transports dont velo tram-train
Ca c'est de la piste cyclable !
"Ca roule à Londres", trouvé sur Carfree.fr
Des "autoroutes" pour vélos, de véritables pistes cyclables protégées du trafic.
"La municipalité de Londres, toujours à la pointe des aménagements urbains audacieux, est en train de développer des autoroutes à vélo, des superhighways, pour rouler vite et en toute sécurité en ville.Plus que de simples pistes cyclables, elles permettraient de relier la banlieue au centre-ville de manière continue et protégé des voitures."
http://echomag.org/2010/11/02/des-autoroutes-urbaines-pour-velo-a-londres-audacieux-pionnier/
Un bus fluvial imaginé à Nantes...
Pour faire suite à mon billet du 15 septembre dernier sur les bus volant en Chine et amphibie ailleurs à Glasgow par exemple, voici un article relevé ce matin dans Presse Ocean du 09 11 10 :
C'est sûr, à Nantes, on suit bien, ce qui se passe ailleurs.
Question : les forts courants de la Loire à l'ouest de Nantes permettent ils de le faire ?
Est-ce qu'il ne faudrait pas une trop grosse motorisation (diesel ou électrique) auquel cas le bilan carbone ne serait pas bon et ce ne serait qu'une solution ponctuelle ?
Lionel, si jamais tu viens faire une petite visite sur mon blog...
Nantes double capitale "verte et des bouchons"
Y'a des trucs comme ça qui paraissent inconciliables, impossibles. Pourtant si ça existe. Prenez par exemple le cas de la ville de Nantes - que j'adore, c'est ma ville- elle s'est vue décernée le titre ronflant de "capitale verte européenne". Comme diraient les bouffons du Petit Journal, ça c'est dans le "monde virtuel et parallèle de la communication de JMA" (Jean-Marc Ayrault, le maire PS de Nantes) parce la réalité est moins rose que la comm' verte. Une semaine plus tard, paf qu'est-ce qu'ils disent dans le journal ? Que Nantes est en fait "la ville la plus embouteillée de France"(à la Une de Ouest France du 09 11 10).
Oui chez nous, ce n'est pas le vin qui a goût de bouchon, c'est la circulation !
Pourquoi on trouve que c'est bidon tous ces logos écolos qui permettent de faire de la comm' à gogo ? (faites l'essai, tapez "Nantes capitale verte" sur google et vous verrez, c'est pire que du greenwashing)
Il n'y a pas que le problème du projet d'aéroport à Notre-Dame-Des-Landes qui fait tâche avec le nouveau label écolo.
Nantes est aussi une ville dans laquelle il reste difficile pour ne pas dire dangereux à de muliples endroits de se déplacer à vélo. (voir billet Aménagements cyclables faudrait pas se dégonfler !" Alors qu'il nous recevait avec Benoît Blineau à l'occasion du nouveau Plan Vélo de Nantes Métropole et que nous insistions fermement pour que Nantes passe aux vraies pistes cyclables et qu'on arrête avec ces flèches vertes qui n'ont pas de sens, JF Retière, patron des transports à l'agglo et maire de Mauves répondait : "Mais Madame Loirat, on ne va quand même pas aménager la ville pour que des enfants de 6-8 ans puissent pédaler en toute sécurité !" C'est un des jours de ma vie où j'ai eu le plus l'impression de perdre mon temps, alors qu'on était venus avec 10 propositions solides, il n'en ont gardé qu'une, la dernière et pas la plus importante : le livre blanc.
(Bon, je sais gré aussi à JF Retière d'avoir été sans doute l'un des 1ers à avoir pigé l'intérêt qu'il y avait à demander que le classement Unesco du Val de Loire soit prolongé jusqu'à la mer pour y inclure aussi l'Estuaire de la Loire, sa partie peut-être la plus fragile et la plus menacée. Mauves abrite aussi la prise d'eau de la Ville de Nantes. . Si ça avait été tarte comme proposition, il ne l'aurait pas fait reprendre à JMA dans son programme Nantes et +++ et JMA ne serait pas venu annoncer cette proposition - piquée au MoDem mais sans l'avouer - à Mauves sur Loire... Et puis de toute façon, on va être amené à se revoir parce que moi j'aime bien le TRANSPORT et qu'on est pas si nombreux -encore moins nombreuses - à Nantes.) Fin de la grosse parenthèse.
A Nantes, pas de vélo en libre service sur l'ensemble de la ville ou de l'agglo comme à Barcelone par exemple mais un service de Bicloo réduit à 10 ou 15 % de la ville dans un périmètre qui a déjà tout : transports, commerces, services etc. On pourrait aussi critiquer le choix qui a été fait d'un système fermé en abonnement.
On va donner une prime aux acheteurs de VAE, Vélo à Assistance Electrique, parce que maintenant c'est branché. Ben zut alors, j'ai raté la prime ! Elle n'est pas rétroactive et mon chéri m'a offert mon VAE en 2007 comme outil de déplacement pour faire ma campagne des municipales 2008.
Toujours pas possible d'embarquer son vélo dans le tram à Nantes sauf à des horaires pas très encourageants alors qu'à Strasbourg, Bordeaux ou Lille c'est possible (sauf aux grosses heures de pointe). Nantes Métropole nous répond qu'il n'y a pas de place dans les tram pour cela, OK, mais dans la plupart des villes, c'est autorisé. Pour rendre ceci possible ils ont simplement mis moins de sièges aux extrémités. Encore une question de (bonne) volonté au départ. Parfois de choix de matériel aussi. Je pense notamment et surtout aux nouvelles rames Bombardier/Stadhler plutôt qu'aux vielles rames Alstom.
Oui ou Non on prouve qu'on a une vraie volonté de développer la pratique du vélo à Nantes ou simplement la volonté de faire de la pub sur le vélo à Nantes.
Pratiquement pas de bus le soir avec des circuits datant des années 80, peu pratiques longs et compliqués convergent tous vers le centre-ville ou le tramway, ne permettant pas de correspondances et de maillage inter-quartiers. La desserte des autobus de soirée n'a pas bougé depuis sa mise en place, en gros à la création de la SEMITAN, elle a juste été remodelée en fonction de l'apparition des différentes lignes de tramway, même les horaires n'ont pratiquement pas évolué en 30 ans !
Même constat le dimanche avec peu de bus sur la grande majorité des lignes avec des
rabattements forcés sur le tramway augmentant de loin les temps de trajets, par exemple. Qui n'a pas connu les dimanches soirs tard de retour à la gare de Nantes, pas de taxi, plus de bus, normal il est parti 3 ou 4 mn avant l'arrivée du TGV de Paris, un tram bondé avec correspondance galère obligée par la station Commerce et re-temps d'attente du dimanche. Résultat : "il faut presque 1H30 avec 3 changements contre 25 mn et 1 changement en semaine !" m'écrit un Nantais.
Le problème du franchissement de la Loire à l'ouest de Nantes et de la desserte de l'Ile de Nantes qui n'est toujours pas résolu ni même décidé.
Quant au tri sélectif, Nantes enregistre, pour une "capitale verte" un retard considérable. Toujours pas étendu à l'intégralité de l'agglomération ou des immeubles. Un quartier peut être desservi, mais pas un immeuble du quartier si la mise à disposition d'un bac est au bon vouloir des syndics. Il faut des sacs spéciaux pas disponibles facilement partout. Bref pas simple pour les gens, donc peu encourageant, donc pas efficace, c'est bien connu, quand c'est compliqué les gens ne le font pas. À titre d'exemple, au Mans le tri-sélectif en porte à porte existe depuis 1986, Paris 1999 et Angers 1997, Lyon 1999 et Fort-de-France 2000, toutes à bac unique, sauf Fort de France et Le Mans. Sur tous ces points, Bordeaux et Strasbourg font largement beaucoup mieux que Nantes.
Ailleurs en Europe (Barcelone et Stockholm demain ?), la collecte des ordures ménagères se fait par des canalisations à air comprimé qui renvoient les ordures dans des centres de stockage. Ça se présente comme des bornes de tri sélectif enterrées, et les locaux à poubelles des immeubles sont également équipés permettant aux habitants de l'immeuble de ne pas avoir à aller dans la rue. Il y a une bouche pour les ordures ménagères, une pour le tri, une pour le verre. Ceci a permis de supprimer le pesage des bennes à ordure, il reste à vider les centres de stockage, un plus gros camion permet de ne faire qu'une tournée de temps en temps.
Ensuite ce qu'il faut voir, c'est comment on gère les déchets, ils vont où ces déchets ? A l'incinérateur. Et à Nantes, on est encore au "allez hop tout dans l'incinérateur" même si ce sont des usines ultra modernes (Couéron). Un jour un éboueur m'a même confié que parfois quand l'incinérateur avait fini de dévorer tous les sacs bleus, comme on ne peut pas l'arrêter, il fallait bien lui donner d'autres sacs à manger, des jaunes, par exemple...)
Ou alors les déchets repartent dans des petits camions vers d'autres centres.
Vous me direz pour l'instant ça va, on n'a pas de déchets nucléaires à traiter, puisqu'on n'a pas de réacteur dans le coin. Oui mais demain ? on ne m'enlèvera pas de l'idée que si un truc aussi énoooooooooooooorme que l'aéroport à NDDL passe, tout et n'importe quoi pourra passer, y compris un réacteur dans l'estuaire cf. DTA Estuaire Loire.
Et nous les opposants à NDDL, Verts EE, MoDem etc. on n'assure pas, - tout du moins collectivement - on est tous "Amis sur Facebook", mais on n'a même pas été foutu de se rassembler et de faire ce qu'il faut pour bouter l'union sacrée UMPS à toutes les dernières élections. Message à nos amis d'EE : le jeu consistant à opposer droite et gauche n'est dans l'intérêt que du PS et de l'UMP... pas des forces politiques désireuses de construire une autre majorité dans ce pays. Renforcer l'alliance PS PC Verts ou EE c'est prendre le risque de scier la branche sur laquelle les écologistes sont allés se percher en plantant un arbre à Notre-Dame-Des-Landes (6 mois après François Bayrou...)
Et il y aussi le problème du tram train, cela fait 3 ans qu'on dit que ce dossier n'est pas clair et qu'on bataille là dessus dans le silence médiatique parfois assourdissant et ce matin ça fait plaisir de voir le sujet à la Une de Presse Océan.
Pour info, j'ai été "chassée" ces derniers temps par Anticor, association qui lutte pour l'éthique en politique et contre la corruption et devant la ténacité de leur coordinatrice, Gabrielle A. et leur intérêt pour certains des dossiers que nous suivons, j'ai fini par adhérer et signer la charte d'Anticor.
Pour résumer "Nantes capitale verte" est une ville à la traine écolo avec une communication exemplaire.
En relisant ce billet, je trouve qu'il fait un peu réquisitoire.
ça doit être parce que j'ai dîné - entre autre - avec un magistrat....
Bises à tous mes chers et délicieux convives du 6 novembre .
Billet modifié le 10 11 10 (mais pas sur le fond). IL
Bus amphibie et bus volant
Et le bus amphibie vous connaissez ? (merci @Claire C. et son papa)
Transports en commun : la gratuité passe par la globalisation des coûts
J’avais, dans ce blog, en décembre 2008, lancé “la gratuité des transports en commun à Marseille, pourquoi pas ?”(cliquer ici). Je ne pensais pas que le débat irait aussi vite. Si l’on en croit le journal La Provence, qui lui a consacré un dossier hier, le problème est le financement. Et ça coûterait trop cher… 130 M€ par an, alors que j’avais moi-même chiffré 70 M€. Une étude plus fine s’impose et je ne suis pas sûr que de faire monter la facture ne soit pas un argument pour repousser une idée qui mérite étude. Karim Zéribi, le président de la RTM est sceptique, et “doute de l’efficacité d’une telle mesure”.
Je pense que tout ceci relève d’une conception étriquée des transports en communs urbains. Le coût n’est pas simplement intégré dans le budget de la RTM, dans l’équilibre des comptes. Dans l’absolu, la gratuité pourrait être obtenue en doublant la subvention d’équilibre.
Mais, si l’on regarde globalement, le coût social et économique actuel du faible développement des transports en commun est énorme… On peut chiffrer à Marseille à 500 M€/an le coût des nuisances dues à la carence en matière de déplacements (voir ici). C’est d’une vision économique et sociale globale des problèmes et des coûts dont nous avons besoin. Augmenter la fréquentation des transports en commun, investir dans les déplacements, c’est faire des économies. Ces millions d’heures perdues dans les embouteillages, cette pollution permanente, les freins au développement économique, les accidents et les problèmes de santé publique, ont un coût bien supérieur à celui des infrastructures manquantes. Le coût de la gratuité est marginal par rapport à ces nuisances.
Ces coûts globaux, pourtant supportés par la société, ne sont jamais pris en compte… Alors, changeons un peu notre approche et arrêtons dans cette ville de saucissonner les problèmes. Les transports en communs ne sont pas une activité en soi, c’est un outil dont le coût doit être mesuré au regard des services qu’il rend à la métropole et aux économies globales qu’il peut induire. La RTM n’est pas une entreprise sur une île déserte. Globaliser les problèmes et les coûts permettrait d’impliquer dans le financement d’autres partenaires dont l’activité est pénalisée par le trop faible développement des transports en commun. Alors nous trouverons les solutions financières pour la gratuité !
Les transports gratuits font un tabac à Aubagne - 23 juin 2010 - Aujourd'hui en France
C'était une promesse électorale et elle a été tenue. En mai 2009, la communauté d'agglomération du Pays d'Aubagne et de l'Etoile a rendu ses transports en commun gratuits comme la majorité municipale l'avait promis pendant la campagne. "C'était un pari que nous pensions gagner, mais les résultats vont au-delà de nos espérances; on explose avec plus de 3 millions de voyageurs" constate, ravi Daniel Fontaine, le maire (PCF) d'Aubagne. "Il y a un véritable engouement avec 71 % de féquentation supplémentaire de nos bus. Et surtout, ce qui nous importait, c'est que les nouveaux passagers sont des jeunes et des actifs. La gratuité permet une véritable alternative à la voiture."
Cette gratuité coûte 1,1 million d'euros par an, un investissement rendu possible sans augmentation d'impôt par la hausse du versement transports des entreprises lorsque la communauté d'agglomération a dépassé les 100 000 habitants.
"Il y a une dizaine de villes moyennes qui pratiquent la gratuité, nous nous sommes fortement inspirés de leur expérience", reconnaît Daniel Fontaine.
Le pari a également été remporté dans la population. "Je ne touche presque plus à ma voiture, reconnaît Jeanne, infirmière libérale. Je fais désormais la plupart de mes tournées en bus. C'est une économie que je ressens à la fin du mois." Cet engouement des Aubagnais est confirmé par une étude menée par l'institut Wei. "Les usagers se disent à 88 % très satisfaits de la gratuité des transports, 11 % plutôt satisfaits et 1 % insatisfaits, note le sociologue Alain Mergier, directeur de cet institut. La part des nouveaux usagers représente 20 % des passagers."
Aubagne va maintenant se lancer dans la création d'une ligne de tramway transversale qui sera livrée en 2013 et dans la transformation d'une ancienne ligne frroviaire en tram-train pour 2014.
Marc Leras
Article paru dans Aujourd'hui en France - Le Parisien du mercredi 23 juin 2010
Ile de Nantes et ligne 5 - communiqué de presse MoDem
L'urbanisme durable pour le XXI è siècle impose de penser le bâti et les transports en même temps et en amont.
Construire un éco-quartier sur une île mal desservie c'est prendre le risque de ne pas avoir un éco-quartier mais une simple ZAC à l'arrivée. (Zone d'Aménagement Concerté)
Nous demandons donc encore une fois d'étudier la prolongation de ligne 5 jusqu'au Hangar à Bananes à l'extrémité ouest de l'île de Nantes.
C'est quoi un trolleybus ?
« ça dort là-dedans ».
On lui devait déjà l'idée du téléphérique pour relier la pointe de l’île de Nantes aux deux rives de la Loire. Et voilà que le MoDem propose un trolleybus pour la future ligne 5 qui doit traverser l’île de Nantes d’est en ouest. Encore une bonne idée que les Verts nantais n’ont pas eue. Ils sont pourtant plus nombreux que les bayrouistes. Alors quoi, on roupille chez les écolos ? »
Lu dans Les Potins du journal Presse Océan, 4 juin 2010
Comme quoi il n’y a pas que la quantité qui compte.
Ça roupillerait pas un peu aussi chez Presse O ? Car enfin ça ne date pas d'aujourd'hui.
Cette proposition de trolleybus à Nantes faisait déjà partie du programme de la liste du MoDem conduite par Benoît Blineau pour les élections municipales de mars 2008.
Mais cela avait fait moins de bruit que le Téléphérique sur la Loire.
Bon merci quand même de l'avoir rappelé.
Au fait c'est quoi un trolleybus ?
C'est un transport en commun. Performant, non polluant, rentable.
Et comment on eu cette idée ? Grâce à Lionel Jouan* dont c'est le moyen de transport préféré... et qui a toujours su le défendre avec des arguments solides auprès de toute l'équipe ! En voici quelques-uns :
"Le trolleybus est un véhicule de transports en commun urbain, voire suburbain, similaire à un bus sauf que sa motorisation est électrique. Fonctionne avec des caténaires comme le tram.
Rendement des moteurs : la motorisation électrique a un bien meilleur rendement que celle d’un bus classique, de l’ordre de 73% contre environ 25%.
Consommation d’énergie : des calculs ont été faits sur 4 types de moyens de transports urbains, tramway, trolleybus, bus diesel, bus GNV, et les résultats exprimés en Wh/place/km donnent :
tramway : 23,50,
trolleybus : 25,00
bus au diesel 71,00
et bus au GNV 92,00
Le trolleybus ne contribue pas à la pollution de l’air, il ne produit ni C0² ni Nox, ni C.O.V., ni poussières.
Le trolleybus est peu bruyant, à l’arrêt il est à 0 dBa, et à 50 km/h il n’est encore qu’à 75 dBa contre 84 dBa pour un bus (attention l’échelle des dBa est logarithmique est non linéaire et avec 9 dBa de différence on a 3 fois l’intensité de bruit).
Le trolleybus est un moyen de transport rentable :
Il faut en effet raisonner en coût complet, c’est à dire coût d’investissement +
coût d’exploitation sur la durée de vie du matériel.
Combien ça coûte un trolleybus ? un peu plus cher qu'un bus, moitié moins cher qu'un tram.
0,4 à 0,5 M Euros pour un véhicule trolleybus standard, capacité 80 passagers
0,6 à 0,8 M E pour un véhicule trolleybus articulé, capacité 120 passagers
Capacité de 80 à 120 passagers
Durée de vie : 20 à 25 ans
Un trolleybus articulé simple (2 cabines) à un coût moyen à la place estimé entre 6,7 et 8,4 k € contre 5 à 7,5 pour un bus articulé.
A titre comparatif :
un bus coûte de 0,19 à 0,35 M d'Euros bus articulé ou standard, capacité 80 à 120 passagers, durée de vie de 10 à 15 ans
un tramway sur fer coûte 2 à 3 M d'Euros pour une capacité de 120 à 280 passagers (ne pas confondre avec le prix du km de ligne de tram)
un tram train coûte 3,5 M d'Euros pour 250 passagers
4– Le trolleybus doit ses avantages à sa motorisation : (Aie ! un peu de technique…)
- le moteur électrique est un moteur rotatif, alors que les moteurs à pistons classiques (essence, diesel, GPL, GNV, etc.) sont des moteurs à mouvements rectilignes alternatifs qui nécessitent une étape pour transformer ces mouvements rectilignes en mouvements rotatifs ( les roues tournent ). C’est comme à vélo, les pieds font des mouvements alternatifs de haut en bas pour descendre la pédale ( temps moteur) et de bas en haut quand la pédale remonte (temps mort), c’est pour améliorer ça qu’on a d’abord inventé les cale-pieds, puis les pédales avec « cales
automatiques » pour transformer le temps mort de remontée de la pédale en temps moteur, le pied tirant la pédale vers le haut. Schématiquement c’est ce qui explique le mauvais rendement.
- Le moteur électrique ne provoque aucun frottement, le rotor tourne librement sur ses roulements, ce qui le fait tourner c’est un champ magnétique, alors que dans le moteur classique les pistons frottent dans les chemises ( c’est même encore plus complexe…)
- Le moteur électrique ne nécessite pas de boîte de vitesses, ni d’embrayage, d’où suppression de l’usure de ces éléments, et des pannes éventuelles.
- Pour ralentir, les véhicules à moteur électrique n’ont pas besoin de freins, les moteurs sont alors utilisés en génératrices, ce qui les freine, là encore sans usure, donc pas de garnitures à changer, ni de tambours, et en plus, cerise sur le gâteau, en freinant ces véhicules produisent de l’énergie, alors qu’en freinant un véhicule classique dissipe en pure perte de l’énergie… (pour vérifier, regardez simplement le conducteur de tram, pour ralentir il n’appuie pas sur une pédale de frein, il inverse simplement son curseur sur son tableau de bord).
Il y a encore plein d’avantages, c’est passionnant."
Lionel Jouan le 27/10/07
Citoyen nantais bénévole, à la retraite, non encarté au MoDem mais qui nous aide sur tout un tas de sujets, de dossiers techniques depuis 2007. Un grand merci, Lionel !
Tram train : "livraison d'un matériel fiable et sécurisé" : ça va pas être possible...
Enfin pas tout de suite. L'inauguration prévue pour juin 2010 est décalée. La presse locale s'est fendue de deux articles hier pour nous faire part de l'info.
Les retards sont dus à des "procédures complexes d'homologation". "Le tram train est un matériel qui nécessite de nombreux ajustements". "La livraison d'un matériel fiable et sécurisé est donc retardée". (Presse O du 1er juin 2010)
Tu m'étonnes ? Cela fait un bon moment que nous avons souligné les faiblesses et irrégularités du dossier tram train en particulier sur la ligne Nantes-Chateaubriant
Tram train Nantes - Châteaubriant : ersatz de TER/RER
Région Pays de la Loire : Violation des lois sur l'Environnement
Des nouvelles du tram train et du RER
Voir la catégorie Transports sur ce blog.
Face à la situation la réponse de la Région : "mise en place d'un cycle de réunions avec ALSTOM et la SNCF pour élaborer un nouveau calendrier". C'est seulement après que nous saurons quand et combien cela va coûter.
Mais tout va bien - comme d'habitude - dormez tranquille, les élus de la Région vous font des bisous - il n'y aura pas de retard sur le tram train Nantes Chateaubriant et Nort sur Erdre.
Cocasse la réaction de la droite sarkozyste nantaise ce matin avec un "tram train de retard" à son tour : elle "réclame des pénalités auprès du constructeur" Alstom ! Pourtant ce n'est pas faute de les avoir informés, ils sont parfaitement au courant que le dossier tram train est vérolé, mais étrangement ils ne se sont jamais prononcés sur le fond du dossier se bornant à une opposition de pure forme. Quand on sait que le patron d'Alstom P. Kron est un grand ami du président Sarkozy, on se dit qu'ils ne vont pas avoir de mal à obtenir gain de cause...
Où en est le dossier TER Ancenis - Nantes ?
- "Où en est le dossier d'un TER Ancenis-Le Cellier-Mauves-Thouaré- Sainte-Luce-Nantes ?" (Presse Océan 12 décembre 2009)
- « Un problème se pose : son insertion entre les TGV. Nous étudions la possibilité d'une ligne de retournement à Ancenis et d'une autre d'évitement à Mauves. Nous en discuterons avec Région et la SNCF dans les prochains mois». Jean-François Retière, maire de Mauves, vice-président Transports de Nantes Métropole
Mais il existe une solution et elle est connue depuis quelques années maintenant. Dans son projet transports pour la Région des Pays de la Loire, ESG INFRA propose que les 24 TGV circulant actuellement sur l’axe saturé Nantes-Ancenis-Angers soient tranférés sur une LGV Sud Loire desservant Angers-Marcé, Angers-St-Laud , Cholet, La Roche-sur-Yon, Nantes. Ainsi il n'y aurait plus de problèmes pour écouler le trafic TER.
Une proposition pour tous les décideurs locaux en matière de transports : organiser une audition de ce projet transports