Nantes NDDL 10è aéroport français, dossier européen et l'Etat envisage de transférer aux régions ses plateformes
Fréquentation des principaux aéroports en France en 2012
Source : Les Echos 18 02 2013 page 26 "L'Etat envisage de se désengager de plusieurs de ses plates-formes" (article partiellement en ligne)
N° 1 : PARIS ROISSY CHARLES DE GAULLE : 61,56 Millions de passagers par an
N° 2 : PARIS ORLY : 27,23 M
N°3 : NICE COTE DAZUR : 11, 19 M
Moins de 10 Millions de passagers par an :
N°4 : LYON SAINT-EXUPERY : 8,45 M
N°5 : MARSEILLE PROVENCE : 3,30 M
N°6 : TOULOUSE BLAGNAC : 7,56 M
N°7 : BALE-MULHOUSE : 5,35 M
Moins de 5 Millions de passagers par an :
N°8 : BORDEAUX : 4,43 M
N°9 : BEAUVAIS : 3,83 M
N°10 : NANTES ATLANTIQUE : 3,63 M
"L'Etat envisage de transférer aux régions le foncier de certains de ses aéroports d'intérêt national"
"Sont décentralisés les aéroports de moins de 5 Millions de voyageurs par an"
"L'Etat envisagerait de remettre gratuitement aux régions le foncier des aéroports de Bordeaux, Montpellier, Strasbourg et, théoriquement, de Nantes. Ce dernier peut poser problème puisqu'il doit fermer à l'ouverture du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes."
Lors de la décentralisation de 2004-2005, 150 aéroports ont déjà été transférés aux collectivités locales.
A noter : la prudence de la région Aquitaine : " la région reste pourtant prudente, l'arrivée de la LGV devrait lui faire perdre 1 million de passagers et si les infrastructures sont suffisantes pour accueillir 5 à 6 M de voyageurs, elle pourrait avoir à payer 6 M d'euros pour traiter les eaux pluviales."
Et en Languedoc-Roussillon, "la région veut mettre cette plateforme de Montpellier en réseau avec Nîmes, Béziers, Carcassonne et Perpignan".
Tandis que chez nous, la région Pays de la Loire appuyée par les autres collectivités locales refuse d'évoquer la concurrence TGV et la mise en réseau des plateformes déjà existantes, s'entête à vouloir construire un aéroport sans desserte ferroviaire ou transport en commun, va jusqu'à déployer en ce moment des sommes considérables d'argent public (900 000 euros + 300 000 euros pour faire de la publicité partout (presse locale France 3, Ouest France, Presse Océan, 20 Minutes du 22 02 2013, gares etc.) pour un projet d'aéroport à NDDL et des dessertes uniquement routières sur un territoire à plus de 90 % en zones humides. etc. Alors que Jean-Marc Ayrault vient d'adresser une lettre de cadrage à tous ses ministres pour leur rappeler que 2013 devait être une année écolo et de transition écologique.
Un espoir : "le dossier Notre-Dame-Des-Landes est maintenant européen" (blog de Sandrine Bélier, eurodéputée) et "Notre-Dame-Des-Landes : Bruxelles se saisit du dossier"
(Ouest France)
"Au moins quatre infractions au droit européen
Des infractions, il y en aurait au moins quatre, note l’eurodéputée".
"Ainsi au niveau de la procédure d’évaluation environnementale, il n’a pas été proposé de solution alternative. Par ailleurs, le dossier ne comporte pas d’évaluation indépendante, l’Etat étant ici juge et partie.
Une deuxième infraction, si elle est avérée, porterait sur la présentation morcelée du projet (aéroport, route, loi sur l’eau, etc.), qui empêche de prendre la pleine mesure des enjeux.
Deux autres infractions supposées visent le non-respect de la directive 4 sur l’eau, et le non-respect de la directive habitat et espèces protégées. Les réseaux naturalistes ont répertorié 28 espèces protégées par l’Europe."
Pourvu que l'Europe ne nous déçoive pas !
Pourvu que la Commission du dialogue sur NDDL, le Comité scientifique,la commission agricole sur NDDL et le président de la République ne nous déçoivent pas !
Liens :
http://sandrinebelier.wordpress.com/2013/02/19/nddl-le-dossier-est-maintenant-europeen/ (19 02 2013)
http://www.ouest-france.fr/dossiers/actualite_-Notre-Dame-des-Landes.-Bruxelles-se-saisit-du-dossier_2132173-2165881_dossiers.Htm (20 02 2013) cliquer pour voir si vous aussi vous tombez sur la nouvelle pub sur l'aéroport en allant lire cet article...
http://www.latribune.fr/static/hebdo/TRIBU_SUPPL_2_20130222.pdf "Rennes Ville à grande vitesse" (22 02 2013)
Ces villes transportées par la gratuité - Marianne 9 février 2013
Faut-il rappeler les hauts cris poussés par la majorité nantaise lorsque nous avons proposé la gratuité des transports aux Nantais en 2008.
Pas la peine de dire - comme pour la retransmission sur Internet du conseil municipal de Nantes - que l'idée vient de vous Mme JR, personne ne vous croira.
Bien sûr, les contraintes dans une ville de 300 000 habitants sont sans doute différentes. Quid des non-Nantais, des touristes etc. ? Mais c'est heureux que des villes de taille moyenne puissent ouvrir de nouvelles voies qui peuvent ensuite être reprises par des capitales européennes comme Tallinn. Mais l'idée, l'éthique, le service rendu aux jeunes en particulier et à toute la population restent les mêmes. Maintenant on commence à avoir un retour sur expérience. Ceux qui disaient que les impôts augmenteraient, qu'avec "les transports gratuits" viendraient les "transports pourris" et qu'on ne pourrait plus financer d'investissements, que la délinquance et les dégradations augmenteraient, en ont pour leurs frais ! La mesure est financée par le "versement transport" des entreprises, et ce versement peut même être supérieur au financement de la gratuité auquel cas il convient de mettre des guillemets au "coût " de la gratuité. La fréquentation des transports en commun augmente, les investissements ont continué, on observe même un mieux-être des chauffeurs. Et l'idée dépasse les clivages, les équipes municipales ayant mis en place cette solution étant plus que diverses.
NUMERO SPECIAL MARIANNE N° 825 du 9 au 15 février 2013
QUESTIONS D'ETHIQUE L'ARGENT FOU
/ IV. Comment le redistribuer ?
"Inspirée par les villes pionnières de Gap et de Châteauroux, Aubagne a franchi le pas. Pari gagné : trois ans le lancement des lignes de bus en accès libre, la ville attend un tram pour 2014. Gratuit, bien sûr !" PAR HERVE NATHAN
"Ces villes transportées par la gratuité"
"Il y a des endroits en France où monter dans le bus, c'est simple comme bonjor. Pas de ticket à acheter [même en première mondiale], pas de forfait hebdomadaire, mensuel,, annuel, quotidien, de tourisme ou de résidence, de senior, ou de scolaire, encore moins de carte à présenter devant un lecteur de puce plus ou moins réveillé. On monte à bord, on va où nos affaires nous appellent, on descend. Merci. Au revoir.
A Aubagne, et dans sa communauté d'agglomération de l'Etoile, la gratuité n'est pas discrète. Les bus blancs sont barrés d'un énorme slogan : "Liberté, égalité, gratuité !" Daniel Fontaine, maire communiste de la ville, a été rélu sur cette promesse en 2008 avec une majorité plurielle, de l'extrême gauche au MoDem. L'idée lui était venue en allant étudier l'accès libre aux transports en commun à Gap et Châteauroux, villes pionnières (elles sont maintenant une vingtaine dans l'Hexagone), et pourtant gouvernées à droite ou au centre !. "Les jeunes me disaient : "M'sieur le Maire, ça se fera jamais". On l'a fait en 2009, ils ont été époustouflés, ils me remercient encore aujourd'hui dans la rue..."
Boom des passagers
Le gratuit "refait société", selon le maire : "Il n'y a plus de Rmistes réputés "pistonnés", plus de jeunes dits "fraudeurs", de vieux "chouchoutés". Les transports sont un outil à disposition de toute la population." Le bus égaliserait les conditions, comme on aurait dit aux Etats généraux de Versailles. A Aubagne, la démonstration qu'"un autre monde est possible" - au moins en matière de transports urbains - donne toute sa dimension. La communauté d'agglomération rassemble plus de 100 000 habitants, sur une zone étendue et fragmentée par les collines, proche de la puissante Marseille.
En trois ans de gratuité, le nombre de passagers transportés a augmenté de 178 % (4,8 millions de personnes par an). Et c'est le "versement transport" (1,08 % de la masse salariale à Aubagne) des entreprises, nombreuses sur le territoire, qui la finance grâce aux 2,2 millions d'euros récoltés. La somme dépasse même le "coût" de la gratuité, estimé à 1,6 million. Le Medef râle bien un peu. Mais à Marseille, où les passagers participent au prix du ticket, la taxe patronale est encore plus élevée, et les entreprises font la queue pour s'installer sur les zones industrielles de la communauté d'Aubagne. "La municipalité dominée par les communistes a su jouer de l'impéritie des Marseillais" , s'amuse un banquier du cru.
Le maire voit plus loin. Bientôt, une ligne de tramway devrait traverser l'agglomération, puis une autre de tram-train. Plus étonnant encore, les édiles d'Aubagne ont organisé cette gratuité avec un groupe privé, Véolia, qui avait auparavant la délégation de gestion du réseau (payant). Le géant des transports qui règne en maître sur les Bouches-du-Rhône n'a pas trop hésité à tenter l'expérience.Daniel Fontaine en conclut avec optimisme qu'"une multinationale peut travailler avec une collectivité locale pour une gestion progressiste..."
Bonheur des chauffeurs
L'édile charmeur pratique les fausses confidences ("Je devrais pas vous le dire..."). Mais il le dit quand même : le principal avantage de la gratuité, c'est la baisse drastique de la délinquance dans les transports de l'agglomération, et l'absence quasi totale des grèves de conducteurs, cauchemar des élus. On n'aurait constaté en trois ans que trois caillassages de bus. A comparer avec les "massacres" marseillais. On aime dire, à Aubagne, que des chauffeurs de la Régie des transports marseillais (RTM) posent leur candidature pour pouvoir travailler ici dans des conditions plus sereines.Yvette, qui conduit un TaxiBus, rencontrée près du "lieu d'échange" où l'on passe du train au bus et vice-versa, ne cache pas sa satisfaction : "Pas de monnaie à rendre, pas de caisse à surveiller, pas de confrontation avec les resquilleurs. On conduit les gens, et on a le temps de leur parler..."
Ni flic, ni encaisseur : voilà le bonheur du chauffeur. Avec la fraude, la délinquance, les incivilités, les agressions de toute sorte ont régressé, sinon disparu."Les jeunes sont toujours bruyants, dit un ancien Aubagnais, mais ça, on n'y pourra jamais rien. Mais on a gagné en respect..." Reste qu'Aubagne est une île entourée d'une mer payante.Il suffit de se rendre à la gare routière.Il y a les bus blancs, qui pour rien vous conduiront à La Bouilladisse, à 14 km au nord, et les bleus, ceux du conseil général. Ils vous emmènent à Marseille, à la même distance, vers l'ouest. Mais il vous en coûte 2 Euros. Deux heures de route, vers le nord, à Gap, inspirateur de l'expérience d'Aubagne. Ici l'hiver a la rigueur de la montagne. Lorsqu'il neige à 750 m d'altitude, ce n'est pas à moitié. Et, pour le gel, c'est pareil. Dans bien des villes françaises, quand tout vire au blanc, les bus restent sagement au garage.
Pas dans le chef-lieu des Hautes-Alpes. Ici, les autobus roulent presque par tous les temps. "Il faut au moins 15 cm de poudreuse pour qu'ils ne desservent pas les lignes" reconnait un Gapençais de rencontre sous l'Abribus. La "linea", comme on appelle ici le service public, est fidèle et gratuite. En 2005, la vieille maxime de Marx, "à chacun selon ses besoins", souvent regardée comme une ligne d'horizon très lointaine, s'est matérialisée dans ce coin de France au bord de la Durance, lorsque 40 000 Gapençais ont pu sillonner "à l'oeil" leur territoire aussi étendu que celui de Paris.
Les artisans de cette utopie concrète n'ont pourtant rien de révolutionnaires. M. le Maire, Roger Didier, est un affable radical de gauche, viré de son parti pour avoir conclu une alliance avec la droite dans une liste dite "d'intérêt général" ! L'adjoint aux transports, Dominique Meyer, appartient, lui à l'UMP. A les entendre, la gratuité ce serait d'abord une bonne affaire."Cela ne coûte pas si cher que cela, affirme Roger Didier. "La recette de la billetterie ne nous rapportait que 80 000 euros par an, une misère. Parce que 80 % des usagers - les scolaires, les personnes âgées, les RMIstes - étaient dispensés de payer. On a économisé presque autant en évitant les frais de billetterie, l'investissement dans la monétique, les contrôles..." Ce n'est pas cher et cela peut rapporter gros. L'argent qui finance les 35 bus gapençais provient là aussi des entreprises. La loi permet à cette ville de moins de 50 000 habitants de percevoir jusqu'à 0,5 % de la masse salariale de toutes les sociétés de plus de neuf salariés, administrations comprises. A cette manne - 1,7 million d'euros - s'ajoute une subvention de la commune de 800 000 €. C'est cher ? Pas selon les élus, pour qui la gratuité, au contraire, a permis à la ville de rénover entièrement le parc de bus, afin d'éviter l'effet "c'est gratuit, c'est pourri". La mort des tarifs s'est donc accompagnée d'un renouvellement des matériels. Sans lésiner. "On a acheté des bus neufs, alors que, au temps du payant, on les prenait d'occasion" explique Dominique Meyer.
En sept ans la distance parcourue par les bus a bondi de près de 40 %, mais la billetterie ayant disparu, on ne connait pas l'évolution exacte du nombre de passagers transportés. D'autant plus que de nouvelles dessertes ont été créées, permettant à plus de salariés de rejoindre leur lieu de travail.
"La gratuité fait naître des revendications de la part des habitants qui se jugent mal desservis..." observe l'édile. Il a donc fallu mettre des limites et instituer un ticket modérateur : pour réserver un TaxiBus vingt-quatre heures à l'avance dans un lieu excentré, il vous en coûtera le "prix symbolique" de 1 Euro. Dernière trace de ce qui s'appelait la tarification."
Hervé Nathan - Paru dans Marianne N°825 du 9 au 15 février 2013
La Ville de Nantes envisage des "chantiers d'insertion" ou travaux d'intérêt général pour les jeunes Nantais
Il y avait dans les annexes des groupements de commandes du conseil municipal de Nantes du 8 février 2013 un dossier inhabituel intitulé "Annexe 1 - Convention constitutive d'un groupement de commandes pour la mise en place d'une expérimentation "Chantiers découverte et remobilisation" dont voici quelques extraits car ils soulèvent un certain nombre d'interrogations restées sans réponse. Ces documents ont été envoyés par Internet le vendredi soir 25 janvier puis remis sur table en Commission Finances, Personnel et Affaires générales le 29 janvier.
"Entre les soussignés :
La Ville de Nantes représentée par Mme Johanna Rolland, adjointe au maire - déléguée à l'éducation et à la jeunesse et Nantes
Et Nantes Métropole représentée par Jean-Pierre Fougerat (suppléant de Jean-Marc Ayrault) à l'Assemblée nationale)
Et "Nantes Habitat"
Il a tout d'abord été proposé ce qui suit :
"Compte tenu de l'aggravation de la situation des jeunes depuis plusieurs années, de la montée du chômage dans les quartiers populaires et des constats d'une certaine réticence pour certains jeunes en difficultés d'entrer en relation avec les services existants, la Ville de Nantes a proposé à ses partenaires d'initier une nouvelle forme d'action destinée à aller vers ces jeunes non engagés dans un parcours d'insertion sociale et professionnelle"
Les partenaires sont : CG 44, Nantes Métropole, Etat, Mission locale Nantes métropole, agence départementale de prévention spécialisée (ADPS)
Le dispositif des "chantiers découverte et remobilisation" repose sur la réalisation par les jeunes de missions de travail rémunérées, et la mise en oeuvre d'un accompagnement socio-éducatif individuel et collectif renforcé et la mise en relation avec les structures d'accompagnement de droit commun"
"Lancée en 2013, cette expérimentation concernera environ 35 jeunes nantais résidents prioritairement dans les quartiers suivants :
- Bellevue - Bouderies
- Breil-Dervallières
- Nantes Nord
"Les missions de travail auront comme point commun la réalisation d'activités à caractère d'intérêt général". Ces chantiers se rapporteront notamment au cadre de vie et à l'environnement, ainsi que toute activité relevant des champs de compétences de la Ville de Nantes, Nantes Métropole et Nantes HAbitat."
"s'adresserait aux jeunes les plus éloignés de l'emploi et des dispositifs de droit commun." (annexe 1 manquante)
"Périmètre du marché" : les "chantiers découverte" sont ouverts aux jeunes garçons et filles agés prioritairement de 16 à 21 ans, sortis du système scolaire sans qualification, habitant les territoires prioritaires désignés et non engagés dans un parcours d'insertion sociale et professionnelle".
"La durée d'un chantier type est de 4 semaines) Chaque chantier est composé de deux semaines consacrées à la réalisation de travaux rémunérés et deux semaines consacrées à la participation à des activités socio-éducatives, entretiens individuels de suivi et mise en relation avec les structures d'accompagnement de droit commun". L'accompagnement des jeunes pourra éventuellement se maintenir au-delà de cette période, si nécessaire.
Les jeunes sont salariés, rémunérés sur la base du SMIC horaire pendant les deux semaines au cours desquelles ils réalisent des missions de travail.
La ville de Nantes assure le pilotage de la démarche d'expérimentation."
"L'adhésion initiale au groupement [de commandes] résulte de l'initiative spontanée de chacun des membres."
Comment ces 35 jeunes sont-ils sélectionnés ? Sur quels critères ? Qui décide ?
Qui donne les renseignements sur la situation sociale ou économique de ces jeunes ?
Quid de l'adhésion ou du consentement des jeunes ? Peuvent-ils refuser ?
Alors que la commission se terminait, personne n'avait présenté ni même évoqué cette nouvelle expérimentation. Quelques questions simples sont restées sans réponse, personne ne savait, personne ne pouvait expliquer cet étrange "groupement de commandes", personne n'avait entendu parler de ces fameux "chantiers d'insertion." C'est pourtant bien la majorité qui a accouché de cette idée et l'a rédigée noir sur blanc. Finalement le document a disparu entre la commission et la version finale du dossier du conseil. Rarissime. Pourquoi ? Ces "chantiers d'insertion" reviendront-ils lors d'un prochain conseil ? Il nous a été répondu que oui vendredi au conseil municipal. A suivre. M'étonnerait que Mme JR se fasse piquer sa super proposition par qui que ce soit d'ici là ...
Nantes ferait bien le téléphérique sur la Loire mais n'ose pas le dire
Vous savez combien nous sommes attachés à notre projet de téléphérique (transport urbain par câble aérien) pour franchir la Loire. Nous guettons tous les signaux depuis 5 ans qui témoignent de l'avancée (ou pas) du projet. Rappelons que nous revenons de très très loin sur ce dossier. Après avoir essuyé sarcasmes, contre-arguments, refus catégorique etc. nous avons vu l'idée faire son chemin, lentement à Nantes, plus rapidement ailleurs, validée à New York puis à Londres où deux projets ont été décidés et menés à leur terme en moins de temps que la durée d'un mandat municipal français.
Lorsqu'un téléphérique a fait son apparition discrète dans l'iconographie du projet "Nantes 2030" porté par Nantes Métropole, nous avons souri et nous sommes dit "Tiens, tiens, ils ne sont plus contre... "
En décembre, on pouvait lire devant les points presse cette manchette de Ouest France.
Ouest France 14 12 2012
Puis nous avons retrouvé cette image de téléphérique sur un nouveau site intitulé "Nantes aujourd'hui demain" ouvert il y a quelques jours par la majorité et qui ressemble fort à une entrée en campagne municipale.
Et ce matin lorsque le numéro de février de Nantes Passion (magazine mensuel du maire) est arrivé sur les bureaux, accompagné d'un énorme supplément de 69 pages diffusé à plus de 180 000 exemplaires (beau papier, photos couleurs) intitulé "Nantes aujourd'hui demain" quelle ne fut pas notre surprise de retrouver cette image de téléphérique rouge dès le sommaire, (où le mot emploi est absent) puis à la fin du document à la page "Nantes demain",Et jusqu'à la rubrique "Nantes après-demain" sur le site du même nom. Tout ceci n'est bien sûr pas anodin, et ne relève pas du hasard, chacun connait l'importance du choix des photos dans tout support de communication et nous sommes à la veille de la décision pour le franchissement de la Loire. Vous noterez que tous les projets ne sont pas traités dans le document, pas vu de pont transbordeur par exemple. Sur ce nouveau site, on voit aisément qu'il n'y a pas tant d'idées que cela pour "Nantes demain".
Alors Nantes s'apprêterait t-elle - après avoir perdu 5 ans - à faire le téléphérique, mais sans oser le dire vraiment ? Pourquoi ne pas le dire franchement ?
1er conseil municipal de Nantes sur Internet
Demain, le conseil municipal de Nantes sera retransmis pour la première fois sur Internet via le site nantes.fr. Nous approuvons, bien sûr, c'est une proposition que nous, élus MoDem, avions faite il y a tout juste un an, à l'occasion du débat sur l'économie numérique (conseil municipal du 27 janvier 2012) organisé par Jean-Marc Ayrault, alors maire de Nantes. Elle avait été acceptée par le maire.
Ouest France et Presse Océan avaient relayé l'information.
Au nom du mépris de la majorité PS en place pour les élus de "la proposition", nous sommes prévenus les derniers, moins de 48 heures avant, et encore à condition de pouvoir venir à une réunion à la mairie le mercredi après-midi, pas un mot dans les commissions préparatoires ni dans les délibérations, etc. alors que les élus de la majorité et la presse sont informés depuis lundi. On ne demandait pas une gerbe de fleurs, mais un mail ou SMS d'info aurait été bienvenu et plus correct.
Mais le pire c'est d'être venue à une réunion pour entendre une personne des services dire que ce n'était pas une de nos propositions et qu'elle croyait se souvenir qu'elle figurait dans le programme de JM Ayrault ("Nantes et Plus") en 2008 ! Non, mais, comme si nous n'avions pas vérifié avant de formuler notre proposition ?!
Ouest France 01 02 2012
Presse Océan 28 01 2012