (1988) et la vente d'uranium enrichi à l'Iran par la France
- les bombes qui explosaient à Paris en 1986
- et les otages retenus au Liban à l'époque, etc.
Contexte : Chocs pétroliers, épopée du nucléaire français, Iran du Shah, révolution iranienne, guerre Iran-Irak, élections en France etc.
Personnages : Pompidou, G. Besse, Barre, Chirac, puis Mitterand, Fabius, Roland Dumas
Pour voir l'émission du 27 mars 2011 : http://13h15-le-samedi.france2.fr/?page=accueil&video=rhozet_13h15_20110327_60_27032011145728_F2
Réacteur nucléaire dans l'estuaire de la Loire, Budget 2011, CNCE au Conseil municipal de Nantes Avril 2011
Article Ouest France du 04 avril 2011
Isabelle Loirat (centre démocrate) approuve cette aide mais regrette que la délibération municipale, qui mentionne le séisme et le tsunami, « ait fait l'impasse sur la catastrophe nucléaire ». L'élue centriste rappelle que la ville japonaise jumelée à Nantes abrite « la plus grande centrale nucléaire du monde, Kashiwazaki, dont les sept réacteurs alimentent Tokyo. Cette centrale a été fermée à l'issue d'un séisme de magnitude 6,8 jusqu'en 2009. » Enfin, Isabelle Loirat extrapole sur un nouveau projet nucléaire dans le département : « Si l'État, comme le stipule la directive territoriale d'aménagement de l'estuaire*, confirme sa décision de construire un réacteur nucléaire dans l'estuaire de la Loire, nous répondrez-vous comme pour le projet d'aéroport, que vous accompagnerez l'État dans sa démarche ? »
Jean-Marc Ayrault ne répondra pas à cette question, écartant l'hypothèse finale d'un« réacteur nucléaire dans l'estuaire » comme fantaisiste.
Budget
Le vote du budget est l'occasion d'une raillerie de Sophie Jozan (UMP) sur la« réconciliation », autour du budget, « des socialistes, de leurs supplétifs verts, voire même les scandaleux UMP compatibles [l'autre nom des écologistes, selon Alain Robert]qui avaient osé défendre leurs idées face à la Machine, qu'on peut même appeler la Firme ici. »
Conseil nantais pour la citoyenneté des étrangers
Le conseil nantais pour la citoyenneté des étrangers (CNCE, créé en 2003) est souvent présenté comme un modèle de dialogue citoyen visant à associer les étrangers à la vie publique, malgré la loi qui ne permet pas le vote de ceux-ci.
Delphine Bouffenie présente son rapport d'activités, avec plus de vingt actions menées, de la sensibilisation à la question des vieux migrants à la formation sur l'accès aux droits et la compréhension du système de logement. L'exposition « Nantais venus d'ailleurs », qui vient de s'ouvrir au musée d'histoire de Nantes, illustre cette démarche en présentant des « parcours de vie » de migrants.
Julien Bainvel (Ensemble pour Nantes) se félicite de cette « première information depuis 2008 sur le CNCE » en regrettant que l'opposition n'y soit pas représentée. L'élue titulaire promet d'inviter l'opposition. Le Vert Jean-Philippe Magnen salue le beau patchwork d'âges, de sexes, de nationalités présenté par la photo du collège central du CNCE, « bien différent de celle des présidents des conseils généraux de l'ouest publiée en une de la presse ».
Pour lire la DTA - Directive Territoriale d'Aménagement Estuaire de la Loire :
(page 32)
1.3. L'avenir des moyens de production d'énergie électrique dans l'estuaire de la Loire
Les régions Pays-de-la-Loire et Bretagne appellent, c'est-à-dire consomment, 6 800 MW. Les moyens de
production existants, essentiellement localisés dans l'estuaire de la Loire sur le site deCordemais, couvrent seulement près du quart de la demande. La croissance du besoin en puissance est estimée à 750 MW pour ces deux régions, à l'horizon 2010. La loi n°2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité fixe un nouveau cadre à la planification de la production électrique et a des conséquences sur le transport d'électricité.Cependant, la réorganisation du secteur électrique ne modifiera pas complètement les problèmes techniques d'exploitation du réseau d'accueil potentiel de production permettant de répondre à la fois à un équilibre entre la production nationale à moyen terme et la consommation, et au problème de sécurité d'alimentation régionale au même horizon. Ainsi, selon les hypothèses actuelles, des risques de congestion du réseau très haute tension d'alimentation de l'Ouest à l'horizon 2010 sont prévisibles.
L'estuaire de la Loire est techniquement intéressant pour l'implantation d'une centrale de production d'électricité.
En sud-Loire, une implantation serait judicieuse, mais le raccordement très haute tension difficile. La protection de
l'environnement rend difficile le raccordement d'un site de la rive sud vers le poste d'interconnexion de Cordemais, sauf si un tracé évitant complètement les futurs espaces classés peut être trouvé. Comme, par ailleurs, en nord-Loire, le site de Cordemais bénéficie déjà des infrastructures de raccordement au réseau très haute tension, il semble plus propice pour accueillir de nouveaux moyens de production.
Au-delà de 2010, la sécurité en tension de la région ne sera plus assurée par le système électrique dans sa structure actuelle.Le renforcement du réseau très haute tension entre Niort et Nantes, qui figure en liste complémentaire de l'actuel schéma directeur du réseau d'interconnexion national à 400 kV,permettrait d'apporter une solution à ce
problème. Toutefois, l'examen de l'intérêt d'un tel renforcement devra se faire en tenant compte des perspectives de développement de la production locale aux horizons 2010-2015 et au-delà, dans un marché ouvert de l'électricité.
Par ailleurs, sur le plan international, le protocole de Kyoto impose aux signataires de stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre à leur niveau actuel jusqu'en 2010, puis de le réduire à partir de 2010. Cela impliquera, pour satisfaire les besoins toujours croissants de réduire fortement la part des énergies fossiles au profit d'énergies (renouvelables) qui n'émettent que peu ou pas de gaz à effet de serre."
Intervention de Benoît Blineau sur la subvention du F.C.NANTES
Conseil municpal de Nantes - Vendredi 1er avril 2011
Délibération 13 : Football Club de Nantes - Missions d'intérêt général pour la saison 2009 / 2010 - Compte rendu - Subvention pour l'année 2011 -
Intervention de Benoît Blineau (MoDem) pour le groupe Centre Démocrate
Le dossier des missions d'intérêt général présenté par le F.C. Nantes ne justifie pas la subvention de 300 000 Euros faite par la ville de Nantes.
L'accueil sur les tennis de la Jonelière, la prévention de la violence, les actions en direction des clubs de supporters, ainsi que les différentes animations ne sont pas à la hauteur de notre attente concernant le Football Club de Nantes.
Pourtant, dans notre ville, les choses bougent. Une association A La Nantaise s'est montée afin de faire des propositions pour sortir le F.C. NANTES de l'ornière. Une grande enquête a eu lieu du 12 janvier au 18 février 2011. Plus de 1 000 passionnés du F.C. NANTES se sont exprimés. Luc ARRONDEL, statisticien et directeur de recherche au CNRS a présenté cette enquête où plus des trois quarts des sondés pensent que le F.C.N. fait complètement partie du patrimoine et du rayonnement de la ville de Nantes. Deux sur trois se prononcent pour une reprise du F.C.N. par un groupement d'entreprises régionales. Ils sont trois sur quatre, à espérer revoir du jeu "à la nantaise" et à ne pas faire confiance à l'équipe dirigeante actuelle pour y remédier.
L'association A La Nantaise invite tous les élus locaux des différentes collectivités territoriales à la présentation de son projet d'actionnariat populaire : basée sur le volontariat, cette somme d'argent se monterait à 300 000 euros dès la première année.
Le groupe Centre Démocrate souhaite qu'un maximum d'élus soient présents le jour de cette réunion, le mardi 19 avril 2011, afin de montrer un soutien sans faille à cette association qui regroupe les amoureux du ballon rond et les valeurs qui avaient fait la gloire du F.C. Nantes.
En conclusion, nous sommes convaincus qu'en passant outre les clivages politiques, le spectacle pourrait continuer dans les meilleures conditions et nous permettraient de pouvoir, à l'avenir, voter cette subvention.
Benoît Blineau