transports dont velo tram-train
Ces villes transportées par la gratuité - Marianne 9 février 2013
Faut-il rappeler les hauts cris poussés par la majorité nantaise lorsque nous avons proposé la gratuité des transports aux Nantais en 2008.
Pas la peine de dire - comme pour la retransmission sur Internet du conseil municipal de Nantes - que l'idée vient de vous Mme JR, personne ne vous croira.
Bien sûr, les contraintes dans une ville de 300 000 habitants sont sans doute différentes. Quid des non-Nantais, des touristes etc. ? Mais c'est heureux que des villes de taille moyenne puissent ouvrir de nouvelles voies qui peuvent ensuite être reprises par des capitales européennes comme Tallinn. Mais l'idée, l'éthique, le service rendu aux jeunes en particulier et à toute la population restent les mêmes. Maintenant on commence à avoir un retour sur expérience. Ceux qui disaient que les impôts augmenteraient, qu'avec "les transports gratuits" viendraient les "transports pourris" et qu'on ne pourrait plus financer d'investissements, que la délinquance et les dégradations augmenteraient, en ont pour leurs frais ! La mesure est financée par le "versement transport" des entreprises, et ce versement peut même être supérieur au financement de la gratuité auquel cas il convient de mettre des guillemets au "coût " de la gratuité. La fréquentation des transports en commun augmente, les investissements ont continué, on observe même un mieux-être des chauffeurs. Et l'idée dépasse les clivages, les équipes municipales ayant mis en place cette solution étant plus que diverses.
NUMERO SPECIAL MARIANNE N° 825 du 9 au 15 février 2013
QUESTIONS D'ETHIQUE L'ARGENT FOU
/ IV. Comment le redistribuer ?
"Inspirée par les villes pionnières de Gap et de Châteauroux, Aubagne a franchi le pas. Pari gagné : trois ans le lancement des lignes de bus en accès libre, la ville attend un tram pour 2014. Gratuit, bien sûr !" PAR HERVE NATHAN
"Ces villes transportées par la gratuité"
"Il y a des endroits en France où monter dans le bus, c'est simple comme bonjor. Pas de ticket à acheter [même en première mondiale], pas de forfait hebdomadaire, mensuel,, annuel, quotidien, de tourisme ou de résidence, de senior, ou de scolaire, encore moins de carte à présenter devant un lecteur de puce plus ou moins réveillé. On monte à bord, on va où nos affaires nous appellent, on descend. Merci. Au revoir.
A Aubagne, et dans sa communauté d'agglomération de l'Etoile, la gratuité n'est pas discrète. Les bus blancs sont barrés d'un énorme slogan : "Liberté, égalité, gratuité !" Daniel Fontaine, maire communiste de la ville, a été rélu sur cette promesse en 2008 avec une majorité plurielle, de l'extrême gauche au MoDem. L'idée lui était venue en allant étudier l'accès libre aux transports en commun à Gap et Châteauroux, villes pionnières (elles sont maintenant une vingtaine dans l'Hexagone), et pourtant gouvernées à droite ou au centre !. "Les jeunes me disaient : "M'sieur le Maire, ça se fera jamais". On l'a fait en 2009, ils ont été époustouflés, ils me remercient encore aujourd'hui dans la rue..."
Boom des passagers
Le gratuit "refait société", selon le maire : "Il n'y a plus de Rmistes réputés "pistonnés", plus de jeunes dits "fraudeurs", de vieux "chouchoutés". Les transports sont un outil à disposition de toute la population." Le bus égaliserait les conditions, comme on aurait dit aux Etats généraux de Versailles. A Aubagne, la démonstration qu'"un autre monde est possible" - au moins en matière de transports urbains - donne toute sa dimension. La communauté d'agglomération rassemble plus de 100 000 habitants, sur une zone étendue et fragmentée par les collines, proche de la puissante Marseille.
En trois ans de gratuité, le nombre de passagers transportés a augmenté de 178 % (4,8 millions de personnes par an). Et c'est le "versement transport" (1,08 % de la masse salariale à Aubagne) des entreprises, nombreuses sur le territoire, qui la finance grâce aux 2,2 millions d'euros récoltés. La somme dépasse même le "coût" de la gratuité, estimé à 1,6 million. Le Medef râle bien un peu. Mais à Marseille, où les passagers participent au prix du ticket, la taxe patronale est encore plus élevée, et les entreprises font la queue pour s'installer sur les zones industrielles de la communauté d'Aubagne. "La municipalité dominée par les communistes a su jouer de l'impéritie des Marseillais" , s'amuse un banquier du cru.
Le maire voit plus loin. Bientôt, une ligne de tramway devrait traverser l'agglomération, puis une autre de tram-train. Plus étonnant encore, les édiles d'Aubagne ont organisé cette gratuité avec un groupe privé, Véolia, qui avait auparavant la délégation de gestion du réseau (payant). Le géant des transports qui règne en maître sur les Bouches-du-Rhône n'a pas trop hésité à tenter l'expérience.Daniel Fontaine en conclut avec optimisme qu'"une multinationale peut travailler avec une collectivité locale pour une gestion progressiste..."
Bonheur des chauffeurs
L'édile charmeur pratique les fausses confidences ("Je devrais pas vous le dire..."). Mais il le dit quand même : le principal avantage de la gratuité, c'est la baisse drastique de la délinquance dans les transports de l'agglomération, et l'absence quasi totale des grèves de conducteurs, cauchemar des élus. On n'aurait constaté en trois ans que trois caillassages de bus. A comparer avec les "massacres" marseillais. On aime dire, à Aubagne, que des chauffeurs de la Régie des transports marseillais (RTM) posent leur candidature pour pouvoir travailler ici dans des conditions plus sereines.Yvette, qui conduit un TaxiBus, rencontrée près du "lieu d'échange" où l'on passe du train au bus et vice-versa, ne cache pas sa satisfaction : "Pas de monnaie à rendre, pas de caisse à surveiller, pas de confrontation avec les resquilleurs. On conduit les gens, et on a le temps de leur parler..."
Ni flic, ni encaisseur : voilà le bonheur du chauffeur. Avec la fraude, la délinquance, les incivilités, les agressions de toute sorte ont régressé, sinon disparu."Les jeunes sont toujours bruyants, dit un ancien Aubagnais, mais ça, on n'y pourra jamais rien. Mais on a gagné en respect..." Reste qu'Aubagne est une île entourée d'une mer payante.Il suffit de se rendre à la gare routière.Il y a les bus blancs, qui pour rien vous conduiront à La Bouilladisse, à 14 km au nord, et les bleus, ceux du conseil général. Ils vous emmènent à Marseille, à la même distance, vers l'ouest. Mais il vous en coûte 2 Euros. Deux heures de route, vers le nord, à Gap, inspirateur de l'expérience d'Aubagne. Ici l'hiver a la rigueur de la montagne. Lorsqu'il neige à 750 m d'altitude, ce n'est pas à moitié. Et, pour le gel, c'est pareil. Dans bien des villes françaises, quand tout vire au blanc, les bus restent sagement au garage.
Pas dans le chef-lieu des Hautes-Alpes. Ici, les autobus roulent presque par tous les temps. "Il faut au moins 15 cm de poudreuse pour qu'ils ne desservent pas les lignes" reconnait un Gapençais de rencontre sous l'Abribus. La "linea", comme on appelle ici le service public, est fidèle et gratuite. En 2005, la vieille maxime de Marx, "à chacun selon ses besoins", souvent regardée comme une ligne d'horizon très lointaine, s'est matérialisée dans ce coin de France au bord de la Durance, lorsque 40 000 Gapençais ont pu sillonner "à l'oeil" leur territoire aussi étendu que celui de Paris.
Les artisans de cette utopie concrète n'ont pourtant rien de révolutionnaires. M. le Maire, Roger Didier, est un affable radical de gauche, viré de son parti pour avoir conclu une alliance avec la droite dans une liste dite "d'intérêt général" ! L'adjoint aux transports, Dominique Meyer, appartient, lui à l'UMP. A les entendre, la gratuité ce serait d'abord une bonne affaire."Cela ne coûte pas si cher que cela, affirme Roger Didier. "La recette de la billetterie ne nous rapportait que 80 000 euros par an, une misère. Parce que 80 % des usagers - les scolaires, les personnes âgées, les RMIstes - étaient dispensés de payer. On a économisé presque autant en évitant les frais de billetterie, l'investissement dans la monétique, les contrôles..." Ce n'est pas cher et cela peut rapporter gros. L'argent qui finance les 35 bus gapençais provient là aussi des entreprises. La loi permet à cette ville de moins de 50 000 habitants de percevoir jusqu'à 0,5 % de la masse salariale de toutes les sociétés de plus de neuf salariés, administrations comprises. A cette manne - 1,7 million d'euros - s'ajoute une subvention de la commune de 800 000 €. C'est cher ? Pas selon les élus, pour qui la gratuité, au contraire, a permis à la ville de rénover entièrement le parc de bus, afin d'éviter l'effet "c'est gratuit, c'est pourri". La mort des tarifs s'est donc accompagnée d'un renouvellement des matériels. Sans lésiner. "On a acheté des bus neufs, alors que, au temps du payant, on les prenait d'occasion" explique Dominique Meyer.
En sept ans la distance parcourue par les bus a bondi de près de 40 %, mais la billetterie ayant disparu, on ne connait pas l'évolution exacte du nombre de passagers transportés. D'autant plus que de nouvelles dessertes ont été créées, permettant à plus de salariés de rejoindre leur lieu de travail.
"La gratuité fait naître des revendications de la part des habitants qui se jugent mal desservis..." observe l'édile. Il a donc fallu mettre des limites et instituer un ticket modérateur : pour réserver un TaxiBus vingt-quatre heures à l'avance dans un lieu excentré, il vous en coûtera le "prix symbolique" de 1 Euro. Dernière trace de ce qui s'appelait la tarification."
Hervé Nathan - Paru dans Marianne N°825 du 9 au 15 février 2013
Première autoroute cyclable à Copenhague
Nantes : des idées pour s'en sortir dans la nouvelle Zone à trafic Limité ?
Peut-être connaissez-vous déjà le vélo utilitaire électrique pour la distribution des petites marchandises dans les centres villes.
Une "solution pour distribuer les petites marchandises dans les centres-villes historiques avec de fortes restrictions de circulation".
Image Vert chez vous
"capacité de transport d’un vélo (200 kg et 2m3) et son petit gabarit (1 m de large max)
'"vélo utilitaire a été spécialement conçu pour le transport de toute marchandise, y compris les plus sensibles. C’est le seul vélo utilitaire européen équipé de suspensions indépendantes sur chacune de ses trois roues. Elles atténuent tous les chocs et éliminent les vibrations.'
"Ces vélos véhiculent un très fort capital sympathie."
Une idée qui pourrait être utile à Nantes maintenant que le centre ville n'est plus accessible facilement qu'aux piétons, vélos et transports en commun.
Mais connaissez-vous ce service de distribution multimodal combinant transport fluvial et vélo triporteur à assistance électrique ?
"Vert chez vous transforme une péniche en entrepot itinérant."
"Chaque jour une péniche réalisera un aller-retour entre Tolbiac et Grenelle, avec à son bord marchandises, vélos triporteurs et livreurs et pour objectif de livrer l’ensemble des arrondissements parisiens dans la journée."
Pour cela, l’entreprise exploitera une flotte de 18 vélos triporteurs répartis sur trois équipes de livraison : à chaque escale, chacune des trois équipes partira pour une tournée de 1h30 embarquant 2m3 de marchandises avant de retrouver la péniche deux escales plus loin. Chaque livreur réalisera au final 4 tournées par jour : d’Est en Ouest puis d’Ouest en Est, permettant de livrer 8 m3 de marchandises soit le double du volume distribué dans le cadre de tournées classiques depuis un entrepôt physique."
Les liens de cet article :
vertchezvous.com* (Vert Chez Vous* cofondé par Bertrand Delanoë, maire de Paris)
http://vertchezvous.com/moyens/velos/
http://vertchezvous.com/wp-content/uploads/2012-09-25-09h_peniche-velo.mp3 (reportage France Bleu)
http://vertchezvous.com/wp-content/uploads/Article-Vert-Chez-Vous_-Le-Monde_24-septembre-2012.pdf (Le Monde)
http://www.nantes.fr/urbanisme-habitat/travaux-en-ville/se_deplacer_autrement/la_ztl (site mairie de Nantes.fr)
NANTES "Zone à Trafic Limité (ZTL) : Comment cela fonctionne depuis ce lundi 1er octobre 2012 ? " ( source Ville de Nantes, site nantes.fr le 06.10.2012)
comment cela fonctionne depuis ce lundi 1er octobre 2012?
Les zones à trafic limité sont des rues dédiées aux piétons, vélos, transports en commun et ayants droits (riverains, livreurs, services de sécurité...). Pour y accéder, il est nécessaire de posséder un macaron.
Il permet d’identifier le véhicule comme autorisé à circuler dans la zone à trafic limité.
Depuis ce lundi 1er octobre 2012, la zone à trafic limité est entré en fonctionnement. Le périmètre des ayants droit à la zone à trafic limité a été divisé en deux: Zone 1 (zone jaune) et Zone 2 (zone violette).
Les ayants-droits de la zone 1 (zone jaune) sont autorisés à circuler dans toutes les rues en zone à trafic limité sauf sur l’axe Feltre Calvaire dans sa portion comprise entre la rue Affre et la place des Volontaires de la Défensive Passive.
Les ayants-droits de la zone 2 (zone violette) sont autorisés à circuler dans toutes les rues de la zone à trafic limité.
Le macaron permet d’identifier votre véhicule comme autorisé à circuler dans tout ou partie de la zone à trafic limité. Le macaron doit être apposé sur le pare-brise de votre véhicule. Chaque macaron est attribué pour un véhicule. Le numéro d’immatriculation du véhicule est indiqué sur le macaron. Comme pour les badges des aires piétonnes, les macarons sont limités à deux par foyer de la même adresse. Il y a deux couleurs de macarons pour les ayants-droits de la zone à trafic limité.
Les modalités d’obtention des badges et macarons sont les mêmes pour les deux-roues motorisées. Le macaron doit être apposé sur le pare-brise du deux-roues, de manière visible. Pour les aires piétonnes nouvelles, c’est un badge qui permet d’accéder à l’aire piétonne dans laquelle se situe l’habitation ou le commerce. Pas de changement par rapport à ce qui se fait actuellement.
Téléchargez le dépliant Résidants, commerçants, professionnels... Les clefs de votre nouveau centre-ville en .pdf
Les modalités d’obtention des macarons et badges
Une personne déjà titulaire d’un badge d’accès aux aires piétonnes et résidant dans le périmètre des ayants-droits de la zone à trafic limité (zones jaune et violette): elle a reçu son ou ses macarons par courrier début septembre 2012. .
Une personne non titulaire à ce jour d’un badge d’accès aux aires piétonnes mais résidant dans une rue piétonne ou une rue située dans le périmètre de la zone à trafic limité (zones jaune et violette).
Elle est invitée, depuis ce lundi 3 septembre 2012:
A se présenter à NGE avec les pièces justificatives suivantes:
Pour les résidants (propriétaire ou locataire)
• Taxe foncière, taxe d’habitation ou copie du bail de location 2011.
• Facture d’électricité ou téléphone datée de moins de trois mois
• Certificat d’immatriculation et de propriété du ou des véhicules concernés (2 maximum).
• Justificatif d’un éventuel garage présent dans la zone concernée.
Pour les commerçants
• Extrait Kbis ou taxe professionnelle, de moins de trois mois.
• Certificat d’immatriculation et de propriété du ou des véhicules concernés (2 maximum).
Soit à envoyer par courrier ou par mail les pièces justificatives ci-dessus accompagnées d’une demande d’accès à la zone à trafic limité, directement à NGE.
Les professionnels intervenant à domicile
Pour les artisans
Ils interviennent régulièrement dans la zone: ils disposent d’un macaron.
Intervention ponctuelle: les artisans procèdent à une demande d’accès temporaire auprès de la Ville de Nantes (déménagement, travaux..). Pour circuler dans la zone à trafic limité, ils doivent se munir de cette autorisation fournie par la Ville de Nantes.
Pour les professionnels de santé (hors véhicules type ambulances)
Ils disposent d’un macaron.
Ils disposent d’un caducée (médecins, soins à domicile) qui les autorise à circuler dans cette zone.
Pour les livreurs
Ils se munissent d’un justificatif de leur présence le jour-dit dans la zone à trafic limité (bordereau de livraison daté).
Pour les entreprises
Si l’entreprise possède un garage dans la zone à trafic limité ou au sein d’une aire piétonne, le nombre de macarons et de badges délivrés ne dépasse pas le nombre de places de stationnement du garage.
Les modalités d’obtention des macarons et des badges sont les mêmes que pour les résidants.
Pour les clients des hôtels
Les clients des hôtels situés dans la zone d’affluence de la zone à trafic limité, en cas de contrôle, doivent être munis d’un justificatif de leur réservation.
Comment s’organiser pour les déménagements?
Dans les aires piétonnes comme dans les rues situées dans la zone à trafic limité, une demande d’accès temporaire doit être réalisée auprès de la Ville de Nan
- Plus d’infos sur le site de NGE
TALLINN première capitale européenne à passer aux transports publics gratuits au 01 janvier 2013
Tallinn va devenir la première capitale européenne à instaurer la gratuité dans les transports en commun publics le 1er janvier 2013, a annoncé son maire Edgar Savisaar aujourd'hui.
Selon un récent sondage, les trois quarts des 416.000 habitants de la capitale estonienne approuvent le principe des transports en commun publics gratuits dans leur ville, destination phare du tourisme régional, très prisée des Finlandais et des Russes.
"L'instauration de la gratuité dans les transports en commun à Tallinn sera la première mesure de ce genre prise dans une capitale européenne", a déclaré le maire dans un communiqué de presse, soulignant que cela ferait de sa ville "le vaisseau amiral du mouvement vert en Europe". "Cette mesure va contribuer à rendre l'air plus respirable en ville", a fait valoir Edgar Savisaar, soulignant que Tallinn "a été à la pointe du mouvement Capitale Européenne Verte visant à protéger et à améliorer l'environnement dans ces métropoles".
Le coût des transports publics à Tallinn est actuellement couvert à 33% par la vente de billets, selon les chiffres officiels.
Les adversaires du maire estiment que son projet revient à gaspiller les fonds publics et à transformer les transports en commun en abris mobiles pour les sans domicile fixe. Ils affirment que Savisaar cherche ainsi à renforcer la popularité de son Parti du Centre, actuellement dans l'opposition au Parlement.
Selon un sondage publié lundi, le Parti du Centre a perdu sa place de leader de l'opposition face à ses adversaires sociaux-démocrates. L'Estonie, ex-république soviétique de 1,3 million d'habitants, a rejoint l'Union européenne en 2004 et a adopté l'euro en 2011.
Alors Nantes ou Tallinn pour la "capitale verte européenne 2013 "?
http://www.europe1.fr/International/Tallinn-les-transports-bientot-gratuits-1006863/
Tallinn va devenir la première capitale européenne à instaurer la gratuité dans les transports en commun publics le 1er janvier 2013, a annoncé son maire Edgar Savisaar lundi.
Selon un récent sondage, les trois quarts des 416.000 habitants de la capitale estonienne approuvent le principe des transports en commun publics gratuits dans leur ville, destination phare du tourisme régional, très prisée des Finlandais et des Russes.
"L'instauration de la gratuité dans les transports en commun à Tallinn sera la première mesure de ce genre prise dans une capitale européenne", a déclaré le maire dans un communiqué de presse, soulignant que cela ferait de sa ville "le vaisseau amiral du mouvement vert en Europe".
Pour mémoire : la Une de 20 Minutes Nantes - 22 Janvier 2008
Les cyclistes de Place Au Vélo pas plus satisfaits que nous du projet de réaménagement de Guist'Hau par Nantes Métropole
Réaction de l'association nantaise de cyclistes Place au Vélo au projet de réaménagement du boulevard Guist'Hau par Nantes Métropole -
Place au vélo : "Frileux projet Guist'Hau" - Ouest France du Mercredi 16 11 2011
Extraits
Quand bien même Nantes Métropole y a répété que la "sécurité" était le maître-mot dans cette opération, les faits nous laissent en douter", affirme l'association de cyclistes urbains Place au Vélo.
Ainsi, observe l'association, les seules modifications par rapport à l'existant sont "l'élargissement du trottoir à 2 mètres au niveau des arrêts de bus, neutralisant ainsi une voie de circulation.
Mais il n'empêche que le reste du boulevard sera laissé tel quel, au mépris de la sécurité des piétons et personnes à mobilité réduite qui continueront à devoir faire avec le misérable trottoir de 80 cm de large et des cyclistes. Pour eux, rien n'est prévu sur cette voie, au trafic intense."
Place au Vélo voit dans cet exemple un "cas d'école" illustrant la contradiction entre les grands principes d'aménagements cyclables importants sur les grands axes et "la petite cuisine des pouvoirs publics"
Et pourtant, pour qui examine ce dossier d'un regard extérieur, comment imaginer qu'on "ne trouve pas de place" pour les vélos sur une voirie de 25 m de large de façade à façade ?
Tout semble intouchable..."
Une commission Urbanisme active et digne de ce nom serait encore bien utile à la ville de Nantes. On voit les résultats quand on délègue tout à la communauté urbaine, les élus des autres 23 communes n'ont pas le temps (ni l'envie) de travailler sur le réaménagement d'un boulevard nantais.
Toujours pas de piste cyclable rue de Strasbourg, axe majeur où se trouve la mairie.
Quand on réaménage le boulevard Guist'Hau, quand on construit une école sur l'île de Nantes, pas de piste cyclable ! ça la fiche mal pour la "capitale verte 2013".
Réaménagement de Guist'hau : le MoDem dégaine son projet (novembre 2008)
Réaménagement du boulevard Guist'Hau : Nantes Métropole propose moins que le MoDem (8 nov 2011)
"Guist'Hau : le MoDem pas séduit" Presse Océan 9 nov 2011
"Les militants du vélo quotidien rongent leur frein" - Ouest France 18 04 11
Ca c'est de la piste cyclable ! (Londres)
Nantes double capitale "verte et des bouchons" (9 novembre 2010)
Coup de coeur pour l'ingénieux téléphérique de jeunes nantais sur le boulevard Guist'Hau (sep 2009)
Réaménagement du boulevard Guist'Hau : Nantes Métropole propose moins que le MoDem
Trois ans après notre projet de réaménagement du Boulevard Guist'Hau, la ville de Nantes vient de présenter le sien.
Là où nous proposions deux pistes cyclables de part et d'autre du mail central que nous conservions, il n'y en a pas dans le projet de la ville présenté hier. Dommage pour la "capitale verte de 2013" et chacun comprendra mieux pourquoi on plafonne à 2 % de déplacements vélo sur l'agglomération nantaise.
Projet des élus MoDem présenté le Jeudi 20 novembre 2008 (conférence de presse)
Nous avions proposé de supprimer les stationnements en épis qui posent un problème de sécurité et de visibilité pour les automobilistes et les cyclistes pour les transformer en stationnements droits, ce qui nous amenait à supprimer 40 places de stationnements et nous avait été reproché. Pourtant la ville a elle aussi décidé de supprimer ces 40 places mais sans supprimer les épis.
Nous avions prévu des chicanes pour les bus à l'arrêt pour ne pas bloquer la circulation derrière les bus à l'arrêt ainsi que des emplacements "stop and go" pour les déposes rapides de personnes et les livraisons. On ne les retrouve pas non plus, tous les autres véhicules resteront donc bloqués derrière les futurs Chronobus le temps que les nombreux collégiens, lycéens et autres usagers montent, descendent, payent leur ticket etc. avec des conséquences directes sur la pollution et la qualité de l'air des Nantais.
Seul point positif : les trottoirs vont être élargis. C'est bien la moindre des choses, ils sont tellement étroits que deux personnes peuvent à peine se croiser aux arrêts de bus, et si c'est une poussette ou un fauteuil roulant, l'un des deux doit descendre sur la chaussée.
Et sinon, ils vont refaire le revêtement (bitume ? ) du mail central. Oouah, quelle innovation !
Pourquoi Nantes Métropole a t'elle attendu trois ans pour pondre un projet aussi faible ?
Pour retrouver nos propositions sur le réaménagement du boulevard Guist'Hau :
Etats généraux du transport ferroviaire régional à Nantes le 28 septembre 2011
Cette année les états généraux du transport ferroviaire régional sont organisés en Pays de La Loire, la région qui a fait le choix de construire un aéroport à Notre-Dame-Des-Landes et qui refuse d'étudier les alternatives ferroviaires au projet d'aéroport. Les régions devront se prononcer sur la proposition du sénateur UMP Grignon d'ouvrir les services ferroviaires régionaux à la concurrence.
"Les militants du vélo quotidien rongent leur frein" - Ouest France 18 04 11
"Les militants du vélo quotidien rongent leur frein. "
Le Bicloo l'équivalent nantais du Vélib parisien. "Le vélo en libre-service, c'est bien, mais il n'y a pas que ça", rappelle le président de la Fédération des Usagers de la Bicyclette.
"Les aménageurs n'ont pas le bon réflexe"
Les militants de la Fub - 160 associations, 23 000 adhérents - ne font pas la fine bouche devant cet engouement pour le VLS (Vélo en Libre-Service). Mais beaucoup craignent que les responsables politiques se satisfassent de ces équipements qui leur donnent, à bon compte, une image moderne et écolo. D'autres solutions, moins spectaculaires, sont jugées plus efficaces pour faire sortir les vélos des garages : itinéraires cyclables intelligents et sûrs; arceaux pour stationner les vélos à l'abri du vol; trains, trams ou métros faciles d'accès aux cyclistes..."
"Les militants du vélo quotidien rongent leur frein. "
Les systèmes en libre-service ont beau se multiplier, 2,7 % seulement des déplacements s'effectuentà bicyclette. La Fub, fédération d'usagers, attend que l'État donne l'impulsion.
« On assiste à une révolution. Qui l'aurait imaginée il y a dix ans ? », s'enthousiasmait, vendredi, Patrick Coroller, devant la Fub (Fédération des usagers de la bicyclette), en congrès à Clermont-Ferrand. « Le vélo est passé d'une image rustique à la haute technologie. » Parallèlement, observe le chef du service « transports » de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), « la voiture est de plus en plus en liberté surveillée ».
Les aménageurs n'ont pas le réflexe
Les militants de la Fub -160 associations, 23 000 adhérents - ne font pas la fine bouche devant cet engouement pour le VLS. Mais beaucoup craignent que les responsables politiques se satisfassent de ces équipements qui leur donnent, à bon compte, une image moderne et écolo. D'autres solutions, moins spectaculaires, sont jugées plus efficaces pour faire sortir les vélos des garages : itinéraires cyclables intelligents et sûrs ; arceaux pour stationner les vélos à l'abri du vol ; trains, trams ou métros faciles d'accès aux cyclistes...
« Le VLS, c'est bien, mais il n'y a pas que ça », insiste Christophe Raverdy, un Nantais qui préside la Fub depuis cinq ans. Il est convaincu que « les mentalités sont prêtes » pour que le vélo décolle de la part de 2,7 % des déplacements où il stagne. Strasbourg, la championne, dépasse les 8 %, contre 4 % à Rennes et 2 % à Nantes. Lille va, à partir de l'automne, mettre 10 000 vélos en service et vise les 10 %. Il restera de la marge : Copenhague affiche 40 %.
« Il ne faut pas que ça repose uniquement sur les collectivités locales », s'agace Odile Vignal. L'adjointe (écologiste) au maire de Clermont-Ferrand en appelle à « l'action de l'État ». Elle aussi perçoit une « attente » de ses concitoyens et déplore que le « réflexe vélo » ait du mal à pénétrer « les habitudes culturelles des aménageurs » de villes et bâtisseurs d'immeubles.
La Fub va aiguillonner les candidats à l'élection présidentielle. Et rappeler au gouvernement qu'un « Plan vélo » dort dans ses tiroirs. Code de la route adapté, incitations fiscales... : les propositions et les rapports s'empilent, depuis des années, démontrant les bénéfices d'une politique ambitieuse en faveur de la bicyclette.
Une étude commandée au cabinet Inddigo, par le Monsieur Vélo de l'État, chiffre à 5,6 milliards d'euros, pour 2008, les « retombées indirectes » de sa pratique sur la santé, l'environnement et la sécurité routière."
Serge Poirot - Ouest France
Plan Vélo des élus MoDem de Nantes http://elusmodemnantes.lesdemocrates.fr/files/2009/11/planvelodumouvementdemocrateconfpressedu19nov2009.pdf
Nantes Métropole reprend trois propositions du Plan Vélo des élus MoDem
Nantes Métropole reprend trois propositions du Plan Vélo des élus MoDem
En octobre 2009, le MoDem de Nantes proposait un Plan Vélo en 10 propositions pour Nantes Métropole avec l'objectif de passer de 2, 5 % à 15 % de déplacements à vélo.
Je vous invite à (re)lire ce Plan Vélo sur le blog des conseillers municipaux MoDem de Nantes : 5 pages avec plein d'illustrations, (dossier remis en conférence de presse le jour de la présentation du Plan Vélo).
Parmi les mesures importantes, il y avait :
- la création de vraies pistes cyclables, la suppression des flèches vertes "à la nantaise"
Code de la Route article R110-2:
Une Piste cyclable est une section de chaussée spécifique dévolue exclusivement aux cyclistes. Elle est
matériellement isolée des voies de circulation des véhicules motorisés et distincte des trottoirs en ville. Elle
peut être bidirectionnelle ou a sens unique. Exemple de piste cyclable à Londres
Elle a le statut d’une voie de circulation à part entière et est
indépendante des voies qu’elle longe ou croise.
- la généralisation des "tourne à droite"
- la multiplication des zones 30 à circulation "apaisée"
- la suppression des nombreuses ruptures de continuité de trajet
- l'aménagement de bandes cyclables dans les giratoires (cf. schémas sur le blog élus MoDem)
- la généralisation des contre-sens cyclistes
TOUT NOUVEL AMENAGEMENT ET TOUTE RENOVATION OU TRAVAUX DOIT PRENDRE EN COMPTE LA PLACE DU VELO
http://elusmodemnantes.lesdemocrates.fr/dossier-de-presse/ (Plan Vélo MoDem 19 10 2009).
Notre Plan Vélo faisait même l'objet de nos voeux dans Nantes Passion de Janvier 2010 ( page 23)
C'est donc avec plaisir que nous avons découvert ce matin dans la presse les 4 nouvelles propositions de Nantes Métropole pour développer le vélo dans l'agglomération : "la petite reine prend ses aises. Première en France..." (article anonyme, sinon j'aurais cité l'auteur)
- 16 tourne à droite à l'essai et si ça marche, généralisation à venir pour les 24 communes de l'agglo.
- Giratoires aménagés
- Bandes cyclables protégées
- Le "Chaucidou" (ça c'est pas nous)
Voilà le sens de notre travail d'élus locaux : travailler les dossiers globaux (transports, énergies, éducation, sport, urbanisme, culture, gouvernance, etc. ) pour proposer des solutions locales concrètes pour les Nantais, les partager avec la Ville et les habitants sans attendre 2014 et la prochaine campagne municipale, et surtout se battre ensuite pour les faire aboutir.
Aménagements cyclistes : faudrait pas se dégonfler ! (février 2009)
Proposé à la rentrée 2008, un autre projet, le Défi Vélo pour Nantes, mais resté sans réponse à ce jour de la Ville.
Le Défi Vélo du MoDem pour sécuriser les accès piétons et cyclistes des écoles nantaises.
"Le Défi Vélo pour Nantes"
A chaque rentrée scolaire, le problème de la sécurité des trajets domicile-école ressurgit que ceux-ci se fassent à pied ou en vélo.
Face aux multiples sollicitations de parents d’élèves et d’utilisateurs de vélo, le groupe Centre Démocrate (MoDem) lance un défi vélo.
Il propose que les axes et les carrefours les plus fréquentés aux abords des écoles soient dotés de pistes cyclables sécurisées et prioritaires « en site propre », ceci au rythme de deux écoles par année de mandat.
Ceci ne se fera pas sans prévoir les aménagements qui s’imposent : emplacements dédiés pour les vélos, casiers supplémentaires pour les casques et les gilets entre autres.
Ce nouveau partage de la chaussée renforcera la sécurité des piétons, permettra de désengorger les voies d’accès aux écoles aux heures d’entrée et de sortie et améliorera aussi la qualité de vie des riverains.
On opérera ainsi progressivement à un véritable maillage de la ville renforçant les objectifs de la Communauté Urbaine en faveur des déplacements doux.
C’est une mesure simple, utile, un premier pas urgent. Il s’agit de se donner les moyens de développer dans la ville de demain l’usage du vélo dès le plus jeune âge.
Ce défi ne pourra être relevé sans la volonté conjointe de la municipalité, des chefs d’établissements et bien sûr des parents et des enfants."
LE lien : http://elusmodemnantes.lesdemocrates.fr/dossier-de-presse/
Plan de Déplacements Urbains (PDU) 2011-2030 de Nantes
Conseil municipal de Nantes du vendredi 4 février 2011
Délibération numéro 5 : Plan de Déplacements Urbains (PDU)
Intervention Isabelle Loirat (MoDem) pour le groupe Centre Démocrate
"Monsieur le Maire, chers collègues,
Bien maigre pour un nouveau Plan de Déplacements Urbains, un PDU qui va bien avec le DOB que vous venez de nous présenter. Des bus rhabillés en Chronobus roulant vite dans la « ville apaisée », on ne voit pas très bien comment.
Le Franchissement de la Loire n’est toujours pas réglé : encore combien de temps de réflexion pour continuer à ne rien faire ? JF Retière (en charge des transports à Nantes Métropole) avait annoncé qu'il nous recevrait (annonce TV sur Télénantes en septembre 2010 ) mais toujours rien.
Un PDU moins novateur que s'il avait été élaboré dans les années 80,
Un PDU digne de la « capitale des bouchons »,
Qui manque de courage et n’ose même pas parler de Notre-Dame-Des-Landes et des accès à Nantes Atlantique. Vous n'avez même pas répondu aux questions posées en commission par Bertrand Vrain sur les accès et dessertes ferroviaires possibles de Nantes Atlantique.
Un PDU qui tient compte de la crise pour les habitants,
Mais un PDU qui ne tient pas compte de la crise pour Vinci.
Vélo : on n'avance pas, ça ronronne. On a toujours plus d'adjoints au vélo mais tjs 2% de déplacements vélos !
Vos chiffres se contredisent.
Vous annoncez en terme de répartition de déplacement 57 % pour la voiture, 15 % pour les TC et 24 % pour la marche soit un total de 96%, ce qui laisse donc une part maximum de 4% pour le vélo.
Pourtant quelques lignes plus bas je vous cite « l’objectif fixé dans le PDU est d’augmenter de manière significative la part de la marche et du vélo « tendre vers 50 % en 2030, contre 32 % aujourd’hui ». Si 32 % pour le vélo et la marche et si 24 % pour la marche alors cela ferait déjà 8 % pour le vélo.
Enfin en consultant le site de Nantes Métropole, ce chiffre pour la part du vélo est ramené à 2 %.
Alors, 4, 8 ou 2 % de déplacements à vélo à Nantes ? Il est clair que vos services ont dû se « mélanger les pédales » dans l’élaboration de cette délibération.
Pour développer la pratique du vélo dans la ville nous savons qu’il faut des pistes cyclables sécurisées et pas des flèches vertes.
Toujours pas de piste rue de Strasbourg devant la mairie.
A la vue de ce qui a été réalisé sur le pont L. Sedar Senghor comme le souligne l’association Place au Vélo, nous sommes relativement inquiets de la mise en adéquation entre vos objectifs et les moyens le permettant.
Un conseil : changez de vitesse ou de plateau afin que la place accordée au vélo, soit non pas un frein mais une fierté pour les Nantais.
Je vous remercie de votre attention »
(Seul le prononcé fait foi)