Pour le "Résident" de la République Bayrou serait "l'ennemi public numéro 1"
" Impuissant face à la crise, le Président se réconforte en songeant à sa stratégie pour se faire réélire en 2012. Avec, en ligne de mire, François Bayrou, jugé le plus dangereux candidat de deuxième tour à l'Elysée.
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Le Figaro n’a jamais autant collé aux basques de l’extrême gauche. Au point de faire sa une un lundi matin sur Olivier Besancenot en dehors de toute actualité. En revanche, François Bayrou a beau virevolter, ferrailler, accuser, pointer, dénoncer le pouvoir personnel, le retour à l’ORTF, et la République des copains et les coquins, il ne recueille que silence et mépris de la part des pittbull de la sarkozie, qui, tel Lefvèbvre ce matin sur Europe 1, préfère traiter Fabius de rapace que de prononcer le signifiant maudit du Béarnais.
Quant au Figaro, il traite Bayrou « à la verticale », comme on dit dans les bureaux. Au mieux une brève…. Cette omission ne relève pas du hasard : ceux qui aiment Sarko sont priés de faire silence sur ce qui l’obsède. Sauf Alain Minc, qui, lui a sorti la Grosse Berha, traitant le patron du Modem de «Le Pen light» , dans la lignée de Maurras, Barres et même Pétain ! Mais si Kouchner peut traiter Pierre Péan d'antisémite, pourquoi se priver de qualifier Bayrou de pétainiste ?
Simple division du travail en réalité : on sait bien que le public naturel d'Alain Minc est confiné aux milieux intellectuels. En les alertant sur la nature soi-disant maurassienne du leader du Modem, l'homme qui souffle dans l'oreille des patrons s'essaie à une pédagogie ciblée tandis que les médias de masse font, eux, silence sur l'opposant numéro 1 à Sarkozy.
2012, comme retour à la politique
Car pendant que le quotidien conservateur cible le facteur, le Président, lui, pense à François Bayrou."
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Le Figaro n’a jamais autant collé aux basques de l’extrême gauche. Au point de faire sa une un lundi matin sur Olivier Besancenot en dehors de toute actualité. En revanche, François Bayrou a beau virevolter, ferrailler, accuser, pointer, dénoncer le pouvoir personnel, le retour à l’ORTF, et la République des copains et les coquins, il ne recueille que silence et mépris de la part des pittbull de la sarkozie, qui, tel Lefvèbvre ce matin sur Europe 1, préfère traiter Fabius de rapace que de prononcer le signifiant maudit du Béarnais.
Quant au Figaro, il traite Bayrou « à la verticale », comme on dit dans les bureaux. Au mieux une brève…. Cette omission ne relève pas du hasard : ceux qui aiment Sarko sont priés de faire silence sur ce qui l’obsède. Sauf Alain Minc, qui, lui a sorti la Grosse Berha, traitant le patron du Modem de «Le Pen light» , dans la lignée de Maurras, Barres et même Pétain ! Mais si Kouchner peut traiter Pierre Péan d'antisémite, pourquoi se priver de qualifier Bayrou de pétainiste ?
Simple division du travail en réalité : on sait bien que le public naturel d'Alain Minc est confiné aux milieux intellectuels. En les alertant sur la nature soi-disant maurassienne du leader du Modem, l'homme qui souffle dans l'oreille des patrons s'essaie à une pédagogie ciblée tandis que les médias de masse font, eux, silence sur l'opposant numéro 1 à Sarkozy.
2012, comme retour à la politique
Car pendant que le quotidien conservateur cible le facteur, le Président, lui, pense à François Bayrou."
Pour lire la suite de l'article sur Marianne.2.fr
(http://www.marianne2.fr/Bayrou-ennemi-public-numero-1_a177216.html)
Nous sommes en pleine campagne pour les élections européennes et tout le monde pense déjà à 2012 et aux Régionales de 2010 aussi.
Le "résident de la République" pense déjà à sa deuxième candidature.
Aie ! Je n'ai vraiment pas envie de revivre un 6 mai 2007.
Je me souviens que ce soir là je pleurais. Non ! pas ce président là ! J'avais suivi toute la campagne, j'y avais même participé activement, pas peu fière alors d'être qualifiée de "cheville ouvrière de la campagne de François Bayrou à Nantes", j'avais pris le temps de lire les programmes, écouté de nombreux discours comme celui de Marseille où Nicolas Sarkozy était allé cherché les voix de l'extrême droite avec les dents.
Au deuxième tour, je n'ai voté ni pour l'un ni pour l'autre. Et pas une seule fois je n'ai regretté. Je ne me suis pas abstenue non plus car l'abstention n'est pas civique. J'avais conservé un bulletin au nom de François Bayrou et j'ai tout simplement revoté pour lui au deuxième tour.
C'est vrai qu'il y a une sorte de black out du Modem de la part des responsables des partis politiques ou des médias qui rappelle singulièrement l'avant 1er tour des présidentielles 2007 lorsque pour eux Bayrou ne comptait pas, n'existait pas, jusqu'aux sondages bidonnés et aux directeurs de journaux qui rabâchaient qu'il n'y avait que deux choix possibles. Et le lendemain tout le monde s'arrachait les voix de Bayrou !
Pourtant il va bien falloir que chacun s'habitue. François Bayrou existe, bien enraciné dans le paysage politique. Le MoDem existe bel et bien, c'est même la 3ème force politique en France et compte des milliers de militants qui comptent bien faire changer les choses.
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