Des news du transport par câble
01/10/2010
L’engagement social de l’architecture n’est certes pas une nouveauté, mais ces nouvelles initiatives montrent une volonté d’engagement renouvelé. Affirmée ces dernières années par de nombreux architectes, cette nouvelle tendance a été peu relayée dans les médias. En ouvrant une exposition au grand public, le MoMA cherche à changer la donne. La plupart des projets présentés ont d’ailleurs déjà reçus des prix.
Les architectes mis à l’honneur dans l’exposition ne se fondent pas sur des théories utopiques et des concepts abstraits, mais font au contraire preuve de pragmatisme et de connaissance approfondie des problèmes locaux. Cette entreprise, en plus de trouver des solutions pratiques à des besoins concrets, a pour but d’agir directement sur les communautés, en utilisant l’architecture comme un outil, un instrument d’action. Véritable dialogue entre l’architecture et la société, les projets expérimentent de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies tout en proposant une nouvelle définition de la durabilité et en affirmant la responsabilité sociale et humaine de l’architecture. Comme le précise Glenn Lowry, le directeur du musée, les projets présentés «démontrent comment une intervention ciblée peut avoir un impact». Le projet d’exposition, qui lui a été proposée en pleine de crise économique et surtout sociale, s’est affirmée comme une évidence. “Small Scale, Big Change” annonce sans aucun doute le nouveau visage de l’architecture du XXIe siècle, une architecture à visage humain.
« Small Scale, Big Change: New Architectures of Social Engagement »
Du 3 Octobre 2010 au 3 Janvier 2011"
L’action de la municipalité menée dans le domaine de la mobilité durable (trophée du vélo, expérimentation d’une navette fluviale, chaucidou…) et les perspectives futures (présidence 2011 de la Communauté des Villes, organisation regroupant les villes qui accueillent des entreprises impliquées dans Ariane) devraient également lui permettre de réussir ce défi.
Comment la ville des Mureaux innove-t-elle en matière de déplacement ?
FG "Ensuite, la question des franchissements de Seine se pose. Nous avons démarré des opérations avec la navette fluviale. Plus de 10.000 personnes l’ont déjà utilisée. Nous venons également d’inaugurer aujourd’hui la première borne électrique pour nos véhicules municipaux.
Enfin, nous lançons des études sur l’usage de télécabines. Ce n’est pas qu’une idée en l’air, c’est une vraie réflexion.
Combien coûterait l’installation de télécabines ?
F.G : Un kilomètre coûte cinq millions d’euros soit quinze millions d’euros les trois kilomètres. Quand on sait combien coûte certaines routes, c’est une alternative crédible. Qui plus est, c’est un moyen de déplacement propre et qui peut transporter 22000 personnes à l’heure avec des fréquences toutes les deux minutes. (je pense qu'il s'agit plutôt de 2 200 pers à l'heure.IL)
Quel serait le circuit des cabines ?
F.G : Ce n’est pas défini mais, par exemple, de Meulan à la gare des Mureaux, c’est quelque chose qui pourrait se faire. On éviterait les soucis de stationnement et résorberait les problèmes de bouchons. Il faut se poser la question de savoir si pour traverser la Seine, on a nécessairement besoin d’un pont ou d’un bateau."