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"Monsieur le Maire, mes chers collègues, quand allez-vous enfin lâcher le "bâton merdeux" de NDDL ?"

6 Décembre 2012 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes

 

Questions d’actualité* Conseil Municipal de Nantes

7 Décembre 2012

Groupe Centre démocrate - Intervention Isabelle Loirat (MoDem)

 

    NOTRE-DAME-DES-LANDES : UN DOSSIER NANTAIS

AU CENTRE DE L'ACTUALITE  

 

L’actualité en ce moment c’est Notre-Dame-Des-Landes, village du bocage nantais au nord ouest de Nantes « capitale verte européenne 2013 »

En envoyant les forces de l'ordre en surnombre, les porteurs du projet d'aéroport ont réussi à placer le dossier au coeur de l'actualité et à attirer enfin l'attention sur le fond du dossier comme l’incompatibilité contemporaine du projet avec la Loi sur l’Eau qui protège les zones humides et impose de compenser toutes destructions de celles-ci.

 

Etude CE Delft et CéDpa

 

Avez-vous lu l’étude indépendante du Cabinet CE DELFTpubliée par le collectif d’élus du CEDEPA ?

Que dîtes vous des erreurs et oublis relevés par le cabinet d’études dans l’analyse globale des coûts et bénéfices (SCBA) initiale de 2006, fameuse "pièce F » qui a servi de base à la Déclaration d’Utilité Publique ? (2008)

 

Quel taux de dépassement des coûts de construction allez-vous finalement adopter ? En effet, aucun taux de dépassement des coûts de construction n’a été initialement prévu. Oui, ces détails comptent, voyez l’exemple de l’EPR annoncé au départ à 3 Milliards par ses promoteurs, celui-ci affiche aujourd’hui un surcoût de 5 milliards, pour un coût total qui s’envole maintenant à 8, 5 Milliards. D’après les critères moyens officiels en Europe, un taux de 40 % de surcoûts de construction devrait être appliqué à NDDL.

 

45 % pour projets ferroviaires

34 % pour tunnels et ponts

20 % pour projets routiers

EPR : de 3 à 8, 5 Milliards

 

Quand reconnaîtrez-vous que l’intérêt économique du projet repose essentiellement dans la SCBA initiale sur des valeurs surestimées pour les gains de temps de trajet ? Une valeur de 98 E au lieu de 20 E a été retenue, l'avantage a ainsi été triplé ou quadruplé pour gonfler artificiellement l'intérêt du projet.

 

Quand arrêterez-vous de raconter qu’il y aura une desserte par tram–train ? Alors que vous savez pertinemment que celui-ci n’est pas prévu dans le financement ni même dans la récente demande d’autorisation de travaux par rapport à la Loi sur l’Eau. 

     

Par quel tour de passe-passe allez-vous transformer un déficit global pour la société comme l’a démontré le CE DELFT en pseudo bénéfice alors que nous savons tous ici que le seul bénéficiaire dans cette affaire, à NDDL comme dans la forêt de Khimki autour de Moscou, est VINCI.

VINCI dont le dirigeant a dit publiquement que sans subventions ou aides publiques, ce type de projet n’était pas rentable pour une multinationale.

Si VINCI assume 70 % de l'investissement, comment croire naïvement que le « retour à meilleur fortune » se fera au profit des collectivités ou des citoyens - contribuables ?

 

 

Nantes Atlantique : Piste pour Airbus ?

 

Vous fermez ou gardez la piste pour l’usine AIRBUS de Nantes–Bouguenais ?

Merci de confirmer votre réponse, une bonne fois pour toutes, en tenant compte bien sûr des conséquences de vos décisions sur l’emploi en Sud Loire.

 

Pour urbaniser et loger de nouveaux habitants vous avez d’autres solutions comme les anciennes casernes, prisons et tous ces sites libérés par le départ de l’armée et de la gendarmerie.

 

 

Site de Nantes Atlantique : quelles dessertes ?

 

Admettez-vous qu’une desserte du site de Nantes Atlantique est indispensable surtout si vous souhaitez en faire un pôle moderne d’habitat ? Pouvez-vous trouver une seule bonne raison de ne pas remettre en service cette ligne existante qui passe juste devant l’aéroport actuel ?

Vous finirez par venir à cette idée de bon sens et le faire, que Nantes Atlantique reste un aéroport ou que le site devienne un pôle de logements et services. Alors pourquoi ne pas accepter d’en discuter maintenant ?

 

Comme il n’y aura qu’une desserte routière et pas ferroviaire à l’ouverture de NDDL, comment allez-vous écouler le fret à partir de la plateforme ? Combien de camions « dans nos territoires », Madame Rolland ?

 

Reconnaissez-vous que le projet a été modifié lors de l’attribution de la concession à VINCI (2010) par rapport à la DUP (2008) et n’a plus rien à voir avec le projet soumis au débat public (2002) et à l’enquête publique (2006) ? C’est pourquoi le CEDPA demande légitimement l’abrogation de la DUP. A nouveau projet, nouvelle DUP.

     

 

Quand allez-vous, Monsieur le Maire, mes chers collègues :

 

- Renvoyer les forces de l’ordre à d’autres missions plus utiles et plus urgentes que les expulsions et destructions de maisons des jeunes sans job ni logement ? Quand les forces de l’ordre ne sont pas là, il n’y a pas de violence comme en a témoigné le bon déroulement de la grande manifestation du 17 novembre 2012 à Notre-Dame-Des-Landes qui a rassemblé plus de 30 000 personnes dans une ambiance pacifique, festive et chaleureuse.

 

- Organiser une audition des alternatives possibles à NDDL pour le conseil municipal comme le préconise la loi Loti ?

 

- Chausser vos bottes et venir à NDDL, parcourir ce bocage que vous vous apprêtez à détruire sans état d’âme ?

 

- et enfin lâcher ce projet inutile ? Ce "Mistigri" ou pire ce ... et là je vais citer un article du journal Le Monde : « Un ministre le reconnaît : "Quand certains disent que Notre-Dame-des-Landes peut devenir un nouveau Larzac, ça n'est pas absurde." Un autre résume les choses plus crûment : "Cette affaire, pour nous, c'est un vrai bâton merdeux."  Le Monde du 19 11 2012  http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/11/19/l-elysee-vigilant-face-aux-mobilisations_1792764_823448.html   

 

 

Alors, oui, Monsieur le Maire, mes chers collègues, quand allez-vous enfin lâcher ce « bâton merdeux » de NDDL ?

 

Je vous remercie de votre attention."

 

Question d'actualité* : doit être envoyée le mardi pour le conseil municipal du vendredi au cabinet du Maire. (Seul le prononcé fait foi)

 

"Le groupe Vinci s'égare dans la forêt de Khimki" 

 

  http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/11/19/l-elysee-vigilant-face-aux-mobilisations_1792764_823448.html

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RFI NDDL "French farmers greens allies rising opposition Notre-Dame-des-Landes airport Nantes"

6 Décembre 2012 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes

Lire l'article sur le site de RFI

 

http://www.english.rfi.fr/france/20121205-French-farmers-greens-allies-rising-opposition-Notre-Dame-des-Landes-airport-Nantes

 

Report: France -

Article published the Wednesday 05 December 2012 - Latest update : Wednesday 05 December 2012

 

 

French farmers join environmental activists in protest against Notre-Dame-des-Landes airport

 

By Mike Woods in Notre-Dame-des-Landes

 

 

The French Prime Minister's plan to build a new international airport near the western city of Nantes is facing growing opposition and increased media attention. RFI visits the contested countryside near the small farming community of Notre-Dame-des-Landes.

 

 

Barricades, anti-airport graffiti and security checkpoints mark the drive into an otherwise typical stretch of countryside. Police helicopters hover above day and night, while on the ground, squatters from around France and abroad circulate in camping cars or walk with their dogs between the various campsites.

 

Tensions between occupiers and security forces have calmed follow two high-profile evictions in October and November. The first eviction led thousands of protesters to arrive on 17 November in support of the long-running campaign against the Socialist government’s plans for a Great Western Airport to be built here: 13,500 according to the police, 40,000 according to the organisers.

 

“When it was just the farmers, politicians and local people, we felt alone in the countryside in the far west of Europe,” says Isabelle Loirat, a Nantes city councillor with France’s centrist MoDem party and co-president of the group of elected officials opposed to the airport. “It changed when those young people arrived. First, the opposition started to be very different, and then the media became interested.”

 

Since mid-October, the number of occupiers has grown from 150 to as many as 500 at any given time. Today, they appear ubiquitous on the roads, in the fields and in the woods, building tents and cabins. “We respect their way of fighting,” says farmer Marcel Thébault. “The violence comes from the police and not from the young people, and now the relationship is very good between the young people and the farmers.”

 

Marcel and his wife Sylvie expect a court to order them off their land by the year’s end, so that AGO-Vinci, the public-private partnership charged with developing the airport, can begin converting their land in January. As the date approaches, the occupiers and farmers have grown closer. “Since October, some of them have set up around here,” says Sylvie. “We showed them a few places where they could build some cabins or set up a camper. ”

 

“For me, squatter isn’t a pejorative term, since we’ll all be squatters in January,” says Sylvain Fresneau, a fifth-generation dairy farmer and president of the group of farmers resisting the airport. Like the Thébaults, Fresneau has refused to negotiate a buy-out deal with AGO-Vinci. “We have good relations. Even though there are so many of them, they’re clean and respectful.”

 

Fresneau has lent the occupiers a shed usually used for farm equipment for use as a meeting place and workshop, as they reorganise and build new cabins. Inside, dozens of activists mill about between mountains of clothing, food and medical supplies sent by more than 100 support committees across the country. A meeting room has been converted into an infirmary, and the walls are notice boards announcing upcoming assemblies. Loudspeakers relay bulletins from Radio Klaxon, a pirate station that broadcasts information across the area.

 

“What’s happening here is extraordinary,” says Cyril Bouligand of the regional Farmers' Union, who works with the occupiers and other opposition groups. “Many battles have come together. We’re not looking for compromises. We want real dialogue, and not the false arguments Jean-Marc Ayrault has been giving for 10 years.”

 

 

The ‘Ayraultport’ and ‘Zad

 

 

The airport is so closely associated with France’s current prime minister and former mayor of Nantes, Jean-Marc Ayrault, that opponents call it the “Ayraultport”. First proposed in the early 1970s, the idea remained dormant until the 2000s, when Ayrault championed the project as part of a plan for the economic development of the Nantes region. As the scheduled building date approaches, the project’s critics, including the Green party, the Socialists’ coalition partners in the national government, are calling on the Socialists to explain the economic and environmental logic of spending 600 million euros to convert 1600 hectares of rural land into an airport for a city that already has one.

 

“It will have even wider consequences,” says Fresneau. “More farms will have to move to develop infrastructure, roads and traffic. These consequences haven’t been considered.”

 

With media attention now focused on Notre-Dame-des-Landes, Ayrault has pledged to form a commission to reopen talks on the airport. It is unclear what the commission will be able to accomplish, since the Socialists are determined to proceed with construction plans, and the opponents say there is no room to negotiate about a project that councillor Loirat calls “completely stupid”.

 

“Even if we have different means, we’re all united in saying the airport is useless and unnecessary,” she says. AGO-Vinci argues the current Nantes airport is heavily congested and too close to the city, while opponents claim it could be expanded and modified. They also say economic development could be encouraged in a less costly way by boosting traffic at other regional airports in Rennes, Brest, Dinard and Lorient, all currently operating at reduced capacity.

 

The opposition’s combination of political, legal and popular pressure on the project’s developers has taken on an added dimension with the squatters’ territorial occupation of the so-called Zad. Officially standing for Zone d’Aménagement Différé, the legal term for a geographic area marked for a developing project like the airport, the acronym itself has been renamed the Zone à défendre, or the zone to be defended. Along with the occupation comes the squatters’ own critique of the Socialists’ determination to bring the project to life.

 

“We often say that we are not only against an airport, but the world that goes with it,” says a man calling himself Camille, a common French name which is used by some of the occupiers to speak collectively. “A few leaders decide for everybody what’s going to be on this territory, and the people who live here cannot decide what they want for their own lives. They try to pass that off as democratic, but the people at the bottom have no power and basically have to shut up, in their opinion.”

 

Others are more open to speaking of their personal motivations, including Patrick, who came from Brest in Brittany after seeing the violence of the most recent eviction. “I don’t think I could vote again in my life,” he says, chopping carrots and turnips in the makeshift kitchen in Fresneau’s shed. “I voted for Francois Hollande, and it makes me sick to have done this, because it’s a Socialist government that ordered the police to be so violent.”

 

The chestnut grove

 

Patrick refers to the early morning eviction of 23 November, when 500 police dismantled the cabins built during the previous week’s mass demonstration in an operation that Interior Minister Manuel Valls likened to “stopping a cyst from growing”. Police dismantled the squatters’ structures in a handful of locations, including the Chestnut Grove, a woodlot near the geographical centre of the area zoned for the airport.

 

“It was a strange moment,” says Igor, walking across a patch of torn-up ground and damaged woodland after agreeing to act as a guide to the emblematic site of the occupation. “Some people were speaking with cops, others were running because of the tear gas. There are tensions between us and the cops, and the result is here.”

 

Further into the Chestnut Grove is a collection of eight cabins containing dormitories, showers and food supplies, where sixty activists are finishing a day’s carpentry work and preparing to spend the night. The site is a veritable fortress, encircled by forty-five tractors lent by local farmers in the week that followed the previous eviction. “One tractor from each farmer”, according to Marcel Thébault.

 

Igor himself arrived from southern France in mid-November, drawn by the environmental activism of the occupation. “People see what happens here and they understand that we’re not terrorists,” he says with a laugh as he gives a tour of the cabins, which are built with recycled materials and heated by natural means. “We want to change the patterns of this absolutely crazy society. This airport is not a sustainable project. If we want to fight it, we have to prove it’s possible to live in a different way, and this is what is happening here.”

 

The cabins sit on private property with the permission of the landowners, but were erected without building permits, leading the police and AGO-Vinci to submit a request for a third eviction, on which a court will make a decision next Tuesday. Although the wall of tractors and a heavily-barricaded service road make for difficult access, security forces could begin removing the Chestnut Grove’s cabins as early as the following morning.

 

So far, such evictions have made Notre-Dame-des-Landes headline news across the country, drawn increasing numbers of occupiers and strengthened links between the squatters and the farmers, who are determined to stay put. “We cannot fight and look for another farm,” says Marcel Thébault. “We can do one or the other, but not both. So today, we have not looked for another farm".

 

“If we fight, the main reason is not because it is our farm and because we have put in so much work here. It’s difficult to leave a farm, but we could do it if the project was good. But on every level, [this airport] is bad. Also, we are so many together to fight this project. So, we stay.”

 

Mike Woods - RFI

 

tags: Airport - Ecology- France- Nantes- Notre-Dame-des-Landes - Protests- Reports

 

 

By Mike Woods

 

A French government project to build a new airport on rural land near the western city of Nantes has met growing resistance from farmers, residents, politicians and activists. As public debates continue over the airport’s potential economic and environmental impact, recent weeks have seen an increasing number of opponents occupying the land. RFI went to Notre-Dame-des-Landes to meet some of the protestors.

 

 son 1: http://www.english.rfi.fr/france/20121204-airport-squatters-notre-dame-des-landes

 

 

son 2 : http://www.english.rfi.fr/france/20121205-protest-grows-against-new-french-airport-notre-dame-des-landes-near-nantes-part-2 

 

A28 RPT FRA Airport squatters 1 04/12
(03:54)
                       
A32 RPT FRA Airport 2 Farmers 05/12
(04:03)

 

http://www.english.rfi.fr/france/20121205-French-farmers-greens-allies-rising-opposition-Notre-Dame-des-Landes-airport-Nantes

 

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"Les irréductibles de Notre-Dame-des-Landes" Le Nouvel Obs 06 12 2012

6 Décembre 2012 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes

 "Les irréductibles de Notre-Dame-des-Landes"

 

Louis Morice - Le Nouvel Observateur du 6 Décembre 2012

 

Les-irreductibles-de-NDDL-Nvl-Obs-06-12-12.JPG 

"De gauche à droite, six opposants au projet d'aéroport :

Eric Pétetin, dit Pétof, l'anar catho,

Isabelle Loirat, conseillère municipale Modem de Nantes,

Elise, mère de famille dans une commune voisine,

Dominique et Cyril, éleveurs, de la Confédaration paysanne et

Estelle, animatrice sociale lorientaise.

 

Photos Yohann Rousselot pour le Nouvel Observateur 

 

 

 

NDDL-Nvl-Obs-06-12-12-Duffle-coat-et-carre-Hermes-phto-Jo.JPG 

 

 

 

"Quand le soleil d'hiver décline sur le bocage, tout se fige sur la ZAD. Dans un V parfait, un ULM entouré par un vol d'oies sauvages traverse le ciel. Intense instant de communion. Duffle-coat bleu marine et carré Hermès, Isabelle Loirat, conseillère municipale Modem de la ville de Nantes, hostile à l'aménagement programmé, se sent à sa place. "On a tous à apprendre les uns des autres." Confondatrice du CéDpa, collectif d'élus opposés au projet, elle ajoute : "Ce n'est pas qu'un problème de riverains, c'est un projet de société."

La nuit tombée, beaucoup se retrouvent à la Vache Rit, le QG des protestataires...."

 

Louis Morice - Le Nouvel Observateur 06 06 2012.

Photo Yohann Rousselot

 

 

 

 NDDL Nvl Obs 06 12 12 Duffle coat et carré Hermès

 

 

 

 

 C'est vrai ça, il n'y a pas que des "opposants anarchistes d'extrême gauche au visage masqué", c'est la diversité !

 

Ciel de NDDL 30 11 12Dans le ciel de Notre-Dame-Des-Landes le 30 11 2012.  Photo I.L. 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Energies, EPR, on en est où ?

4 Décembre 2012 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Economie - Energies

 

Energies, EPR, on en est où ?

 

Depuis le mail fatal, "Atomic Anne" a perdu ses soutiens et son job chez AREVA, remplacée par Luc Oursel fin juin 2011.

 

Les otages ne sont pas revenus. On dépend toujours autant de l'uranium (pas produit en France). 

 

Et voilà qu'EDF nous annonce pour Noël que l'EPR de Flamanville va finalement coûter 8,5 Milliards et pas 3 Milliards comme annoncé au départ par les promoteurs. Non, 5 Milliards ce n'est plus le coût total de l'EPR mais le dépassement des coûts de construction, le simple SURCOUT de l'EPR en 2012. Et rien ne dit que ça s'arrête. A suivre en 2013 et 2014 dans la presse et sur vos factures d'énergie quand on vous expliquera que tout ça "c'est normal", la hausse du prix de l'électricité ou du gaz, c'est normal, c'est parce que c'est indexé sur" je ne sais quoi, c'est "pour développer les énergies renouvelables qui ne sont pas rentables" et patati et patata. C'est surtout indexé sur des mauvais choix stratégiques, industriels, énergétiques, politiques.

 

8,5 Milliards engloutis dans un seul EPR qui n'iront pas dans les investissements vers les énergies non fossiles et renouvelables.

 

C'est une des caractéristiques de l'EPR, ce type de problèmes, AREVA connaît les mêmes difficultés liées aux surcoûts et retards de l'EPR d'Olkiluoto en Finlande.

C'est à cause de tels déboires que des fonds souverains comme celui du Koweït sont apparus pour entrer au capital d'AREVA à la recherche désespérée de fonds.

 

Après on dira que la France n'est pas assez compétitive. On voit bien que ce n'est pas qu'un problème de coût du travail.

 

 

Encore un beau projet certainement "créateur d'emplois, de développement économique", un beau projet de réacteur nucléaire ultra moderne que ces opposants écolos qui veulent "revenir à la bougie" n'avaient encore pas bien compris. Un beau projet certainement soutenu au départ par un maximum d'élus, des "grands" élus majoritaires, démocratiquement élus, vainqueurs aux élections. Mais ce n'est pas pour cela qu'ils ont du nez ou raison.   

 

"La relance du nucléaire, comme la gestion du développement de l'EPR - les chantiers menés par Areva en Finlande et EDF à Flamanville (Manche) accumulent retards et surcoûts- figurent également en haute place dans l'agenda de M. Oursel."

20 Minutes 25.07.2011.

 

 

  

 

Chronologie de l'EPR 2003- 2009 par Catherine Gouëset publiée le 10 11 09 sur l'Express.fr (A lire)

 

ou http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/les-deboires-de-la-filiere-nucleaire-epr_827186.html 

 

" Le Niger et nous, relations enrichies à l'uranium" 19.06.2010

 

"Atomic Anne atomisée par un mail fatal" 16.02.2009

 

"Energies fossiles, poids lourds de l'économie et Devinette Economie" 09.03.2011

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