Vidéo Corinne Lepage Parlement européen- Changement climatique
Corinne Lepage on Climate change
par ALDEADLE
Speech by Corinne Lepage MEP (ALDE-ADLE) on :
Climate change and developing countries in the framework of the UN Conference on Climate Change in Copenhagen
[on behalf of the Group] [Language FR original]
Débat Notre-Dame-Des-Landes au Conseil Municipal de Nantes : témoignages de citoyens présents
Le point de vue de Patricia Gallerneau sur le blog d'Arthur
"Jean Marc Ayrault, chassez la démocratie par la porte, elle revient par la fenêtre !" sur le blog de Sylvie Tassin"
Le point de vue de Philippe Héraud
Journal de France 3 Edition Estuaire ou comment Benoît Blineau a ouvert les "portes-fenêtres" de la forteresse municipale nantaise aux citoyens - et à des journalistes - qui voulaient assister au débat NDDL du Conseil municipal.
Merci à toutes celles et tous ceux qui sont venus assister à ce débat, à ceux qui nous ont adressé des messages de soutien et d'encouragement, à ceux aussi qui n'ont pas pu entrer et sont restés toute la journée derrière les grilles de la mairie, à ceux qui ont tenu exceptionnellement la Vigie citoyenne de résistance à NDDL devant la mairie et non pas comme chaque jour depuis un an devant le Conseil Général.
"Ne doutez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés puisse changer le monde. C'est même de cette façon que cela s'est toujours produit."
Margaret Mead, paléontologue
Nantes et les médias: NDDL finit par nuire durablement à l'image de la ville
A nouveau épinglé sur France Inter, le projet d'aéroport à Notre-Dame-Des-Landes fait citer Nantes et notre région dans la rubrique bonnet d'âne.
A écouter : l'émission de Denis Cheissoux "CO2 Mon Amour" du samedi 17 octobre avec Jean-Marie Pelt et Hervé Kempf, journaliste du quotidien Le Monde qui a suivi les discussions sur le climat à New York pour la préparation du sommet de Copenhague et a publié une excellente chronique sur NDDL.
A la 16è minute, à l’occasion d’un « petit tour en France » avec la journaliste Anne Choron, Nantes et la Loire-Atlantique (44) sont citées car la Ville de Nantes vient de recevoir le Civitas Award* , un prix européen qui récompense les « efforts en faveur de mobilité durable ».
Elle souligne le « malencontreux télescopage cette semaine de la part des élus nantais » qui d’une part « se félicitent du prix reçu » et de l’autre ont choisi cette même semaine pour adresser « une déclaration solennelle soutenant le projet d’aéroport très controversé de Notre-Dame-Des-Landes ». « L’idée c’est de délocaliser l’aéroport à NDDL en plein bocage, ça veut dire artificialiser 2000 ha dont la moitié d’exploitations agricoles » sans que les « nuisances en terme de gaz à effet serre » n’aient été comptabilisées.
La journaliste s’interroge sur la « schizophrénie » qu’il y a entre « préparer un accord mondial sur le climat » pour Copenhague et en même temps "construire un nouvel aéroport, sans anticiper le devenir du transport aérien ni le renchérissement du prix du pétrole »
« ll faut appeler les psychiatres à l’aide ! On en a tous besoin les uns et les autres » lance Denis Cheissoux pour conclure.
Dommage que le dessin de Frap ne soit pas accessible en ligne sinon je vous l'aurais mis en illustration. Le dessin vu dans l'émission Transbordeur** avec un parallèle rigolo entre le nom de "Saint Jacques" qui est celui de l'aéroport de Rennes mais aussi celui de l'hôpital psychiatrique de Nantes.
Si vous ne trouvez plus l'émission CO2 Mon Amour du 17 octobre en ligne, allez donc faire un petit tour sur le blog de Luc Verstraete, il a une foule d'archives très utiles.
Civitas Award* : Ce prix a été évoqué par Ronan Dantec, adjoint (Les Verts) au maire avant-hier au conseil municipal de Nantes). Vous retrouverez son intervention dans le prochain procès verbal du Conseil municipal sur le site de la mairie de Nantes.
Transbordeur** Emission sur le rapprochement Nantes Rennes. A voir ABSOLUMENT la partie sur les Transports à la 25è minute qui dure 15 à 20 minutes sur les questions de TGV, d'aéroports de Nantes et Rennes, de tram train, TER, liaison rapide Nantes Rennes Nantes etc...On est au coeur des alternatives à NDDL mais surtout du contre-projet de Bernard Fourage Esg Infra http://www.esginfra.fr/
Et les dessins de Frap dont un avion stoppé par une barrière de train !
Débat Aéroport au Conseil municipal de Nantes - Presse Océan
Les pour et les contre
Les élus nantais ont débattu du projet NDDL pendant près de deux heures. Archives PO.
Il fallait montrer patte blanche, hier, pour pénétrer dans l'hôtel de Ville. Par peur d'une incursion des anti-aéroport, les grilles de la mairie sont restées fermées toute la journée. Des agents municipaux filtraient les entrées et des policiers en civil veillaient au grain.
Blineau « gauchiste »
Benoît Blineau s'est fait tancer par Jean-Marc Ayrault juste avant le débat. Profitant de la pause déjeuner, l'élu MoDem a fait entrer une dizaine d'opposants à l'intérieur de la mairie par la fenêtre de son bureau, donnant sur la rue. « Un comportement de gauchiste ! », lui a reproché le maire, en aparté.
Vrai-faux débat
Onze interventions, théoriquement limitées à cinq minutes, ont émaillé ce débat de près de deux heures, introduit par un représentant de la préfecture. En fait, il n'y a pas vraiment eu d'échanges, chacun se contentant de développer ses arguments « pour » ou « contre », sans que les uns les autres puissent se contredire.
Clivages et alliances
Le dossier NDDL bouscule la géométrie politique. On l'a encore constaté hier, avec le net clivage entre Verts et Alternatifs et les autres composantes de la majorité, et même entre UDB et Alternatifs, censés appartenir au même groupe. À l'inverse, de nouvelles alliances se font jour. Entre les Verts et le MoDem, mais aussi entre l'UMP et « la majorité de la majorité » qui, pourtant, ne se sont pas fait de cadeaux sur d'autres dossiers.
Référendum
Président départemental des Verts, adjoint au maire de Nantes et candidat aux régionales 2010, Jean-Philippe Magnen a lancé l'idée d'un référendum régional sur le projet d'aéroport. « Pour les élus verts, la réponse est nette : chiche ! »
Kouign-amann
Pour l'élue verte Pascal Chiron, un aéroport haute qualité environnementale (HQE), comme doit l'être celui de Notre-Dame-des-Landes, « c'est comme un kouign-amann sans beurre : un leurre ».
Réacteur
Farouche opposante au projet NDDL, Isabelle Loirat (MoDem) a posé toute une série de questions, notamment sur l'alimentation en électricité du futur aéroport. « S'il faut construire un réacteur nucléaire, nous direz-vous que vous allez accompagner l'État dans sa démarche ? ».
Énervé
Jean-Marc Ayrault est sorti de ses gonds pour rappeler à ses colistiers Verts et Alternatifs que le projet NDDL figurait dans son programme en 2008. Le maire a ironisé sur « ces adversaires d'un aéroport HQE qui deviennent les meilleurs défenseurs de la construction aéronautique ». Et de conclure en martelant : « Jamais je ne ferai de concession sur la question de la sécurité des Nantais ! ».
Xavier Boussion (Presse Océan)
« Un aéroport HQE, c'est comme un kouign-amann sans beurre : un leurre »
Aéroport : front commun PS, UMP, PC... Ouest France 17 10 2009
Aéroport : front commun PS, UMP, PC...Ouest France 17 10 2009
Les opposants à l'aéroport ont déployé une banderole devant la mairie, bouclée à double tour. : Isabelle Moreau Ouest France
Sur la question du nouvel aéroport, les clivages droite-gauche, majorité-opposition, volent en éclat. Illustration à Nantes. Où, le temps d'un débat, les socialistes et l'UMP partagent le même point de vue.
Le sujet du débat avait été proposé par l'UMP. Onze orateurs se sont exprimés à tour de rôle, dans une salle municipale bouclée à double tour. Quelques citoyens hostiles à l'aéroport ont tout de même pu entrer par une fenêtre, ouverte opportunément par un élu Modem !
Les socialistes, communistes, UMP, élus du parti radical de gauche ou du MRC (chevènementistes) et de l'UDB forment le camp des partisans de l'aéroport. Tandis que les opposants sont Verts, Alternatifs et Modem.
Extraits d'arguments.
Isabelle Loirat, (Cap 21-Modem) : « Comment croire au budget annoncé de 581 millions hors taxe alors qu'ailleurs la construction coûte 3 milliards à Londres Stansted, 5 milliards à Lisbonne ? »
Pascale Chiron, Verts : « L'aéroport est totalement contraire aux objectifs ambitieux fixés à Copenhague pour lutter contre le réchauffement climatique. On nous parle d'un aéroport Haute qualité environnementale, mais c'est comme un Kouign Amann sans beurre, c'est un leurre. »
Sophie Jozan (UMP) : « De même que le TGV a réveillé la belle endormie, de même cet aéroport sera un accélérateur de l'attractivité de Nantes. »
Alexandre Mazzorana (Parti des radicaux de gauche) : « On peut trouver des alternatives respectueuses de l'environnement dans le transport aérien. J'en veux par exemple pour preuve les recherches sérieuses sur l'avion à hydrogène. »
Marie-Françoise Clergeau, adjointe et député PS : « Le transfert est la seule opportunité pour régler la question de la sécurité et supprimer les nuisances sonores et environnementales qui pèsent sur les Nantais et tout le sud Loire. Il y a 42 000 habitants exposés au bruit à Nantes-Atlantique. Ils ne seront que 2 700 à Notre-Dame-des-Landes. »
Raymond Lannuzel (PC) : « Le maintien sur le site actuel hypothèque grandement une partie non négligeable des projets d'urbanisme de l'île de Nantes et d'autres communes du sud Loire. »
Jean-Philippe Magnen (Verts) : « Nous proposons d'organiser un référendum régional sur le sujet. »
Patrick Rimbert (PS) : « La libération totale du site actuel représente une opportunité de 332 hectares dont une partie est destinée à accueillir de l'activité économique. »
Bernard Vrain (Alternatifs) : « Le modèle de société, intégré dans le logiciel des promoteurs du projet n'est pas vraiment de gauche, c'est celui du low-cost, avec des emplois low-cost, des exigences sociales et environnementales low-cost. »
Jean-Marc Ayrault, député maire : « Défendre le plan climat pour lutter contre le réchauffement climatique et se battre pour le nouvel aéroport n'est pas contradictoire. »
Ouest-France - le 17 octobre 2009
Presse Océan : Info ou Intox à propos d'une drôle d'image
Il y a quelques jours j'ai publié une image sur mon blog isabelleloirat.over-blog.fr
http://www.isabelleloirat.fr/
Aujourd'hui je lis dans la presse locale une fausse affirmation : "Isabelle Loirat, conseillère municipale Modem, farouchement opposée à un nouvel aéroport a détourné la campagne d'affichage du président de Nantes Métropole et se fait sa petite pub au passage. Sur son blog une des affiches est reprise".
Diable, c'est me faire trop d'honneur, moi qui suis bien incapable de faire un tel montage avec un ordinateur. La méthode ne me ressemble pas, c'est au grand jour que je participe à la Vigie citoyenne devant le Conseil Général de Loire-Atlantique, que je m'exprime au Conseil municipal et sur mon blog.
CES PROPOS SONT DIFFAMATOIRES.
Je n'ai fait que publier une image qui circule partout depuis quelques temps et que j'ai trouvée pleine d'humour. Elle existe même maintenant dans la version "autocollant".
Mon blog tourne très bien sans cette image (qui a d'ailleurs été très peu consultée) et je n'ai pas besoin de cela pour "me faire de la pub". Les 15000 pages déjà lues sur mon blog sont dues aux dossiers qui y sont traités comme le projet d'aéroport Notre-Dame-Des-Landes ou le téléphérique sur la Loire.
C'est aux vrais auteurs de ce détournement d'images qu'il aurait fallu rendre hommage.
Cette image, nous l'avons vue pour la première fois, il y a quelques semaines, à notre plus grande surprise, dans un panier de "Bicloo" ! Nous nous demandions même qui avait eu cette idée drôle et pertinente.
Lorsqu'elle m'est parvenue par Internet, envoyée par les réseaux des opposants à NDDL avec qui nous sommes en contact bien sûr, je l'ai publiée sur mon blog. Elle est parlante et en dit plus qu'un long texte. J'avais pris soin de préciser qu'il s'agissait d'humour et d'une image "détournée" (en référence aux avions) dans le titre de mon billet. Il existe d'ailleurs une autre image "détournée" bien plus mordante que je n'avais pas publiée. Je vous laisse le soin de la trouver.
Nos blogs sont très utiles pour communiquer directement avec les citoyens et nous y publions tous nos communiqués de presse, nos propositions, nos interventions, nos points de vue sans être dépendants du bon vouloir des rédactions.
Je ne suis pas à l'origine de cette image. Dommage que Presse O n'ait pas pris le temps de vérifier l'information et de me poser la question pour le savoir.
Nantes : Débat Aéroport Notre-Dame-Des-Landes Intervention Isabelle Loirat
CONSEIL MUNICIPAL DE NANTES
VENDREDI 16 OCTOBRE 2009
DEBAT THEMATIQUE NDDL
« Transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique à Notre-Dame-Des-Landes : Quel intérêt pour les Nantais ? »
(Thème choisi par le groupe Ensemble pour Nantes, (UMP)
INTERVENTION Isabelle LOIRAT (MoDem, groupe Centre Démocrate)
Temps de parole autorisé : 5 mn
Monsieur le Maire, mes cher(e)s collègues,
Merci de nous accorder 5 minutes pour un dossier à 3 milliards. 5 minutes pour un dossier important de transport, aménagement du territoire, de finances, d’agriculture, d’urbanisme. Cela nous laisse à peine le temps le temps de vous poser à nouveau les questions auxquelles vous n’avez jamais répondu.
A commencer par :
- Avons-nous vraiment besoin d’un aéroport à NDDL ? C’est pour nous la question essentielle, elle n’a jamais été posée pendant le débat public.
Nous ne sommes pas « nés contre NDDL » c’est l’étude du dossier qui a forgé notre conviction que ce projet est inutile aujourd’hui et ne présente aucun intérêt, ni pour les Nantais, ni pour les habitants des Pays de la Loire et de Bretagne.
C’est pourquoi nous avons demandé un moratoire sur NDDL, demande de moratoire confirmée le mois dernier par Nicolas Hulot.
Vous avez affirmé tout à l'heure que ce n'était qu'un transfert. Sans jouer sur les mots, sans avoir fait Sciences Po ni l’ENA, avant l’opération NDDL, nous avons 2000 ha de terres agricoles, après l’opération une énorme plateforme aéroportuaire. Transfert ou pas transfert le paysage en tout cas le paysage va considérablement changer.
FINANCEMENT
- Quel est le coût réel, global et réactualisé de cette plateforme ? Le coût n'a jamais été réévalué depuis 2002
- Comment croire au budget annoncé de 581 Millions HT alors que la DGAC elle-même estimait le coût total de NDDL à 4 milliards (OF 17 10 2002) et qu’ailleurs la construction d’un aéroport coûte 3 Milliards à Londres Stansted, 5 Milliards à Lisbonne?
- Quels seront les accès à NDDL ? Comment les financerez-vous puis que seule une desserte routière est prévue dans le financement officiel du projet ? NDDL sera-t-il un aéroport avec accès « tout automobile » à contresens de toute modernité, et en contradiction avec tous vos discours sur l’intermodalité ?
- Sans desserte ferroviaire de l’aéroport, comment écouler le fret de 50 000 tonnes prévu sinon par des camions ? Combien de camions par heure ? par jour ?
- Vous annoncez maintenant une ligne rapide Rennes – Nantes via NDDL. Avec quel financement ?
- Pour le tronçon NDDL-NANTES, par où passerez-vous ? L'urbanisation actuelle du nord de la métropole ne condamne t-elle pas déjà cette option ?
Tout à l’heure on nous a dit que les alternatives pour réaménager Nantes Atlantique coûteraient le même prix que NDDL. C’est faux. On estime à peu près à 130 M le réaménagement de Nantes Atlantique et éventuellement la réorientation de la piste.
ADDUCTION EAU ET ELECTRICITE
- Quels seront les coûts pour les réseaux d’adduction d'eau et d’électricité de la future plateforme ? Rien n’est précisé à ce sujet. Il n'y a que des questions ds l'enquête publique
- Comment alimenterez vous la plateforme en eau ? D’où viendra elle ? Où la puiserez vous ? Dans la Loire ? la nappe phréatique ?
- Où iront ensuite les eaux usées et les eaux de ruissellement ? Dans la Loire ? à l'est vers l’Erdre ? au nord vers la Vilaine ? accentuant ainsi les risques d'inondation côté Erdre et côté Vilaine ?
- Quel sera l’impact de l’imperméabilisation de 2000 hectares de terres sur le réseau hydraulique existant de NDDL ? Tous les risques d’inondation liés à la construction de la plateforme ont-ils été bien mesurés ? Nous pensons en particulier au périphérique nantais. De quoi auriez vous l'air le jour de l'inauguration si vous aviez les pieds dans l’eau ?
- Comment alimenterez-vous la plateforme en électricité ?
- Par un réacteur nucléaire peut-être ? Comme le laisse entendre la Directive Territoriale d’Aménagement de l’estuaire de la Loire qui prévoit l'aéroport, qui prévoyait l'extension de Donges Est et un réacteur. Nous direz-vous encore une fois que vous allez « accompagner l’Etat » dans sa démarche ?
EMPLOI
- Vous allez non seulement détruire 1600 ha de terres mais aussi supprimer des emplois agricoles et ceux qui en sont induits. Combien d’emplois ? La laiterie de Derval vient de fermer, quelle sera la prochaine sur la liste?
- Vous avez récemment annoncé la suppression de Nantes Atlantique. N’est-ce pas fragiliser ainsi le site d'AIRBUS ? La perte d'attractivité du site ne le placera t’elle pas à la merci d'une délocalisation de ses activités qui ne se fera certainement pas en zone euro mais plutôt en zone dollar ?
Nous aussi nous sommes pour de l'emploi mais
OUI à des emplois mieux répartis sur le territoire plutôt que concentrés autour d’une méga plateforme à NDDL.
OUI à des emplois dans l’artisanat local, dans la rénovation énergétique des bâtiments existants, la construction de logements, maisons de retraite, collèges, crèches, maisons de santé dans le monde rural !
OUI aux emplois dans le développement du ferroviaire, des transports en commun, et des Energies Renouvelables !
- De l'aveu même de l'un de vos proches : « Dans 3 ans Rennes sera à
1 h 27 de Paris et sera plus attractive que nous pour les entreprises ». Mais à qui la faute ?
En pleine crise mondiale du transport aérien, au lendemain du Grenelle de l’Environnement, pourquoi tout miser sur l’aérien ? Le taux de croissance du trafic aéroportuaire nantais s’est quand même cassé la figure de moitié, chutant de 12 % à moins de 6 %. C'est fini la croissance à 2 chiffres. Non pas que je m’en réjouisse, mais c’est comme cela.
Pire : votre projet ne tient même pas compte des 2 000 km prévus de Lignes à Grande Vitesse ! Ni de la volonté des compagnies aériennes d’acheminer en TGV leurs passagers jusqu’aux trois « hubs » européens : Francfort, Londres, Paris, mais sûrement pas Nantes pour des trajets de moins de 3 heures !
- Pourquoi faire un aéroport pour les 10 % de la population qui prennent l’avion ? Que proposez-vous pour transporter les 90 % restants ?
Il faut aussi développer le ferroviaire et nous n’aurons pas les moyens de faire les deux.
CONCLUSION
Vous voulez combler à tout prix les lacunes du projet NDDL actuel alors que Nantes Atlantique dispose déjà de tous les atouts pour peu qu'ils soient optimisés.
Vous essayez de faire passer votre projet pour écolo alors pourquoi aucun écolo ne le défend ? (Rires) les écolos d'origine, pas ceux qui son nés mercredi dernier avec du duvet sur la tête…
Aujourd’hui le projet ne passe plus. Dos au mur, à court d’arguments, vous brandissez à la veille de ce débat 18 signatures de maires pro NDDL, tous issus de l’agglomération nantaise bien sûr. Mais que faîtes vous des 460 signatures d’élus qui doutent de NDDL, à la veille des Régionales ?
Avant d’étaler Nantes jusqu’à Notre-Dame-Des-Landes,
Il est encore temps de changer d’avis et de renoncer courageusement à ce projet.
Alors SVP, mes chers collègues, étudiez les solutions alternatives qui vous sont proposées et organisez une audition de ces alternatives pour tout le conseil Municipal : non seulement elles optimisent et sécurisent Nantes Atlantique mais elles ouvrent aussi des possibilités de développement ferroviaire pour notre ville, notre département et notre région.
Je vous remercie de votre attention.
Déchets : le cauchemar du nucléaire sur Arte le 13 octobre 2009 à 20h45
Déchets : le cauchemar du nucléaire - Bande annonce

Nucléaire : pourquoi EDF envoie ses déchets en Sibérie ? Aujourd'hui Le Parisien 12 10 2009
Arte Tv : le tabou des déchets nucléaires
Interview des auteurs
Interview de Michèle Rivasi (Députée européenne)
Humour et détournement...

Je tiens à préciser que ce n'est pas moi qui ai fait ce montage, contrairement à l'information erronée publiée par Presse Océan. Nous avons trouvé cette image dans un panier de Bicloo à Nantes.
I. Loirat le 19 octobre 2009
Aéroport NDDL : "Folie des grandeurs" selon les pilotes

« À Londres, le dixième aéroport du monde accueille 34 millions de voyageurs et n'a qu'une piste, comme à Nantes... ». Photo : Archives / Franck Dubray
Faut-il construire un aéroport tout neuf à Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes ? « Folie des grandeurs », pointent deux pilotes chevronnés. Ils survolent la métropole nantaise régulièrement.
Ces deux commandants de bord appartiennent à une compagnie aérienne basée à Nantes. L'un d'eux est représentant du personnel. Ils ont souhaité garder l'anonymat.
Que pensent les pilotes du projet d'aéroport à deux pistes parallèles envisagé à Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes ?
Ça ricane. On se moque des hommes politiques décidés à construire un projet pharaonique, un grand aéroport de l'Ouest à quatre millions de passagers, dans un contexte où, au mieux, hors crise, le trafic en Europe ne progresse que de 1 %. Contrairement à l'Asie, qui fait des scores à 5 % et plus.
Pourquoi ces moqueries ?
Parce qu'à Londres-Gatwick, le dixième aéroport du monde, qui accueille 34 millions de voyageurs, il n'y a qu'une piste, comme à Nantes, où on n'en a que 2,7 millions. Et ne parlons pas de Genève, où l'on n'a qu'une piste et du relief autour.
Que répondez-vous à ceux qui avancent le danger du survol de Nantes ?
Pourquoi cet argument aujourd'hui, alors qu'on survole Nantes depuis trente ans sans incident, hormis cette histoire de charter perdu (1) ? Lorsqu'on se pose à Londres, on longe la Tamise. On survole aussi Amsterdam, Paris, Toulouse...
Construire un nouvel aéroport, c'est quand même diminuer les risques, non ?
Si on veut dépenser des sommes folles pour cette seule raison du survol de Nantes, alors c'est légitime, car on ne peut, pour l'instant (mais la technique évolue vite), éviter la ville avant l'atterrissage.
Nous nous posons toutefois des questions : pourquoi ne nous permet-on pas de faire une approche à vue par beau temps ; ça éviterait de survoler toute la ville ? Pourquoi l'aéroport actuel ne s'est-il pas équipé d'un deuxième ILS, un instrument électronique très précis de navigation pour l'atterrissage, qui nous permettrait une approche de précision et une sécurité béton en survolant Nantes ?
Notre-Dame-des-Landes n'offre-t-il pas l'occasion de drainer une nouvelle clientèle dans l'Ouest et au-delà ?
Allons, ce n'est pas un nouvel aéroport qui nous donnera une liaison régulière Nantes-San Francisco ! On réduit la toile partout. Le trafic ne va pas redémarrer comme en 14... On n'est pas dans une crise passagère, comme celle de l'après-11 Septembre. Et on pourrait bien avoir Notre-Dame-des-Landes et les compagnies à bas coûts, comme Ryanair, ailleurs, car elles ne voudront pas payer les taxes aéroportuaires. Et que deviendra l'aéroport de Rennes avec cette concurrence nouvelle ? Et l'aéroport d'Angers, qui n'accueille même pas une seule compagnie aérienne régulière ?
Les deux pistes ne sont-elles pas une chance de développement économique ?
Deux pistes, c'est du délire ! Le trafic ne le justifie pas. Il y a plein d'endroits où les pistes moisissent. À Bordeaux, on n'utilise plus la deuxième piste. À Metz-Nancy, on a une piste magnifique créée il y a quinze ans, mais personne n'y va.
Et que répondez-vous aux riverains de Nantes-Atlantique qui souffrent du bruit et veulent le transfert ?
Les avions font du bruit. Mais il y aurait moins de problèmes si on n'avait pas laissé construire autour de Nantes-Atlantique. D'ailleurs, qui peut garantir que ça ne recommencera pas à Notre-Dame-des-Landes, où la pression foncière et immobilière se fait déjà sentir ? Pour l'heure, seules certitudes : on va gâcher un énorme espace agricole. Et ça va coûter très cher : 600 millions d'euros, un milliard, deux milliards... on ne sait pas. Mais pour quelle véritable utilité ?
Recueilli par Gaspard NORRITO.
(1) Les pilotes font allusion à l'incident du 21 mars 2004. Par mauvais temps, un avion avait fait un écart de trajectoire et s'était retrouvé très bas, avant de remettre brusquement les gaz.