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politique

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Que devient Cap21 ? Réponse de Corinne Lepage

7 Juin 2010 Publié dans #Politique

Mes chers amis


Je voudrais tout d'abord remercier au nom du bureau politique tous ceux qui ont participé aux travaux du Congrès le week-end dernier et qui ont contribué ainsi à son succès.

Nous venons de franchir à nouveau une étape importante dans la vie de notre mouvement en reprenant notre indépendance par rapport au Mouvement Démocrate et en nous engageant dans la voie de la refondation du pôle écolo-démocrate auquel nous aspirons depuis plusieurs années.

Les débats ont été riches et nous partageons tous la même volonté de rénover la et le politique en travaillant sur un projet ambitieux de transition écologique et démocratique dont les 4 pactes en débat constituent l'embryon.

Les nouveaux statuts nous permettent d'innover et de nous ouvrir à tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont envie de participer au débat d'idées, qu’ils viennent de la société civile ou d'autres formations politiques.

C'est une ère exaltante qui s'ouvre sur le plan politique, je souhaite que chacun d'entre vous puisse y participer selon son expérience, ses compétences, son temps. Il est indispensable que nous soyons présents sur le terrain, aux contacts de nos concitoyens, des ONG, des associations, des salariés, des jeunes, que nous soyons à l'écoute des plus fragiles, que nous les aidions, que nous agissions avec responsabilité et éthique.

Nous avons acté aussi de la possibilité pour nos équipes de travailler localement avec d’autres formations démocrates, écologistes, radicales, proches de nos valeurs. Nous avons notamment approuvé la possibilité d'avoir une plateforme de discussion avec Europe Ecologie dans l'esprit de la coopérative impulsé par Dany Cohn Bendit. Nous sommes ainsi favorables à la politique de la main tendue non au repli sur soi, la refondation de l'écologie politique autour de l'humanisme et du développement durable pourrait trouver écho auprès beaucoup de nos concitoyens à condition que nous sortions des schémas politiques traditionnels.

Malheureusement, nous nous heurtons à la stratégie de certains Verts qui consiste à refuser toute structure organisée autre que celle de leur propre parti au sein d’Europe Ecologie. Les déclarations de Jean-Vincent Placé, n°2 des Verts à l'AFP selon lesquelles «la structuration d'Europe Ecologie est un bide total et n'intéresse personne » traduisent le malaise actuel.

Dès lors, si nous souhaitons le succès d'une écologie politique autonome et ouverte, il est primordial que nous affirmions notre refus d'un tel mode de fonctionnement dans lequel la réalité n'a rien à voir avec la communication et encore moins avec l'espoir qu'avait suscité la démarche de Dany.

Nous sommes un parti ouvert et respectons la liberté de tous ceux qui pensent pouvoir travailler de l'intérieur de EE à un rassemblement. Mais, nous n'avons pas le droit à la naïveté et j'invite ceux qui feraient le choix de participer à la convention inter-régionale de ce week-end de se rappeler que CAP21 en tant que tel n'est pas invité et que les adhérents qui y seront ne pourront y parler qu'à titre individuel et pas au nom de CAP 21.

Le but de certains parait être de vider CAP21 de ses adhérents, ce à quoi ils ne sont évidemment pas parvenus mais surtout de retourner à une idéologie qui a confiné l'écologie politique en France à n'être qu'un très modeste supplétif du PS.

Un partenariat se construit dans la discussion, la confiance et la transparence pas dans l'ignorance.

L'enjeu écologique mérite mieux que cela.

Bien chaleureusement à chacun.

Corinne LEPAGE

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Réponse de François Bayrou aux rumeurs de changement de cap du MoDem

7 Juin 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Politique

 

 

 

Paris, le 4 juin 2010

 

Chers amis,

 

Depuis quelques jours, on entend un certain nombre de commentaires sûrement très bien intentionnés prétendant que nous préparerions un « changement de ligne », un infléchissement de notre action en direction de l'actuelle majorité, en forme de « retour ».

Cela mérite une mise au point claire et nette pour éviter rumeurs et intoxications.

 

Nicolas Sarkozy m'a invité à le rencontrer en privé au mois d'avril. Lorsque le président de la République m'invite, hier François Mitterrand ou Jacques Chirac, aujourd'hui Nicolas Sarkozy, je considère comme normal d'accepter cette rencontre. Je fais de même lorsqu'il s'agit du Premier ministre ou des leaders de l'opposition de gauche. La situation de notre pays est suffisamment grave pour que les responsables conscients des difficultés (ils ne sont pas si nombreux) acceptent d'échanger leurs points de vue, y compris de manière informelle et en toute liberté.

Cela s'impose d'autant plus dans les jours de crise que nous traversons. Devant ces difficultés, que j'avais prédites depuis longtemps, personne ne peut affirmer qu'il a la solution. Tout le monde cherche, tout le monde sait (ou devrait savoir) que nous allons vers des temps difficiles, et dans les temps difficiles il n'est pas inutile de réfléchir ensemble. Nous sommes en désaccord, parfois violent, c'est normal, c'est la démocratie, mais nous ne sommes pas en guerre civile. C'est le point de vue que j'ai toujours défendu et que je défends d'autant plus aujourd'hui.

Parler entre responsables, sans concessions et sans compromissions, pour moi, pour nous, c'est le b-a ba d'une démocratie de citoyens adultes. Je vous le dis clairement, je continuerai de le proposer, et de le mettre en pratique.

 

À ce titre, je revendique avec fierté que nous ayons ces derniers mois tendu la main à une partie de la gauche, social-démocrate, en espérant qu'elle oserait un jour affirmer son identité. Pour l'instant, cela n'a pas été le cas, mais nous avons eu raison de tendre la main et nous devons continuer à le faire !

Il n'y a pas de démocratie sans confrontation des idées et sans dialogue. Et la crise fait du dialogue une obligation.

Cette rencontre avec le président de la République a eu lieu au moment où trois dossiers étaient ouverts par le gouvernement : la burqa, les retraites, et les collectivités territoriales.

 

Sur la burqa, sujet épineux, mis en scène d'abord (ne soyons pas dupes) pour des raisons électorales, mais qui trouble beaucoup de Français, particulièrement de femmes, j'ai indiqué que le texte du gouvernement qui dit seulement qu'en France « nul ne doit dissimuler son visage dans l'espace public » me paraissait raisonnable. Si ce texte ne change pas, je le voterai. C'est aussi le sentiment de notre ami Abdoulatifou Aly, député de Mayotte, seul député musulman de notre Assemblée nationale. Nous sommes ainsi fidèles à notre ligne de conduite : quand une décision nous paraît acceptable, nous votons oui ; si elle ne l'est pas, nous votons non.

 

Sur les retraites, question très lourde (trente milliards d'euros de déficit cette année), j'ai indiqué qu'une réforme était indispensable. Certains disent que la réforme peut être évitée ! Pour moi, cette position est irresponsable. Donc, si la réforme proposée est raisonnable, je la soutiendrai. Dans le cas contraire, je ne l'approuverai pas.

Des financements nouveaux doivent être trouvés et mettre à contribution des revenus, notamment du capital, qui jusqu'à maintenant échappaient à la solidarité.

Il faut augmenter le nombre d'actifs par rapport au nombre des retraités pour que la charge soit supportable. Cela ne pourra se faire que par une politique qui permette de créer davantage d'emplois en France, par une reconquête de productions nouvelles ou de productions que nous avons laissé s'en aller. Personne n'en parle et c'est pourtant là la clé, la seule clé du problème des retraites, comme c'est la seule clé du pouvoir d'achat, ou de l'intégration par exemple.

Il demeure qu'il faudra travailler plus longtemps ! C'est le courage de le dire.

Comment y parvenir ? Faut-il faire glisser l'âge légal, progressivement, au-delà de 60 ans ? Pour moi, comme pour Dominique Strauss-Kahn, cet âge n'est pas tabou. À condition que soit traitée la question de la pénibilité de certains métiers, ce qui pour l'instant n'est pas fait.

Faut-il augmenter le nombre d'années de cotisations ? Cette solution qui a la faveur du PS et de certains syndicats n'est pas interdite non plus. Mais cela signifie que pour tous ceux qui ont fait ou feront des études, la retraite serait reportée bien au-delà de 65 ans. Les deux solutions ont leurs inconvénients : peut-être faut-il combiner les deux ? Nous en débattrons d'ici au 26 juin, date à laquelle le Conseil national arrêtera nos propositions. En attendant le débat dans nos rangs est ouvert à partir d'une note d'orientation que vous avez reçue il y a quelques semaines (cliquez ici).

En tout cas, je suis décidé à défendre le seuil (aujourd'hui fixé à 65 ans) où on peut faire valoir ses droits à la retraite sans décote même si l'on n'a pas le nombre de trimestres exigé. Ce « filet de sécurité » est très important, par exemple pour les femmes qui ont repris le travail après avoir élevé des enfants, ou pour ceux qui ont connu la « galère » du chômage, ou pour ceux qui ont travaillé à l'étranger, par exemple.

Il faudra enfin penser la vraie réforme, je devrais dire la vraie refondation des retraites, celle qui assurera l'équilibre sur le long terme et permettra à chacun d'adapter librement sa retraite aux conditions particulières de chaque vie professionnelle ou familiale. Pour nous, nous plaidons depuis dix ans pour un système de retraite à points, ou de comptes personnels, où chacun sait, à tout moment, où il en est. C'est le seul moyen, sur le long terme, d'assurer l'avenir de la retraite par répartition. J'ai été heureux de noter sur ce sujet des prises de position nouvelles, par exemple les déclarations de la CFDT. J'ai demandé au gouvernement de faire de cette réflexion sur une réforme à long terme, par exemple à l'horizon 2020 ou 2025, un chapitre important de sa proposition.

En tout cas, il n'existe pour moi aucune possibilité responsable et juste de ne pas faire de réforme. Il suffit, dans les rues de nos villes ou villages, de compter les retraités, de plus en plus nombreux, et les actifs, de plus en plus rares, pour voir que nous allons dans le mur. Et aller dans le mur, cela signifie, comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal baisser brutalement les retraites de 10 % ou de 15 %. Cela, je ne l'accepte pas et je ne serai pas complice d'une telle lâcheté.

Enfin sur les collectivités locales, j'ai combattu à la tribune de l'Assemblée nationale, et je continuerai à combattre le projet du gouvernement de faire élire les futurs conseillers territoriaux à l'actuel scrutin cantonal, ce qui serait la consécration du bipartisme, un recul de l'idée régionale, une renoncement insupportable à la parité et au pluralisme. Selon moi, une telle loi serait inconstitutionnelle et définitivement inopportune (lire intervention).

 

Savoir approuver quand une décision va dans le bon sens, combattre les décisions injustes, cela a toujours été notre ligne de conduite. J'en suis fier et je le revendique.

Cela signifie-t-il une quelconque connivence avec le pouvoir actuel ? Je vois bien la manœuvre qui tente de le faire croire. Mais ceux qui conduisent cette intoxication se mettent le doigt dans l'oeil et il convient, charitablement, de les détromper...

J'ai, depuis le premier jour, mis en garde contre les risques que faisait courir la politique de Nicolas Sarkozy.

Cela n'a rien à voir avec une mésentente personnelle. Je ne dis pas qu'il n'a aucune qualité, d'énergie par exemple. Je ne lui fais pas porter des responsabilités qui ne sont pas les siennes : je sais bien qu'il n'est pas directement responsable de la crise, même si cette crise est celle du capitalisme qu'il défendait.

Mais mon jugement n'a pas changé : les orientations de Nicolas Sarkozy ont porté atteinte à des principes pour nous essentiels.

La justice fiscale a été niée par le « bouclier fiscal ». Les déficits ont explosé, et pas seulement à cause de la relance. L'éducation est maltraitée, sans vision, et dans une approche uniquement comptable. L'indépendance des médias est mise à mal par la nomination directe des responsables de l'audiovisuel public. Le mélange des affaires privées et des affaires publiques a été une réalité de tous les jours. La séparation des pouvoirs est malmenée. Le président porte atteinte à la fonction qu'il exerce en se présentant constamment comme chef de parti.

 

Tout cela, je l'ai dit, directement, à Nicolas Sarkozy chaque fois que je l'ai rencontré. Et pour que nul n'ignore quel est mon jugement sur ces graves erreurs, j'ai écrit un livre « Abus de pouvoir » qui n'était ni un pamphlet, ni un mouvement d'humeur, mais un diagnostic et une défense des principes démocratiques et du modèle républicain français.

Nous avons combattu sans relâche ces choix qui ont aggravé la situation de notre pays ou l'ont empêché d'avancer. Ce combat, pour moi, n'a pas cessé et ne cessera pas.

J'observe d'ailleurs que ce diagnostic, que nous avons formulé depuis trois années, et souvent seuls, est aujourd'hui largement partagé.

Tout cela peut-il être corrigé ? Si c'était le cas, tant mieux. Mais cela me paraît, à tout le moins, résolument improbable.

Restent les débats sur le « centre », auquel désormais on semble trouver tant de charmes et de vertus.

 

Pour moi, les choses sont limpides : un centre indépendant est vital pour la démocratie française. Ce courant politique est un des piliers de la vie publique. Il est le garant du pluralisme nécessaire puisqu'il empêche le simplisme de la bipolarisation droite/gauche. Il conjugue la démocratie avec la République. Il refuse que la guerre des deux camps soit le seul horizon de notre vie publique. Il se bat contre le monopole du pouvoir attribué à qui que ce soit. Il veut à la fois la justice sociale et une économie inventive et créative, c'est-à-dire libre. Il considère que l'éducation est la pierre de fondation de tout progrès humain. Il défend notre patrimoine naturel comme un bien commun et prend au plein sens du terme l'association des deux mots « développement » « durable ». Il pose comme principe que l'économie financière ne doit pas gouverner le monde et doit être régulée. Et il sait qu'un tel projet de société ne se défend pas si l'Europe n'est pas forte, unie et libre. Ce projet politique est en confrontation, et souvent en opposition avec les idéologies portées aujourd'hui par l'UMP et par le PS. Il ne peut donc accepter de se laisser satelliser par aucun des deux partis actuellement dominants.

Il peut chercher et trouver des compromis, mais il refuse les compromissions. Il est ouvert, mais il est intègre. Et il ne doit accepter aucune concession, ni sur l'ouverture, ni sur l'intégrité.

C'est pourquoi l'article premier de tout acte d'existence du centre, c'est l'indépendance. Je ne ferai sur ce point central aucune concession à qui que ce soit.

La faiblesse actuelle de ce courant politique vient de sa division et, pour certains, de sa soumission. Division et soumission, ce sont les deux causes de sa faiblesse électorale actuelle. Je ne ménagerai pas mes forces pour qu'il se rassemble, et pour qu'il se redresse.

En tout cas, sa mission est de préparer et d'offrir une alternative réaliste, crédible à la politique qui a été suivie depuis trois ans.

C'est parce que je crois à la force et à l'avenir de cette famille politique que j'ai été, je suis, et je serai intransigeant sur le respect de ses principes. Cela demande courage et caractère ? Tant mieux ! C'est ainsi que se forgent et s'éprouvent les vraies aventures humaines.

Je vous prie de croire à mon amitié.

 

François BAYROU

 

A lire aussi :

 

http://sylvietassinmodem44.over-blog.com/article-communique-du-modem-44-en-reponse-a-ouest-france-et-son-bayrou-se-recentre-a-droite-51719126.html

 

http://modempornichet.over-blog.net/article-halte-a-l-intox-sur-bayrou-qui-se-recentre-a-droite-51640098.html

 

 

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La Bête est revenue !

15 Mars 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Politique


Voilà ce que le résultat des élections régionales m'inspire. Pour moi qui m'était engagée en politique (à Cap21 en particulier) au lendemain du 21 avril 2002, c'est un vrai désastre.


Sinon, la marée rose, verte et rouge version 2010 ne m'inspire pas beaucoup non plus. 
C'est la même chose qu'en 2004, ou un peu plus de la même chose. C'est toujours du rose et du vert, certes avec un peu plus de Verts, mais ce sont encore les toujours les mêmes majorités.
Et pas de orange et vert là dedans.
Elle est où la victoire des écolos en Alsace ? Et celle des anti-Frêche en Languedoc Roussillon ?

Quand au MoDem réduit à 4 %, la responsabilité est évidemment collective.

Chapeau à Patricia Gallerneau et à ses colistiers qui, même s'ils n'ont pas atteint le seuil des 5 % ont quand même réussi à faire un des moins mauvais scores du MoDem en France
(4,57 % soit le 5è derrière l'Aquitaine, la Basse-Normandie, la Bretagne et le Centre ) alors qu'elle a été investie tête de liste quasiment la dernière après que les Gérault, Deschanel etc... nous aient méchamment plantés au dernier moment pour aller sur la liste UMP, alors qu'elle n'était pas connue, ni même élue, qu'elle n'avait pas le bon binôme en 44, qu'elle n'a même pas pu compter sur le soutien de Corinne Lepage et de Cap21 Pays de la Loire.

Et pour finir sur une note résolument optimiste : "Le MoDem fait son meilleur score (19,09 %) à Notre-Dame-Des-Landes où François Bayrou était venu dire son opposition à l'aéroport" (Presse Océan 15 mars 2010).  






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Démission de Cap21

24 Février 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Politique

En désaccord avec la stratégie et les méthodes (brutales et grossières) de la délégation régionale de Cap21 et avec la présence de candidats Cap21 sur des listes différentes aux élections régionales en Pays de la Loire, j'ai  démissionné de Cap21 et de mes responsabilités de déléguée départementale Cap21 Loire-Atlantique.

Bonne continuation à toutes celles et ceux avec qui j'ai eu le grand plaisir de travailler  depuis 2002.
 
Isabelle Loirat
Conseillère municipale à Nantes

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Jean Ziegler : Rapport sur le droit à l'alimentation (video discours de Genève)

1 Novembre 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Politique

854 M de personnes en permanence sous alimentés en 2008 

World Food Report de la FAO montre qu'il est possible de nourrir 12 milliards d'humains.
 
 
Explosion extraordinaire des prix alimentaires dans le monde :   
1 t de blé passée sur marché mondial de 210 dollars à 385 dollars soit une augmentation de 83 % !!
Comment feront les pays du Sud qui sont obligés d'importer ?
L'Afrique devra débourser non plus 5 milliards mais 8 milliards cette année pour ces importations
Les prix mondiaux vont être responsables de morts massives.

D'ou vient cette explosion des prix ?
d'après Jean Ziegler essentiellement de la conversion de la production alimentaire en agrocarburants : Etats Unis et Union Européenne sont" gravement coupables"

Il demande un moratoire de 5 ans sur la transformation des aliments en biodiesel ou bioethanol jusqu'à ce que science soit capable de transformer les déchets agricoles et non les aliments en agrocarburants
 
 
Les réfugiés de la faim n'ont aucune protection internanationale c'est pourquoi il propose aussi un  un droit au non refoulement provisoire pour les émigrés de la faim.
 
Expression à retenir : "the bottom milliard" : ceux qui sont tout en bas et qui n'ont pas bougé depuis 30 ans.
 
 
 
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Les partis politiques doivent être des porteurs de projets avant d'être des syndicats de sortants

15 Septembre 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Politique


Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement, députée européenne, vice présidente du MoDem, vice présidente de Cap 21 était l'invitée d'Anne Fulda dans le Talk Orange - Le Figaro, 14 septembre 2009


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Pour réécouter l'émission


C. Lepage plaide pour le pluralisme, une 3è voie démocrate et écologiste

Alliances du PC au Ps via le MoDem ? CL n
e croit pas aux alliances d'appareils car les alliances ne peuvent se faire qu'autour d'un projet.

Démocratie interne : les partis politiques doivent être exemplaires, être des "porteurs de projets avant d'être syndicats de sortants"

S'applique le non cumul de mandats. Elle n'est pas candidate aux Régionales

Primaires dans les partis politiques ? Oui. L'adhésion des militants est indispensable.

Des primaires aussi au MoDem ? pourquoi pas ?


Banques :  il doit y avoir des administrateurs de l’Etat dans les banques où l’Etat a mis de l’argent.


Déplore la faiblesse du plan de relance en France, il manque un plan de relance européen.

 

Taxe carbone : trop faible

 

Nlle économie : efficacité énergétique et énergies renouvelables



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François Bayrou fait une "Offre Publique de Dialogue" Université de Rentrée 2009 du MoDem

9 Septembre 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Politique



 Discours de clôture de François Bayrou à La Grande Motte le 6 Septembre 2009





Pour lire le discours de François Bayrou sur le site du Mouvement Démocrate

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Corinne Lepage: Que doit-on attendre d'un mouvement politique au XXIème siècle ?

9 Septembre 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Politique


Discours de Corinne Lepage - Université de Rentrée 6 Septembre 2009 du Modem à la Grande Motte




MATINÉE DE CLOTURE: CORINNE LEPAGE

par mouvementdemocrate


Corinne Lepage: Que doit-on attendre d'un mouvement politique au XXIème siècle ?



Comment doit-il s'inscrire dans la construction d’un nouveau modèle de développement compatible avec la finitude de nos ressources physiques et naturelles?
Pour répondre à ces questions, il faut comprendre combien le fond et la forme sont liés et combien notre capacité à faire évoluer notre système démocratique conditionne notre capacité à répondre aux enjeux immenses et multifactoriels auxquels nous sommes confrontés.


Nous avons fondé le MODEM parce que nous avions l’intuition que notre affranchissement d’une structure antérieure et conventionnelle était une formidable chance de renouveler à la fois les responsables, les méthodes et le projet et répondait à l’attente exprimée par des millions de nos concitoyens lors de l’élection présidentielle.


Non seulement nous n’avons pas le droit d’échouer mais encore avons nous le devoir de l’exemplarité et de l’éthique dans nos modes de fonctionnement interne, dans l’exercice de nos responsabilités politiques. Démocrates, nous avons à construire une démocratie interne exemplaire qui puisse, non seulement donner envie à nombre de nos concitoyens de nous rejoindre ou à tout le moins de nous soutenir, mais encore servir d’expérimentation pour une amélioration du fonctionnement global de la démocratie. Soyons créatifs et révolutionnaires au sens où l'entendait Pierre Mendès-France: « La République doit se construire sans cesse car nous la concevons éternellement révolutionnaire, à l'encontre de l'inégalité, de l'oppression, de la misère, de la routine, des préjugés... »


Notamment, l’e-démocratie, le mandat unique, la transparence dans les modes de fonctionnement, la collégialité, l’expression de votes voire d’opinions minoritaires, l’association de la société civile aux débats des partis politiques voire davantage sont devenus des données indispensables dont nous devons être les promoteurs.


Il ne s’agit pas de questions subsidiaires ou superficielles ; il s’agit de questions essentielles non seulement pour parvenir à trouver les meilleures solutions mais encore pour les rendre effectives et opérationnelles. Il n’y a pas les chefs et les autres, les politiques et les autres. Le système hiérarchique va progressivement laisser la place à une société en réseau dans laquelle l’échange devient la règle. Il est illusoire et dangereux de penser que les partis politiques échapperont à cette mue.


Car, ne nous y trompons pas, nous sommes une génération de transition entre l’ancien et le nouveau monde et les vrais clivages politiques ne sont plus entre gauche et droite mais entre ceux qui croient que les rustines suffiront à permettre la poursuite du modèle et ceux qui pensent qu’il faut en changer. Je vous propose de nous inscrire résolument dans cette seconde voie et d’en être les artisans. L’opposition à un homme n’a pas d’intérêt. Seule compte l’opposition à un modèle de société obsolète et en échec, à un projet de société inique, aux valeurs archaïques que sous tend ce projet.


Notre premier travail, celui qui est le plus urgent, est précisément de définir notre projet qui ne peut se limiter à des valeurs en apparence partagée par tous. Ce projet pourrait être celui d’une écolonomie sociale de marché, largement ouverte sur des systèmes de coopération, un système permettant la coexistence d'un capitalisme redevenu entrepreneurial et le développement d’une économie sociale et solidaire. Ecolonomie, car il est désormais illusoire de penser qu’une croissance même verte est compatible avec nos capacités.


L’extrême gravité de la situation climatique démontre que notre aveuglement et notre cupidité nous entraînent à la catastrophe, mais, à la différence du cataclysme financier, personne ne sera là pour renflouer le système ! Il est donc indispensable de prendre conscience de l’enfermement planétaire et d’inventer le modèle d’une évolution soutenable assurant une reconversion industrielle inévitable, l’essor de nouvelles activités et un mode d’organisation différent.


C’est la raison pour laquelle le sujet des nouveaux indicateurs et du changement de comptabilité publique que j’appelle de mes vœux depuis 10 ans et que le rapport Stiglitz va ouvrir au débat est si fondamental. Continuer à comptabiliser comme un progrès ce qui est une décroissance de notre capital naturel est une aberration qui nous coûte déjà très cher et peut nous anéantir. Mais la sortie de la société du pétrole et la décarbonisation de l’économie sont très onéreuses et doivent être financées dans un système financier mondial en crise et dans des économies en récession et plombées par la dette publique. C’est la raison pour laquelle le basculement d’une fiscalité assise sur le travail et l’investissement vers une fiscalité assise sur la pollution et l’utilisation des ressources naturelles non renouvelables est indispensable. Je fais partie de ceux qui osent affirmer, malgré une opinion publique hostile, la nécessité d’une contribution climat énergie à un niveau qui assure une rentabilité des investissements dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.


Mais, deux observations majeures doivent être faites :
· cette contribution doit être intégralement reversée en fonction de critères sociaux et écologiques, permettant aux plus modestes de pouvoir s’équiper pour réduire effectivement leurs dépenses énergétiques. Une extension sociale du système de prime à la casse incluant le chauffage et l’isolation devrait être envisagée.
· La cohérence doit être assurée. Il est absurde de prévoir une taxe carbone et dans le même temps décider d’indemniser EDF des réductions de vente d’électricité dues à l’utilisation par des usagers de compteurs intelligents permettant de réduire la consommation de 15%.


On ne peut que déplorer la cacophonie gouvernementale, l’impréparation, bref, la politique de gribouille qui caractérise la gestion de ce sujet majeur et qui présente à nouveau la réflexion écologique comme une purge et non comme une amélioration.


La question du financement est d’autant plus préoccupante que les banques sont en passe d'imposer leurs choix aux pouvoirs politiques et leur volonté en termes de sortie de crise. En effet, après a voir été sauvées par le contribuable, elles retombent dans les travers qui ont conduit à la crise. La question des bonus, certes importante sur le plan éthique, est un hochet qui cache le vrai sujet souligné par Daniel Lebègue: la démultiplication des transactions rapides qui détournent des sommes énormes du financement de l'écolonomie. La fiscalité devrait être la réponse appropriée à ce comportement irresponsable. Mais, ce n’est qu’une partie du sujet; la lutte contre la corruption, les détournements restent des sujets majeurs.

Il va de soi que si le politique n’impose pas à la finance les règles du jeu que l’intérêt général commande, nous n’avons aucune chance de nous en sortir. Copenhague est un enjeu majeur mais il est avant tout financier. La taxe Tobin verte proposée par Vincent Peillon est une excellente initiative que je soutiens et que je soutiendrai devant la commission environnement dont j'assume la première vice-présidence au parlement européen. Il faudra aller beaucoup plus loin ; une taxe carbone européenne est nécessaire qui permettra d’imposer les produits importés et assurer ainsi une limite au dumping environnemental. Car, l'Europe doit assurer le rôle de leader sur le changement climatique faute de quoi l'Humanité risque d'aller à sa perte. Elle ne peut le faire qu'en mobilisant des moyens propres à assurer une relance économique au niveau communautaire.


La question de l’abandon des subventions publiques aux activités polluantes (probablement 5MDS d’euros en France) pour assurer le financement de la reconversion industrielle et l’essor de l’économie verte doit également être posée. Plus que jamais, la cohérence des politiques publiques, l'évaluation préalable des conséquences des choix et l'arrêt de notre nouvelle pathologie, la réformite, qui, selon l'OCDE, nous coûte 1 point de PIB par an sont indispensables. Il n’en reste pas moins que la question du financement du développement du sud et de la lutte contre la pauvreté sont aussi un enjeu majeur. En effet, le volet social de l’évolution soutenable ne peut pas rester le parent très pauvre du projet. L'augmentation de 25% du chômage, la précarité des jeunes, des femmes, encore accrue avec les menaces qui pèsent sur la retraite des mères sont intolérables. Que dire de la politique d'intégration qui est en panne ? Plutôt que d'ajouter l'adjectif positif à la laïcité, il faudrait mieux l'utiliser pour l'intégration. L’accroissement des inégalités et a fortiori la philosophie qui en fait la promotion ne sont pas supportables et ne sont plus supportées. Le changement de paradigme est donc inévitable et urgent.


Mais il est irréaliste de nourrir quelque espoir d’y parvenir dans une société où les libertés publiques sont inexistantes et même menacées. Cette transformation ne peut se faire que dans une société qui promeut justice et liberté. Nous tournons de plus en plus le dos à ce modèle. Nous sommes une société où le contrôle social ne cesse de progresser et les espaces de liberté de se réduire. La bataille qui se joue sur le contrôle d’internet est à cet égard essentiel. HADOPI pose les bases d’un contrôle du net bien plus qu’il ne protège la création. Pour cette raison, j’ai choisi de publier un livre intitulé « entre colère et espoirs » sur internet, en téléchargement gratuit, en même temps qu'il sera édité et distribué sous un format classique.

C’est une modeste contribution à ceux qui défendent la liberté sans méconnaître les droits de la propriété intellectuelle. Mais HADOPI n’est qu’une première étape avant LOPSI II et HERISSON qui permettront de fliquer les internautes et par exemple de suivre sur le net tous les messages qui contiendront…au hasard, le nom de Sarkozy.


Et que dire de la suppression des juges d’instruction, sans aucune autonomie des parquets qui permettra évidemment d’éviter l’ouverture d’information et l’instruction d’affaires qui dérangent... Ainsi, le classement de l’affaire Pérol serait-il définitif s’il n’y avait plus la faculté de se constituer partie civile auprès d’un juge d’instruction ? Comment peut-on imaginer meilleure preuve par neuf les effets du choix du pouvoir ? Avec cette réforme, nous changeons de régime en parfaite violation non seulement de la Constitution mais des principes fondamentaux de notre République. Faut-il rappeler l'article 16 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen : « toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution... ».


Lorsque la communication remplace la réalité, lorsque nous sommes sommés de regarder tous dans la même direction les mêmes images, nous sommes mûrs pour un régime autoritaire.


Plus que jamais parlons à l’intelligence de nos concitoyens plutôt qu’à leurs tripes, parlons en mode actif et non en mode passif !

Inventer un nouveau modèle, être responsable à l’égard de nos descendants, promouvoir la démocratie de notre temps. Quel projet plus enthousiasmant ?

Certes, nous ne le porterons pas seuls. Mais il va de soi que le choix d’alliances éventuelles ne peut être médiatique et doit être programmatique.


Il est évident qu’une alliance avec l’UMP n’est pas envisageable compte tenu de ses choix et du barnum improbable que constitue la majorité présidentielle. Pour autant, nous avons payé cher notre autonomie et ne devons pas avoir pour ambition d’être la béquille du PS comme l’UDF l’a été en son temps pour l’UMP. Définissons notre projet, essayons de rassembler autour de lui, puis voyons de quel projet nous sommes les plus proches. Nos concitoyens n’attendent plus rien des appareils. Ils attendent des rapprochements autour de projets porteurs de rêves et de solutions.


Pour ma part, je défendrai une voie autonome qui n’exclurait pas une alliance avec un rassemblement initié sur les bases de ce qui a fait le succès d’Europe écologie : l’ouverture, un projet autour d’une évolution soutenable, une vision de l’avenir ; ce rassemblement aurait pour vocation de réunir tous ceux qui espèrent encore dans la politique et croient dans la nécessité d'un autre modèle que celui, affligeant, que nous offrent les appareils. Ni à droite, ni à gauche, mais devant nous.


Oui, je crois que l’alliance de la démocratie, de la justice et de l’écologie est le projet porteur de sens pour ce XXIème siècle.

 


Corinne Lepage
Discours prononcé lors des Universités d'été du Modem 2009
Seul le prononcé fait foi 


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Communiqué de presse suite au Congrès CAP 21 à Angers le 20 juin 2009

22 Juin 2009 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Politique



CAP 21 a enregistré 30% d'adhésions supplémentaires sur le premier semestre 2009 et devient de fait une force politique montante dans le paysage Français.

CAP 21 réaffirme son attachement au MoDem dont il est parti fondateur et sa volonté de prendre toute sa part dans la rénovation souhaitée par une grande partie des militants du Modem.

CAP 21 souhaite que soit engagé le plus rapidement possible un véritable effort programmatique fondé sur un développement solidaire et soutenable, démocratique et humaniste.

En vue de la préparation des régionales, CAP 21 lance un appel à candidature de ses militants et souhaite que le MoDem respecte le calendrier prévu à son règlement intérieur pour la définition de la stratégie et le choix des candidats.

Dans le cadre du débat sur des alliances éventuelles que nécessite la stratégie, CAP21 souhaite qu'une alliance avec Europe Écologie puisse être explorée au même titre que d'autres alliances éventuelles.

Corinne Lepage, Présidente de CAP21 et Vice-présidente du Mouvement Démocrate
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