Madame Irma a dit : "Le comité scientifique qui sera mis en place dans le cadre de la procédure d'autorisation au titre de la loi sur l'eau VALIDERA LA METHODE DE COMPENSATION" !
La méthode de compensation choisie par AGO-VINCI pour compenser la destruction des zones humides à Notre-Dame-Des-Landes étant tout à fait expérimentale, non validée scientifiquement et aléatoire, elle a fait l'objet de centaines de contributions et remarques dans l'enquête publique "Loi sur l'Eau" de l'été 2012 c'est pourquoi les commissaires enquêteurs ont émis dans leurs conclusions automnales de fortes réserves et ont demandé qu'un comité scientifique indépendant soit constitué laissant ainsi le soin ou la responsabilité à d'autres de valider la méthode de VINCI.
Nous avons déjà appris par voie de presse que la première réunion de ce comité avait eu lieu à Matignon autour de Jean-Marc Ayrault.
Comment croire à l'indépendance pleine et entière de ce nouveau comité ? Alors que JMA reste, n'en déplaise à ses groupies locales, le premier porteur de ce projet depuis qu'il a été ressorti des vieux cartons dans les années 2000 sous Jospin.
Nous connaissons maintenant l'issue : "Le comité scientifique qui sera mis en place dans le cadre de la procédure d'autorisation au titre de la loi sur l'eau VALIDERA LA METHODE DE COMPENSATION" ! (de AGO-VINCI)
Source : "Dossier de presse Aéroport Grand Ouest PARIS Le 28 Novembre 2012 Contact @Nantes Métropole", page 14 /15.
Prédiction de Mme Irma ? Quel manque de respect pour les membres du comité et le travail qu'ils pourraient rendre dans quelques mois.
Allez, circulez, y'a rien à voir, les comités et commissions, c'est du flan, pour "calmer le jeu", que les medias aillent voir ailleurs, les conclusions sont déjà connues, pliées.
Un dossier local rédigé à Paris, mais avec un contact à Nantes Métropole ? La mutualisation va bon train.
Et la décision du tribunal qui tombe ce matin : autorisation de destruction des cabanes !
"Le tribunal des référés a rendu ce mardi matin sa décision de justice. Il autorise le préfet à intervenir pour la destruction des cabanes. Cependant, les occupants des cabanes, déclarés lundi comme résidents, sont couverts par la trêve hivernale et estiment d’autre part qu’il faudra une nouvelle décision de justice pour les expulser. Le propriétaire du terrain est mis hors de cause." Ouest France