telepherique- tram aerien - transport par cable
"Le Téléphérique dans l'air du temps" Presse Océan 22 11 2012
" LA PISTE DU TELEPHERIQUE " Une de Presse Océan du Jeudi 22 novembre 2012
Nantes / actualité
TRANSPORTS. D'abord taxée d'utopiste et de farfelue, la création d'un système de transports par câble, à Nantes, s'est imposée dans le débat public grâce aux élus du MoDem.
" Le téléphérique dans l'air du temps"
L'idée d'une liaison aérienne fait son chemin. Une étude du ministère de l'Ecologie vante l'intérêt de tels projets.
Benoît Blineau et Isabelle Loirat, élus nantais du MoDem, ont le sourire et pas mal d'espoir. Leur idée de téléphérique au-dessus de la Loire - visant à relier le quartier Sainte-Anne, [la rive nord plus exactement et branche possible vers Sainte-Anne et Chantenay] l'île de Nantes et Rezé - creuse son sillon.
Selon le MoDem " tous les feux sont au vert, ça bouge au niveau national "
Ce jeudi matin, ils évoquent le dossier avec Jean-François Retière, vice-président de Nantes Métropole en charge des transports. Douce revanche, quand on sait que l'idée, ébauchée il y a cinq ans, a d'abord été qualifiée d'"utopiste et farfelue".
"Tous les feux sont au vert, énonce Benoît Blineau, ça bouge vraiment au niveau national." Pour preuve : le GART (Groupement des Autorités Responsables de transports) qui réunit les élus de nombreuses collectivités, a orchestré le 10 octobre un colloque consacré aux "transports collectifs par câble aérien en milieu urbain ". Même si Jean-François Retière, qui préside la commission "Europe" au sein du Gart, n'a pu faire le déplacement, un représentant de la communauté urbaine a été dépêché à cette journée.
Surtout, en décembre 2011, le ministère de l'Ecologie a publié une étude louant les mérites des transports par câbles aériens. Quasiment absents du paysage français, les télécabines et les téléphériques sont "indéniablement adaptés pour franchir coupures urbaines et obstacles : faisceaux ferroviaires ou routiers, cours d'eau, forts dénivelés ou dépressions, notent les auteurs de l'étude, dont Presse Océan a pris connaissance. De telles installations "peuvent offrir une alternative avantageuse à la construction d'ouvrages d'art coûteux et permettent des tracés directs."
Aussi bien qu'un tramway
Autres avantages relevés : les performances de ces équipements, en matière de capacité ou de vitesse commerciale, peuvent égaler celles de "tramways et de bus à haut niveau de service ". Un bémol cependant : son développement se heurte "à une perception peu favorable de la part de l'opinion publique" mais aussi "à des règlementations concernant les questions foncières et de sécurité qui semblent plus contraignantes que dans d'autres pays", notamment pour le survol de propriétés privées [Loi sur le survol de 1941]. Le rapport du ministère a bénéficié de la "lecture attentive" de Jean-François Retière. Pour autant rien n'est joué. Des études sont en cours, visant à définir la meilleure solution concernant un nouveau franchissement de la Loire, "dont la nécessité est avérée". La question sera tranchée au premier trimestre 2013.
Yann Gauchard avec Cédric Blondeel et Mickael Haton
ECLAIRAGE L'étude élogieuse du ministère de l'écologie.
Le câble, l'un des transports les plus sûrs, selon le ministère de l'Ecologie.
Sécurité. Le transport par câble, "globalement peu énergivore" selon l'étude du ministère de l'Ecologie, est "l'un des systèmes de transport les plus sûrs au monde". La capacité des téléphériques est limitée à 2 000 voyageurs par heure et par sens. Les télécabines peuvent transporter jusqu'à 4 000 voyageurs par heure et par sens. "Un des atouts de ces systèmes est de circuler en site propre intégral, indépendamment des contraintes de circulation auxquelles peuvent être soumis les modes de transport de surface, note le ministère de l'Ecologie. Cette caractéristique garantit la régularité des temps de parcours tout au long de la journée". Les installations peuvent fonctionner avec un vent inférieur à 90 km / h. Les coûts d'investissements et d'exploitation restent néanmoins difficiles à estimer, du fait de contraintes d'intégration plus drastiques en milieu urbain.
Eclosions d'oeufs à travers le monde
De très grandes métropoles ont adopté le téléphérique. D'autres l'envisagent très sérieusement.
Presse Océan 22 12 2012
"Transport par câble aérien en milieu urbain" Rapport du CERTU et STRMTG
Mercredi 10 octobre 2012, se tenait à Toulouse un événement fondateur :
Les actes du colloque du Gart à Toulouse sur les transports par câble en milieu urbain. sont en ligne sur le site du Gart dans la rubrique Evènements. J'invite tous ceux qui ont suivi l'idée du téléphérique sur la Loire à Nantes ou ailleurs et ceux qui n'y croyaient pas, à aller jeter un oeil sur ces documents :
Présentations à télécharger :
"Transports collectifs par câble en milieu urbain" 49 pages
"Les trams du ciel" Plein d'images
Présentation du projet de Brest 18 pages
Présentation du projet de Toulouse 21 pages
Présentation du TELEVAL Créteil Limeil Brévannes Villeneuve St G
Des "power point" faciles d'accès, en couleurs avec photos des installations urbaines maintenant en service.
Que de chemin parcouru depuis notre modeste PP de présentation du Téléphérique à Nantes pour Jean-Marc Ayrault !
Maintenant ce sont les organismes officiels et décideurs comme le GART, le CERTU, le SRMTG, qui émettent ces documents récapitulatifs, véritables outils de travail qui n'existaient pas quand nous avons proposé cette idée fin novembre 2007. On peut y découvrir les premiers projets français concrets de Brest, Toulouse et Villeneuve (Ile de France)
En fait tout vient de ce document initial, une mine d'informations techniques, une bonne mise à jour récente de fin 2011 (Londres était en construction) de toutes les infos (ou presque) sur le sujet :
Le Rapport du CERTU et STRMTG "Transport par câble aérien en milieu urbain" 148 pages Collection Références n° 125.
Lien pour télécharger le rapport http://www.strmtg.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/ExeTransportsCablesComplet.pdf
Un rapport officiel qui récapitule toutes les infos sur le sujet. Pour tout savoir sur le câble, le vocabulaire, les différents systèmes ou type de câble (TPH, Télécabine monocâble, double ou tricâble), les capacités d'accueil, les vitesses maximales et commerciales, les modalités d'accès PMR, les constructeurs, les contrôles de sécurité et la maintenance, les systèmes d'évacuation, les stations ou gares, le confort thermique des cabines, les efforts faits sur le design grâce à l'Aerial Tram de Portland (pilier devenu symbole de la ville) ou Londres 2012, New York pour répondre aux enjeux d'insertion urbaine.
Le tout illustré par toutes les nouvelles installations dans le monde.
Sommaire :
. présentation générale des transports par câble, page 8,
. règlementations des transports par câble aérien, p 22
. élements pour le choix d'un transport par câble en milieu urbain, p36
. intégration et mise en oeuvre en milieu urbain d'un transport par câble aérien dans le réseau de transport, p 84
Bref la nouvelle "Bible" du transport par câble en milieu urbain, un document officiel auquel on peut se référer.
Parmi les rédacteurs du rapport, il y a une personne des services de Nantes Métropole.
Parmi les administrateurs du Gart, il y a M. Jean-François Retière, maire de Mauves et patron des transports à Nantes Métropole. Comme nous il a dû lire ce précieux rapport et peut-être même en être informé bien avant nous :-)
Maintenant que des exemples urbains existent à New York, Londres, on connaît mieux les coûts et il va nous falloir amender notre projet et ajuster les coûts en suivant de très près les 3 modèles pionniers en cours à Brest, Toulouse et Villeneuve, sachant que la technologie choisie, elle même dictée par les études en amont qui doivent être très fines pour que ces installations faciles à mettre en oeuvre certes mais "sur mesure" quand même soient un succès.
Le tram aérien ou transport par câble est bien le cousin du tram, pas un concurrent ou un opposant du tram mais une solution complémentaire qui s'inscrit bien dans un réseau existant de transports collectifs, dans la grande famille des transports nantais.
Un téléphérique au dessus du Bosphore relierait l'Europe à l'Asie
Un téléphérique pour relier les continents !
Un téléphérique pour relier l'Europe à l'Asie.
En cette période de grand questionnement sur ce que nous voulons faire de l'Europe, à quoi sert l'Europe ? Qui a le droit d'être européen ? Trouvée en cherchant des infos sur Hambourg, je trouve cette nouvelle savoureuse.
"Interrogé sur ce projet par des journalistes, le maire d’Istanbul, Kadir Topbaş, en a révélé un autre : la construction d’un téléphérique au dessus du Bosphore, reliant les rives asiatique et européenne.
Ce projet est à l’étude depuis 4 ans selon le maire, cité par Sabah. Le câble devrait être construit au dessus du pont du Bosphore, entre Etiler (rive européenne) et Altunizade (rive asiatique). Une liaison avec Çamlıca est également évoquée. Avec une capacité de 6.000 passagers par heure, ce téléphérique pourrait attirer de nombreux touristes, à la recherche de façons encore plus originales de passer d’un continent à l’autre."
Nantes. "Le câble tient toujours bon la corde" Presse Océan 17 10 2012
La réunion du GART à Toulouse mercredi dernier est un bon signe. Les projets de téléphérique urbain vont bon train, "fleurissent" même d'après Le Monde, l'intérêt du câble en milieu urbain est maintenant bien compris, la visite des élus de la "Métro" de Grenoble (projet) à Bolzano montre que le sujet est pris au sérieux. Hambourg, "Capitale Verte Européenne 2011" a aussi un beau projet de 6 km pour relier le port et le centre ville.
Oui nous sommes toujours convaincus de la pertinence de cette solution pour Nantes.
"Le câble tient toujours bon la corde" Presse Océan 17 10 2012
"Cinq ans après avoir écrit les premières lignes d'un téléphérique au dessus de la Loire, les élus MoDem se disent toujours convaincus de son bien-fondé pour améliorer les conditions de déplacement à Nantes."
"Avec l'avantage de proposer un franchissement dans les meilleurs délais pour répondre à l'urgence"
Deux solutions à envisager
"D'aucuns assurent d'ores et déjà qu'il ne faudra pas un seul franchissement pour résoudre le problème nantais. Affirmant le besoin à terme de deux solutions. Retenu, le téléphérique pourrait ainsi s'associer à un pont. D'ici là, il coulera encore beaucoup d'encre sous les franchissements existants."
Cédric Blondeel Presse Océan 17 10 2012
Oui une ligne de tram aérien n'hypothèquerait pas l'avenir. Elle pourra toujours être doublée plus tard par un autre franchissement quand on sera sorti de la crise (ceci passe d'abord par une réduction des dépenses publiques et pas seulement l'appel à impôts). Mais ce nouveau franchissement devra alors être ferroviaire + transports en commun + piétons + vélos et pas seulement pour les voitures, camions et bus ou trams.
http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-le-cable-tient-toujours-bon-la-corde-16-10-2012-49547
http://www.feichtingerarchitectes.com/news_detail.php/3/127
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/08/30/telepherique-grenoble
http://www.scoop.it/t/transports-par-cable-tram-aerien (plein d'infos sur le câble partout, tout le temps)
http://elusmodemnantes.lesdemocrates.fr/
« Les projets de téléphérique urbain fleurissent en France » Le Monde 13 10 2012
« Les projets de téléphérique urbain fleurissent en France »
Sophie Landrin - LE MONDE le 13.10.2012
« On l'associe volontiers à la montagne et au ski, et beaucoup moins au travail et à l'urbanité...
Le téléphérique est pourtant en train de gagner les villes.
Londres a inauguré pour les Jeux olympiques de 2012 son "Emirates Air Line", 34 cabines perchées à 90 m de hauteur pour franchir la Tamise au-dessus de Greenwich. Barcelone a ses oeufs pour gravir la colline de Montjuïc, comme Coblence pour traverser le Rhin et atteindre la forteresse d'Ehrenbreitstein. Rio, New York, Portland, Alger, Constantine, Funchal, Bolzano... La liste des villes équipées de téléphérique ne cesse de s'allonger.
Les expériences les plus significatives ont été menées dans les années 2000 par deux villes d'Amérique du Sud : Medellin, en Colombie, puis Caracas, au Venezuela. Le téléphérique, conçu comme un véritable mode de transport de masse, est devenu à la fois un vecteur "propre" de mobilité – aucune émission de CO2 –, mais aussi un outil de désenclavement des quartiers les plus pauvres. A Medellin, le succès est tel que la ville envisage la construction d'une quatrième ligne.
La France est en retard. Elle fut pourtant l'une des pionnières lorsqu'elle inaugura à Grenoble, en 1934, la télécabine de la Bastille, à vocation touristique, pour relier le centre-ville à un fort militaire sur les contreforts de la Chartreuse, à 476 m d'altitude. Plusieurs projets ont été abandonnés ces dernières années, notamment à Issy-les-Moulineaux, sous la pression de riverains réfractaires à l'idée de voir leur habitation survolée par des "bennes". Mais les premières réalisations devraient voir le jour à partir de 2015.
DEUX FOIS MOINS CHER QUE LE TRAM
Economique, écologique, sûr, nécessitant peu de travaux, le câble séduit les élus locaux pour franchir les obstacles naturels, rivières ou dénivelés et éviter la construction d'ouvrages d'art coûteux. Un kilomètre de câble coûte deux fois moins cher que le tram. Son débit n'est certes pas celui d'un métro, mais il peut transporter, selon les modèles, jusqu'à 8 000 voyageurs par heure.
Les Brestois seront les premiers à découvrir leur "câble" en 2015. La municipalité a choisi d'assurer la traversée de la rivière Penfeld et la liaison entre le centre-ville et le plateau des Capucins par un téléphérique. Ce quartier de douze hectares était jusqu'à présent propriété de la marine, interdit au public et séparé du centre par la rivière. Racheté par la métropole, l'arsenal va devenir un écoquartier mariant logements, commerces, activités culturelles et bureaux.
Pour le desservir, les élus avaient d'abord imaginé recourir à une passerelle mais l'idée a été abandonnée, notamment à cause du passage des navires militaires. L'option d'un pont transbordeur était trop chère – entre 50 millions et 60 millions d'euros. Le futur téléphérique, qui coûtera 15 millions d'euros, pourra transporter 2 000 personnes par heure.
7 000 PERSONNES PAR HEURES
A Toulouse, des télécabines connecteront en 2017 trois sites stratégiques séparés par la Garonne et une colline : l'Oncopole (le centre de recherche contre le cancer construit sur l'ancien site AZF), l'hôpital Rangueil et l'université Paul-Sabatier. Long de 2,6 km, relié au métro, il aura un débit de 7 000 personnes par heure. Seulement dix minutes suffiront pour passer d'un site à un autre, alors qu'un trajet en voiture pouvait en prendre quarante-cinq. La fréquence sera d'une minute et trente secondes en heure de pointe et de cinq à sept minutes le reste de la journée.
"Ce n'est en aucun cas un gadget ou un objet touristique, ce projet répond à une logique de transports, plaide Joël Carreiras, adjoint au maire de Toulouse et vice-président de l'agglomération chargé des déplacements et des transports. Soit il nous fallait creuser un tunnel, soit passer au-dessus et nous n'en avions pas les moyens financiers." Le coût du téléphérique et de ses trois stations est estimé à 45 millions d'euros
Dans ces deux villes, aucun survol d'habitations privées. C'est l'un des principaux obstacles à ce mode de transport, outre son impact visuel sur les paysages.
Dans la région parisienne, une liaison de 5 km (Créteil - Limeil-Brévannes - Villeneuve-Saint-Georges), au départ de la ligne 8 du métro, devrait voir le jour. Le syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) doit rendre ses conclusions début 2013 pour déterminer si le "câble" est la technique la plus opportune.
Nous sommes dans un territoire enclavé, coincé par des plateaux et par la Seine, avec des coupures urbaines fortes, ferroviaires et routières, c'est donc un mode de transport adapté, défend Marc Thiberville, vice-président du conseil général du Val-de-Marne. Le téléphérique mettra moins de quinze minutes, quand il faut aujourd'hui trente minutes en voiture et quarante-cinq minutes en bus."
"INTERCONNECTER LE RÉSEAU EXISTANT"
A une échelle beaucoup plus vaste, Grenoble envisage un chantier gigantesque, à la fois urbain et extra-urbain. Un téléphérique de centre-ville pourrait permettre de franchir deux rivières (l'Isère et le Drac) et de relier les trois lignes de tramways parallèles les unes aux autres. La commune a commencé à préempter le foncier."L'agglomération a beaucoup investi dans des lignes de tram et nos capacités de financement se réduisent. Il nous faut donc trouver de nouveaux modes de transport qui permettent d'interconnecter le réseau existant, métro, bus, tramway", fait valoir Philippe de Longevialle, en charge de l'urbanisme.
A terme, ce réseau interne pourrait être prolongé bien au-delà des frontières de la ville par deux autres lignes pour rejoindre la station de Chamrousse, dans le massif de Belledone, et Villard-de-Lans, sur le plateau du Vercors. "Ce sont des routes encombrées et dangereuses, ceux qui viennent travailler à Grenoble auraient grand intérêt à abandonner leur voiture" poursuit M. de Longevialle. Mais le projet fait polémique. Des propriétaires y sont hostiles. Des communes craignent une inflation du foncier et du bâti. A l'inverse de Medellin, l'attractivité du téléphérique est ici redoutée..."
Sophie Landrin – Le Monde – 13 10 2012
"Ils sont venus, ils ont vu et sont repartis...convaincus !" Vidéo
"Ils sont venus, ils ont vu et sont repartis...convaincus !"
Qui ça ? Les élus de "la Métro" communauté d'agglomération Grenoble-Alpes Métropole
De quoi ? Du téléphérique.
Certes il y a des montagnes autour mais en bas dans la vallée, "la ville est plate", y poussent des écoquartiers et évoluent des myriades de cyclistes"
Sur le site de Grenoble-Alpes Métropole :
Projet de téléphérique : l'exemple de Bolzano
Actualité - lundi 17 septembre 2012
Vidéo Grenoble Alpes Métropole "Téléphérique de Bolzano : un exemple convaincant"
« Fin août, une douzaine d’élus de l’agglomération grenobloise et du Vercors* se sont rendus, à l’invitation de la Métro, à Bolzano, dans le Tyrol italien, pour un voyage d’étude du téléphérique de Renon.
Une visite réalisée dans le cadre du projet de liaison par câble initié par la Métro entre l'agglomération de Grenoble et le massif du Vercors, au départ de Fontaine et à destination de Lans-en-vercors, via Saint-Nizier-du-Moucherotte.
Le téléphérique de Bolzano concentre de nombreux points communs avec ce projet, du fait de sa situation et de son usage.
Avec ses deux rivières, ses trois massifs, une sensibilité aiguë au développement durable et aux transports doux, la région de Bolzano, à quelques encablures des Dolomites, présente en effet de nombreuses similitudes avec sa consœur grenobloise.
Trois massifs... et trois téléphériques !
Si l'agglomération italienne est de moindre taille (104 000 habitants, contre 405 000 pour la capitale des Alpes), elle possède pourtant un atout majeur avec ses trois téléphériques, dont le "Funivia del Renon", long de 4,5 km, qui dessert le plateau du même nom à 1 200 m d'altitude.
C'est dans ce dernier qu'ont grimpé les visiteurs grenoblois lors d'un court séjour assorti de rencontres avec les autorités de la ville, les constructeurs de l'engin et les professionnels du tourisme. Le téléphérique de Renon n'est pas vraiment nouveau : depuis 1906, un train à crémaillère, puis divers systèmes de transports par câble ont relié la ville et le plateau.
Mais sa dernière version «3S» mise en service en 2009, plus rapide et dotée de larges cabines, a sensiblement modifié le paysage local. Alors que les autorités tablaient sur un doublement de sa fréquentation, c'est à un triplement qu'ils ont assisté, celle-ci passant de 300 000 à plus de 900 000 par an !
Demande et offre touristiques démultipliées
Aujourd'hui, sur les 7 000 habitants du plateau, plus d'un millier descend chaque jour au travail avec le câble. Avec ses 12 minutes de trajet, celui-ci offre une véritable alternative aux 25 minutes à avaler par la route.
Mais surtout, "une nouvelle clientèle est arrivée, séduite par le confort de déplacement et une offre de loisirs enrichie", explique ainsi un hôtelier de Renon. "Le nombre de lits touristiques est passé de 2600 à 3000. Et le chiffre d'affaire des hôtels et restaurants a crû de 30 %."
Pour autant, le plateau ne s'est pas laissé déborder : "Nous adaptons aujourd'hui notre plan de développement pour maîtriser cette croissance. Nous prévoyons d'autoriser de nouveaux établissements mais, pour l'instant, ce sont les hôtels et restaurants existants qui se sont agrandis. Quant aux résidences secondaires, nous contenons leur nombre."
Un modèle instructif pour le projet grenoblois
Au final, un modèle qui a convaincu les élus de l'agglomération grenobloise et du Vercors, tous soulignant sa pertinence dans un contexte de réduction des gaz à effet de serre et de lien entre les territoires.
"Ce projet est instructif", déclarait ainsi le président de la Métro, Marc Baietto. "Il éclaire d'un jour nouveau le travail que l'on doit conduire avec nos collègues élus du plateau. Tous ont pu prendre conscience ici qu'il existe pour le Vercors un vrai enjeu de développement local".
Même écho du côté de Chantal Carlioz, maire de Villard-de-Lans et de Pierre Buisson, maire de Méaudre et président de la Communauté de communes du massif du Vercors (CCMV): "Nous avons découvert un projet de valeur, dont nous pouvons nous inspirer. Deux choses sont importantes pour nous : disposer d'un projet économique viable et maîtriser l'urbanisation. Nous avons vu ici que c'était possible."
Plus qu’un câble, un lien entre 2 territoires
Renforcer les liens de solidarité entre le Vercors et l’agglomération grenobloise, c’est l’objectif des élus de la Métro qui ont voté, le 6 juillet, une délibération sur le lancement des études nécessaires au téléphérique et plaçant ce dernier au sein d’un projet plus vaste de développement territorial partagé.
Un projet qui “s’inscrira en cohérence avec la charte du Parc naturel Régional, le projet d’agglomération 2020 de la Métro et la charte de développement du territoire de la CCMV”, celle-ci ayant déjà pour ambitions de “contenir l’urbanisation”, concevoir un tourisme soutenable” et “limiter les accès par la route plateau-agglomération”.
---
Le projet de la métro de Grenoble : Déplacements : Une liaison par câble entre l’agglomération grenobloise et le Vercors (20.03.12)
Liens :
http://www.lametro.fr/TPL_CODE/TPL_VIDEOTHEQUE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/5620/ID_WEBOTHEQUECATEGORIE/258/536-video-grenoble-agglomeration.htm(Vidéo sep 2012)
http://www.lametro.fr/TPL_CODE/TPL_ACTUALITE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/660/8-info-actualite-grenoble.htm(20.03.12)
Et un nouveau né dans la famille des transports : l'AEROTRAM de Toulouse
Demain traverser la ville en téléphérique ? blog transports Le Monde et Colloque du Gart Toulouse le 10 octobre 2012
Nantes : "Le choix du pont levant fait peur. D'autres possibilités envisageables" Presse Océan du 08 10 2012
"Nantes GRANDS TRAVAUX. Le nouveau franchissement sur la Loire entre Chantenay et Rezé déclenche un débat : un pont levant risquerait de condamner à terme l'activité portuaire'
"Le choix du pont levant fait peur" Presse Océan Lundi 8 octobre 2012
"D'autres possibilités envisageables" Presse Océan Lundi 8 octobre 2012
Un tunnel
Un pont haut
Bacs
Pont transbordeur
Téléphérique
"Les élus MoDem de Nantes Benoît Blineau et Isabelle Loirat préconisent un téléphérique. Cette liaison par câble desservirait depuis la butte Sainte-Anne* le quai des Antilles pour franchir ensuite la zone portuaire et se raccorder au tramway à Rezé : "une solution économique, écologique et rapide".
* La version 2007 du projet partait de la Butte Sainte-Anne mais depuis, il a été amendé et partirait bien de la rive nord et de la ligne de tram T1 mais plutôt de Gare maritime, quai de la Fosse. C'est ainsi qu'il a été présenté à Jean-Marc Ayrault et au conseil municipal de Nantes.
Nantes. Nouveau franchissement sur la Loire, le débat ravivé. Donnez votre avis sur nantes.maville
http://www.sudouest.fr/2012/05/31/bordeaux-quand-le-paquebot-seven-seas-voyager-franchit-le-pont-730273-2780.php (31.05.2012)
http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Un-pont-levant-entre-Trentemoult-et-Chantenay-_loc-1581582_actu.Htm (Ouest France 10.11.2010)
http://www.lexpress.fr/region/a-rouen-le-pont-levant-qui-ne-se-levait-pas_780380.html (14.08.2009)
"La bataille du franchissement de la Loire à Nantes ne fait que commencer"

TANGER
"Révolution dans le transport urbain: un téléphérique écolo pour désengorger Tanger" L'Economiste (06.06.2012)
ALGERIE
« L’Algérie mise sur le téléphérique pour diversifier le transport urbain »
(27.08.2012)
"Les appels d’offres, qui seront lancés en septembre et octobre, visent la rénovation de la ligne de télécabine d’Oran et l’installation de deux lignes de téléphérique à Alger, de deux autres à Constantine et d’une ligne à Tizi Ouzou. "