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Maïs OGM : petits arrangements entre amis

12 Février 2009 , Rédigé par Isabelle LOIRAT Publié dans #Agriculture - OGM

Communiqué de presse

 

Maïs OGM : petits arrangements entre amis

 

Les soi-disants rapports de l'AFSSA et de l'EFSA pour valider le maïs MON 810 apparaîtront dans l'histoire comme les rapports des années Tchernobyl niant une contamination de la France: des autojustifications destinées à réitérer des avis précédents pour éviter toute mise en cause ultérieure de la responsabilité de ceux qui les ont donnés.

 

Quand on sait qu'aucune étude publique n'a été menée directement pour étudier le comportement de rats ayant consommé des OGM et que les seules études disponibles sont celles des producteurs de maïs, quand on sait que ces études sont secrètes et que Michel Barnier, malgré la prétendue loi sur la transparence votée par le Parlement sur les OGM, refuse de communiquer les études précisément sur le MON 810, quand on sait que la composition de l'EFSA et son mode de fonctionnement sont si critiquables que l'Union a enfin décidé de les changer (cf rapport sur la gouvernance écologique remis à Jean-Louis Borloo), quand on sait comment le sénateur Legrand a été conspué et sali par les parlementaires amis des OGM  pour avoir simplement émis des doutes, quand on sait que ces mêmes parlementaires ont rejeté la candidature d'un Président du haut Comité des biotechnologies parce qu'il souhaitait prendre en considération l'avis du collège de la société civile et ne pas se  limiter à celui des experts noyautés par les défenseurs de Monsanto, on comprend l'opération de manipulation en cours. 

 

Il faut rappeler que les assurances refusent de couvrir les risques liés à la dissémination d'OGM et à leur impact potentiel sur la santé, que les producteurs d'OGM et leurs amis qui cherchent aujourd'hui à couvrir leur responsabilité future se cachent derrière le risque inhérent au développement des nouvelles technologies  qui exclut toute responsabilité lorsque l'état des connaissances ne permet pas de connaître précisément les risques. Niant les risques qui pourtant sont fondés sur des éléments d’étude disponibles sur des rats (exemple du MON 863),  les "experts" cherchent à établir que les connaissances d'aujourd'hui ne permettent pas des connaître ces risques et qu'ainsi ni eux ni Monsanto ne seront dans l'avenir responsables de rien.

 

Il est impératif que des études indépendantes financées par l’Etat soient réalisées et portées à la connaissance du public avant que ne soit affirmé que le maïs MON 810 est sans danger pour la santé. 


Corinne Lepage

Présidente du CRII-GEN

Ancien Ministre de l’Environnement (1995-1997)
Rapport sur la gouvernance écologique à télécharger sur :
ftp://ftp2.cap21.net/capw/second_rapport.pdf


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Maïs OGM : Corinne Lepage dénonce un scandale

Guillaume Georges | 12.02.2009, 11h00 | Mise à jour : 11h09

Même secret, le rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) fait des remous. Selon l'édition de jeudi du Figaro, l'Afssa conclut à l'innocuité pour la santé du maïs OGM, dont la culture est interdite en France. Une affirmation inédite puisque les études antérieures aboutissaient à une conclusion contraire.

La révélation des conclusions de ce rapport a provoqué la colère des anti-OGM, et notamment de Corinne Lepage. Interrogée par leparisien.fr, la vice-présidente du MoDem et ex-ministre de l'Environnement du gouvernement Juppé réagit très vivement.

 

« C'est un rapport absolument scandaleux, nous déclare Corinne Lepage. Ce rapport de l'Afssa est secret et a été lui même rendu sur une étude secrète. En tant que présidente du CRIGEN (ndlr: le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique, créée par Corinne Lepage), j'ai demandé cette étude à M. Barnier, (ndlr: ministre de l'agriculture), qui a refusé de la communiquer. Je voudrais savoir de qui on se moque ».

«Un très mauvais coup porté à l'Europe »

Corinne Lepage n'est pas seulement révoltée par la forme de cette décision, mais aussi par le fond. « Je ne connais pas l'étude sur le MON 810 puiqu'elle est secrète. En revanche, je connais parfaitement celle du MON 863, faite par Monsanto, sur l'impact sanitaire des OGM. Cette étude montre qu'il y a des effets importants, statistiquement significatifs dit Monsanto lui-même, sur les rats qui ont consommé cet OGM », explique-t-elle.

Début 2008, le gouvernement français s'était appuyé sur un autre rapport évoquant des risques sanitaires pour faire jouer sa clause de sauvegarde, qui permet à un État membre d'interdire sur son territoire la culture d'une plante transgénique autorisée en Europe. Le rapport de l'Afssa pourrait, à terme, remettre en cause cette clause. «Tout est fait pour que la France arrête de bloquer (ndlr: la culture des OGM). C'est un très mauvais coup porté à l'Europe des citoyens juste avant la consultation des élections européennes. Car l'immense majorité des européens ne veut pas des OGM », conclut Corinne Lepage. 
Le Parisien.fr 


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COMMUNIQUE DE PRESSE  Paris, le 12 février 2009

Cultures de maïs OGM : CAP21 demande une position ferme de la France sur la clause de sauvegarde
 
Alors que le Comité permanent de la chaîne alimentaire doit se prononcer lundi prochain sur la demande de levée des clauses de sauvegarde grecque et française sur le maïs Mon 810, la publication des conclusions de l’AFSSA ne saurait être pure coïncidence. 
 
Cette parution dans la presse des conclusions est scandaleuse dans la mesure où le rapport est tenu secret par l’autorité tout comme les études sur lesquelles il se repose au mépris d’ailleurs du droit d’information du citoyen. 
 
Face à l’offensive de la Commission Européenne, des lobbies agro-semenciers et des agences sanitaires, CAP21, parti fondateur du Mouvement Démocrate présidé par Corinne LEPAGE, demande au Ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo de défendre avec fermeté au Conseil de l’Europe le maintien de la clause de sauvegarde pour la culture de maïs génétiquement modifié et de rejeter l’autorisation de nouvelles variétés de maïs génétiquement modifié. 
 
CAP21 demande par ailleurs la publication sans délai de l’avis de l’AFSSA et le lancement d’une réelle évaluation publique sur les effets à long terme des OGM sur l’environnement, les organismes vivants et la santé conformément à la position commune des ministres européens de l’environnement et aux recommandations émises dans le rapport sur la gouvernance écologique remis par Corinne Lepage à Jean-Louis Borloo.
 
 
Eric DELHAYE                                                       
Président délégué de Cap21       
Membre du bureau exécutif du Mouvement Démocrate                                   

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Rue 89 On s'arrange avec le maïs OGM comme avec Tchernobyl
Rue 89

Par Corinne Lepage | Présidente de Cap21 | 12/02/2009 
  • Les soi-disants rapports de l'Afssa et de l'Efsa pour valider le maïs MON810 apparaîtront dans l'histoire comme les rapports des années Tchernobyl niant une contamination de la France: des autojustifications destinées à réitérer des avis précédents pour éviter toute mise en cause ultérieure de la responsabilité de ceux qui les ont donnés.

On comprend l'opération de manipulation en cours:

  • Quand on sait qu'aucune étude publique n'a été menée directement pour étudier le comportement de rats ayant consommé des OGM et que les seules études disponibles sont celles des producteurs de maïs.
  • Quand on sait que ces études sont secrètes et que Michel Barnier, malgré la prétendue loi sur la transparence votée par le Parlement sur les OGM, refuse de communiquer les études précisément sur le MON810.
  • Quand on sait que la composition de l'Efsa et son mode de fonctionnement sont si critiquables que l'Union a enfin décidé de les changer (cf. le rapport sur la gouvernance écologique remis à Jean-Louis Borloo).
  • Quand on sait comment le sénateur Legrand a été conspué et sali par les parlementaires amis des OGM pour avoir simplement émis des doutes.
  • Quand on sait que ces mêmes parlementaires ont rejeté la candidature d'un président du Haut comité des biotechnologies parce qu'il souhaitait prendre en considération l'avis du collège de la société civile et ne pas se limiter à celui des experts noyautés par les défenseurs de Monsanto.

Il faut rappeler que les assurances refusent de couvrir les risques liés à la dissémination d'OGM et à leur impact potentiel sur la santé, que les producteurs d'OGM et leurs amis qui cherchent aujourd'hui à couvrir leur responsabilité future se cachent derrière le risque inhérent au développement des nouvelles technologies qui exclut toute responsabilité lorsque l'état des connaissances ne permet pas de connaître précisément les risques.

Niant les risques qui, pourtant, sont fondés sur des éléments d’étude disponibles sur des rats (exemple du MON863), les "experts" cherchent à établir que les connaissances d'aujourd'hui ne permettent pas des connaître ces risques, et qu'ainsi ni eux ni Monsanto ne seront dans l'avenir responsables de rien.

Il est impératif que des études indépendantes financées par l’Etat soient réalisées et portées à la connaissance du public avant que ne soit affirmé que le maïs MON 810 est sans danger pour la santé.

A lire aussi sur Rue 89 et sur Eco89
Tous les articles sur Monsanto
OGM: quand Monsanto sème la terreur

Ailleurs sur le Web
Le maïs OGM est danger pour l'homme, selon l'Afssa, sur Le Figaro.fr
José Bové réclame une expertise indépendante, sur Le Parisien.fr

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Les Jeunes MoDem 44 soutiennent la mobilisation des enseignants chercheurs

9 Février 2009 Publié dans #Education

La position des Jeunes Démocrates 44 face aux revendications du monde universitaire. Extrait.

...
Concernant la réforme des enseignants-chercheurs nous partageons les craintes des universitaires. Si l’évaluation est souhaitable, elle doit être opérée selon certaines conditions :

 


  • L'évaluation, faîte par les pairs, ne doit pas pouvoir être remise en question par le président d'université.

  • L'enseignement ne doit pas être une punition donnée aux « mauvais chercheurs ». Les étudiants méritent le meilleur enseignement de la part des meilleurs professeurs ; c'est ainsi que nous améliorerons le niveau de notre enseignement supérieur.

  • Elle ne doit pas être prétexte à diminuer les heures d'enseignement des bons chercheurs qui ont tant à transmettre.

  • L'indépendance des universitaires doit être préservée, sur des sujets non rentables immédiatement mais indispensables à la formation des citoyens et à l’épanouissement de la société (sciences humaines et sociales, science pure).

...

 

Pour lire l'intégralité du communiqué sur le blog de Cyril Begue 

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Deuxième EPR : une erreur historique pour l'économie !

9 Février 2009 Publié dans #Energies


Chronique par Corinne Lepage. Publié dans Actu Environnement Février 2009 
 

La décision de construire un deuxième réacteur nucléaire de type EPR puis sans doute un troisième est lourde de conséquences pour l'économie française : un choix économique catastrophique !

En premier lieu il est illusoire de penser que la politique pro-nucléaire engagée depuis 1974 ait permis une plus grande efficacité énergétique de notre économie. Au contraire une étude réalisée par Yves Lenoir et Jean-Pierre Orfeuil publiée dans Science et Vie en 1988 montrait que le programme électro-nucléaire avait été avant tout un formidable accélérateur de la consommation énergétique et électrique de la France.

Ainsi en un peu plus de trente ans la consommation d'électricité finale a été multipliée par trois !
...

Pour lire la suite de la chronique sur actu-environnement.com

Corinne Lepage 

Actu-Environnement

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Aménagements cyclistes : il ne faudrait pas se dégonfler !

4 Février 2009 , Rédigé par Isabelle LOIRAT Publié dans #Transports dont Vélo tram-train



Hier l'édition de 20 Minutes Nantes a sorti une pleine page sur le problème de l'insécurité des pistes cyclables à Nantes suite à l'Assemblée Générale de Place au Vélo le 31 janvier 2009 et aux solutions proposées par l'association pour améliorer la vie quotidienne des cyclistes nantais.

Je suis complètement d'accord avec les usagers qui dénoncent les "aménagements factices", la "mascarade" des flèches vertes qui ne sont jamais que des ersatz de pistes cyclables.

Je pratique le vélo à Nantes depuis plus de huit ans, et ce n'est vraiment pas une sinécure. On ne peut pas vraiment parler de pistes cyclables. J'ai mis des années à autoriser mon fils à se déplacer à vélo dans Nantes tellement les aménagements sont aberrants et dangereux. Et chez nous pas de sortie vélo sans casque ! pas de vélo en hiver quand les jours sont courts ou même quand il pleut.

Un exemple ? 
A Saint-Félix, le long du tram : qqs flèches vertes, les cyclistes coincés le long du trottoir, frôlés à chaque instant par les voitures elles même frôlées par le tram, 1 bouche d'égoût tous les 50 mètres avec à chaque fois un dénivelé de plusieurs centimètres (Aie ! crie ma fille assise derrière sur le siège enfant). Aux heures de pointe, les vélos sont carrément bloqués dans les bouchons, derrière les voitures. Quel gain de temps ? Et merci pour la pollution que nous respirons à cette occasion. Impossible alors de ne pas pester contre ceux qui nous ont pondu de tels aménagements !  A côté, un trottoir aménagé en stationnement pour les voitures. Bref du gros n'importe quoi ! Et c'est comme cela à bien des endroits. Je ne vais pas les lister ici.

Voilà pourquoi, je suis adhérente à Place au Vélo, pourquoi nous sommes allés avec Cyril Begue tracer une piste cyclable à la peinture blanche rue de Strasbourg un samedi matin, pourquoi nous voulions inviter Jean-Marc Ayrault à pédaler avec nous pendant la campagne des Municipales 2008 pour qu'il se rende compte de notre quotidien. Idée vite abandonnée car il risquait de récupérer le tout à son compte.

Et surtout voilà pourquoi nous avons proposé à la rentrée de septembre 2008

"Le Défi Vélo pour Nantes"

A chaque rentrée scolaire, le problème de la sécurité des trajets domicile-école ressurgit que ceux-ci se fassent à pied ou en vélo.

Face aux multiples sollicitations de parents d’élèves et d’utilisateurs de vélo, le groupe Centre Démocrate (MoDem) lance un défi vélo.
Il propose que les axes et les carrefours les plus fréquentés aux abords des écoles soient dotés de pistes cyclables sécurisées et prioritaires « en site propre », ceci au rythme de deux écoles par année de mandat.

Ceci ne se fera pas sans prévoir les aménagements qui s’imposent : emplacements dédiés pour les vélos, casiers supplémentaires pour les casques et les gilets entre autres.

Ce nouveau partage de la chaussée renforcera la sécurité des piétons, permettra de désengorger les voies d’accès aux écoles aux heures d’entrée et de sortie et améliorera aussi la qualité de vie des riverains.

On opérera ainsi progressivement à un véritable maillage de la ville renforçant les objectifs de la Communauté Urbaine en faveur des déplacements doux.

C’est une mesure simple, utile, un premier pas urgent. Il s’agit de se donner les moyens de développer dans la ville de demain l’usage du vélo dès le plus jeune âge.

Ce défi ne pourra être relevé sans la volonté conjointe de la municipalité, des chefs d’établissements et bien sûr des parents et des enfants.


 

 

Nous n'avons jamais eu aucune réponse de nos collègues de la majorité municipale. Sans doute sont-ils satisfaits des aménagements existants ?

Si je vous en parle sur ce blog, c'est aussi parce que le Défi Vélo n'a pas été relayé dans la presse locale. Un petit article seulement est passé.
Sujet pas assez intéressant sans doute par rapport à la Ménagerie nantaise...

Enfin, réjouissez-vous chers amis cyclistes,  car à propos de la rue de Strasbourg, le nouvel Adjoint au Vélo de Nantes Métropole nous annonce qu'il a "eu confirmation du cabinet de Jean-Marc Ayrault que des études opérationnelles allaient être lancées pour intégrer la circulation des vélos sur cet axe stratégique".
Ah ben ça alors, cela fait 20 ans que le pouvoir nantais est en place, et on va lancer des études pour savoir si oui ou non il faut une vraie piste cyclable sécurisée dans la rue de Strasbourg où se trouve la mairie ! Alors que les associations le font avec un simple pot de peinture et beaucoup de bon sens.



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Conseil Municipal du 30 janvier 2009 à Nantes

31 Janvier 2009 , Rédigé par Isabelle LOIRAT Publié dans #Conseil Municipal Nantes

Premier Conseil Municipal de l'année 2009, c'est le jour du vote du budget annuel. Ce conseil est important, car le vote du budget c'est aussi le vote de la politique proposée par le maire. Pour lire l'ordre du jour 

Le vote du budget succède au DOB ou débat d'orientation budgétaire de décembre. Pour lire le Procès-verbal du Conseil municipal du 5 décembre 2008 


Voici quelques unes de nos interventions

Vote du budget

Intervention de Benoît Blineau, président du groupe Centre Démocrate:

"M. le Maire, mes chers collègues,

Nous voterons contre le budget 2009 proposé par la majorité municipale mais nous conservons notre attitude de "proposant notoire".


A ce titre nous suggérons quelques pistes afin de réaliser des économies.


Nous constatons une inflation sur les plus hauts salaires et notamment ceux des directeurs des SEM

Notre proposition est de plafonner ces salaires à 6 (à définir) fois le SMIC, aujourd'hui certains ont des salaires plus de 10 fois supérieurs, sans compter que certains établissement se voient doter de deux directeurs !

Nous décidons de ne plus voter les dossiers de subventions aux organismes concernés tant qu'une certaine modération ne sera pas dans les faits mise en œuvre ainsi qu'une complète transparence en terme d'affichage salarial.


L'idée est simple : il s'agit de ne plus accepter que des associations ou organismes comme les SEM (Société d'Economie mixte) qui perçoivent des subventions de la ville de Nantes, donc de l'argent public, rémunérent certains de leurs salariés ou intervenants à plus de 10 fois le SMIC."


Intervention Isabelle Loirat

Délibération n° 4 : vote des taux des 3 taxes directes locales

Délibération 5 : Vote du budget
 

Monsieur le Maire, mes chers collègues, 

Cette délibération aurait du s’appeler « Vote de la hausse des taux ».

 

En effet, dans la délibération ou dans la présentation du Budget Primitif 2009, la hausse des taux n’est même pas clairement exprimée, mais dissimulée derrière les mots  «+ équitable, nouveaux, ajustement, réévalué, maîtriser...» . Vous ne rappelez même pas les anciens taux.  Et lorsque la hausse est enfin mentionnée, nous apprenons qu’elle est en même temps « neutralisée » !

Ces artifices de langage montrent bien toute la difficulté et les limites de l’exercice auquel vous vous livrez aujourd’hui : comment justifier cette  hausse d’impôts pour 2009 ? Alors que l’année s’annonce terrible pour nos concitoyens et que vous vous étiez bien gardés de l’évoquer pendant la campagne municipale dans votre programme «Nantes et Plus». Nous savons maintenant que hélas ce que signifiait le fameux « Et plus » : « Et plus d’IMPOTS » ! C’est sûr avec un tel slogan, vous n’auriez peut-être pas obtenu le même résultat. Pourtant la hausse des impôts, même masquée est réelle et bien là :

 
En 2009 :

Taxe d'Habitation passe de 21,96 à 23,80 %  soit + 1,84 %  Angers : 16,9
                                                                                                                                                                   Rennes : 20,43

Taxe Foncier Bâti passe de 25,13 à 27,24 %  soit + 2,11       Angers : 31,49
                                                                                                                                                                   Rennes : 23,45

Taxe Foncier Non Bâti passe de 57 à 61,86 % soit + 4 %     Angers : 36,89 

D’un côté vous encouragez les foyers à modestes revenus à acheter leur logement, et de l’autre vous augmentez, sans prévenir, les impôts des propriétaires de leur logement (qui ne sont tout de même pas tous de richissimes propriétaires). 

 

Nous ne voterons pas cette hausse des taux.



Lors de la Commission Finances du mardi 20 janvier 2009, il n’y a pas eu de débat pour la simple et bonne raison que les documents (Rapport de présentation du BP 2009) nous ont été remis au bout de plus d’une heure de présence. Nous avons donc assisté à une communication, en couleurs, de M. Bolo, sans avoir pu lire le rapport avant qu’il nous soit présenté.


Encore une fois, le « désengagement de l’Etat » de 1 million d’Euros revient comme le « gimmick » de votre communication.

Dans ce Budget 2009, il y a hausse des impôts et hausse des recettes de 16 % via hausse des tarifs scolaires, sportifs, culturels, cimetières pour compenser la baisse des droits de mutation.


 

Les dépenses de personnel :

 

Dans le BP 2008, les dépenses de personnel augmentaient déjà de + 2,7 %, elles augmentent à nouveau de 3,6 % avec + 6 M d’Euros bien qu’il y ait eu des transferts de personnel vers la CUN. Est-ce là la « stabilisation » promise l’an dernier par l’ancien adjoint aux Finances Albert Mahé ?

 

Les Subventions : 


Merci, Monsieur Bolo, pour vos réponses à nos questions en commission Finances. Cependant il reste une question, qui voyez-vous, nous interpelle. 
Dans les Etats annexes, figurent 15 pages de listes de destinataires de subventions c’est le document B1.6 – Subventions versées dans le cadre du vote du budget, auriez-vous SVP l’amabilité de nous dire qui est ce M. ou cette Mme « Divers » qui nous coûte si cher ? Est-ce une réserve en faveur du pluralisme ?

 


84 183 101 Millions Euros de subventions de fonctionnement

  4 750 490 Millions Euros de subventions d’équipement

Soit un total de 88 933 591 Millions


Page 74  CR 01 « DIVERS»                15 000 Euros Subv. fonctionnement

         CR 06   « DIVERS»                   141
              CR 24   « DIVERS»              46 462 E

Page       CR 31   « DIVERS»         3 370 498 E

Page 76   CR 31   « DIVERS»             20 070 E

Page 77   CR 33   « DIVERS»           128 000 E

               CR 33   « DIVERS»             12 000 E

Page 78   CR 35    « DIVERS»            39 000 E

               CR 35    « DIVERS»            20 000 E

               CR 35    « DIVERS»          103 000 E

               CR 35    « DIVERS»          245 450 E

Page 79   CR 38       DIVERS»          125 000 E

               CR 36 « Divers Assoc. »      10 300 E

               CR 37 « Divers DSP »     3 436 213 E

Page 80   CR 41 « DIVERS»               60 980 E

               CR 41    « DIVERS»            40 580 E

Page 81   CR 41    « DIVERS»            60 000 E

               CR 41    « DIVERS»            89 195 E

Page 82   CR 41    « DIVERS»            27 200 E

Page 83   CR 41    « DIVERS»            11 320 E

               CR 41    « DIVERS»           34 000 E

               CR 41    « DIVERS»             3 200 E

Page 84   CR 43    « DIVERS»           27 500 E

               CR 52   « DIVERS»          110 965 E

Page 86   CR 81   « DIVERS»                   20 E

Page 87   CR 88   « DIVERS»              2 620 E

Page 87   CR 88   « DIVERS»              1 000 E

Page 88   CR 31   « DIVERS»          150 775 E Subvent.d’Equipement

               CR 35  « DIVERS»             40 500 E

               CR 36                                 75 000 E
              
CR 41 « div assoc cultur      40 000 E

soit un TOTAL de                        8 345 989 E soit 10 % des subventions non justifiées.


Vous avez contracté un emprunt de 4 M auprès de DEXIA le 9 décembre 2008, soit 4 jours après le dernier conseil municipal.
Pour quels investissements fin 2008 ? pour de la trésorerie comme en novembre pour un autre prêt de 5 millions ?  
Ces 4 millions empruntés à DEXIA qui s’ajoutent aux 5 millions empruntés en novembre auprès de la Société Générale étaient-ils  inclus dans les 23 millions d’emprunts annoncés dans le BP 2008 présenté par M. Albert Mahé ?


Questions cf Budget Communication (dépenses de fonctionnement)

 

 Quel est le montant total du budget Communication de la VDN pour 2008 et 2009 ? Vous  mentionnez une hausse de 14 % page 15 du RPBP 2009 mais nulle part nous ne trouvons le budget total de la communication dans les documents.

 

Merci Monsieur Bolo pour vos réponses sur le coût des 11 nouvelles plaquettes de communication « vos élus de quartier " mais qu’on pourrait aussi appeler « trombinoscope des SEULS élus de la majorité » ?   Cette dépense était-elle vraiment indispensable en ce moment ?

 
Proposition pour réduire les frais de communication :

Pourquoi ne pas regrouper les 4 magazines de communication
de Nantes, à savoir Nantes Passion (que nos collègues 
Verts qualifiaient à juste titre de « propagande »), Nantes au quotidien, magazine CCAS et 
Nantes Métropole en un seul et même magazine ? Cela ferait des économies réelles de papier, de distribution, serait une bonne chose pour notre environnement et conforme à vos engagements en matière de Développement Durable. 

Une dernière proposition ? pour répondre à ces questions, vous pourriez peut-être créer un poste d’Adjoint à la Communication. C’est une boutade bien sûr.

 

  

Je vous remercie de votre attention.


Voeu du groupe Centre Démocrate

Nous, élus du groupe Centre Démocrate formons le vœux, qu'en terme d'expression des forces d'opposition et de proposition (ce qui est notre cas), Jean-Marc Ayrault mette en adéquation ses actes au conseil municipal de Nantes avec ses discours à l'Assemblée Nationale.

 

Il a par exemple déclaré : « Le gouvernement veut museler, bâillonner l'opposition. C'est l' intérêt des citoyens de savoir qu'ils peuvent être relayés, que leurs problèmes peuvent être débattus et défendus , que d'autres solutions que celles du pouvoir en place pourront être proposées ».

 

Nous adhérons entièrement à ces propos et nous n'aurons de cesse de défendre cette position, aux côtés notamment de Monsieur le Député-Maire.

 

Nous proposons donc, afin de permettre aux 45% de nantais qui n'ont pas voté pour la liste majoritaire de voir leurs propositions soumises au conseil municipal, que :

 

-        A chaque conseil municipal les groupes n'appartenant pas à la majorité puissent proposer une délibération.

 

-        Que 4 dossiers par an, à la demande de l'opposition, soient remis à plat comme l'a demandé Monsieur Ayrault pour la représentation nationale.

 

 

-        Les dossiers qui seront étudiés soient communiqués au minimum 3 semaines avant le conseil municipal.


Comme d'habitude, notre voeu a été retoqué et seul le voeu du maire sur Gaza a été présenté. 


Chacun sa méthode.

Pour railler l'obstruction parlementaire à laquelle le PS s'était livré cette semaine à l'Assemblée, les élus de l'opposition UMP à Nantes se sont livrés à un drôle de petit jeu : ils ont prolongé leur temps de parole en lisant des recettes de cuisine, des modes d'emploi de "swifettes", la liste des Merveilles du monde etc...

C'est sidérant de voir à quoi en est réduit le débat politique, à Paris comme à Nantes. En ce moment, c'est particulièrement indigeste.









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L'élection de Barack Obama : une leçon d'humilité pour beaucoup

25 Janvier 2009 , Rédigé par Corinne LEPAGE Publié dans #Politique

Chronique de Corinne Lepage sur France Culture le lundi 19 janvier 2009.

pour écouter la chronique

"L'investiture de Barack Obama comme président des États-Unis devrait être l'occasion d'une profonde leçon d'humilité à bien des égards.

Tout d'abord, qui aurait imaginé qu'un pays, stigmatisé comme celui des multinationales écrasant le reste du monde, à l'instar de Monsanto ou d'Exxon, comme celui des inégalités financières les plus colossales, comme celui de la Wold Company initiant les guerres pétrolières, serait celui qui, le premier dans l'histoire occidentale, élirait un Président afro-américain, ancien élève brillant de Harvard et travailleur social, écolo et sénateur de l'Illinois ? 

 

...

Qui aurait vraiment cru possible, dans un pays marqué par la lobbycratie, qu'un candidat opposé, au sein du parti démocrate, à Hillary Clinton présentée depuis quatre ans comme une candidate naturelle à la présidentielle, pourrait l'emporter et disposer finalement d’un pactole gigantesque, largement obtenu d'une base populaire, grâce à une campagne de terrain et l'utilisation sans précédent du réseau Internet ?

Cette réalité appelle un double constat :

  • Le simplisme et le manichéisme avec lequel a été décrit la société américaine, comme si celle-ci s'identifiait à son président W. Bush , devrait dans l’avenir appeler à la prudence tous les thuriféraires de la pensée unique, capables simplement de s'inscrire confortablement dans l'erreur.
  • comme à l'accoutumée, les États-Unis ont changé brutalement et plus vite que le reste du monde, la crise économico- financière ayant servi de révélateur au tête-à-queue idéologique du capitalisme financier et à l’impasse catastrophique à laquelle il conduit. Le succès du président Obama, c’est l'échec des théoriciens de l'école de Chicago dans ses aspects idéologiques comme dans ses aspects économiques. Les experts qui pronostiquaient le succès des représentants du monde ancien sont allés dans le mur.


De la même manière, les analyses qui se sont multipliées pour décrire la disparition de l'empire américain apparaissent bien sujettes à caution lorsque l’on voit la manière dont le monde entier retient son souffle à l'approche du 20 janvier 2009. Qu’il s'agisse des plans de relance et des secteurs clés de l'économie de demain,  de la croissance verte, du prix du baril, de la lutte contre le changement climatique ,de la situation au Moyen-Orient, de la position à adopter à l'égard de l'Iran, de l'évolution de Cuba et de l'Amérique du Sud, tout semble suspendu aux décisions que prendra le président Obama. Paradoxalement, alors que les États-Unis semblaient sur le plan économique, sur le plan financier, sur le plan géostratégique en position de repli et d'affaiblissement après la présidence catastrophique de George Bush, ils apparaissent avec l'arrivée de Barak Obama plus  que jamais au centre du monde. Mais cette puissance semble de nature différente dans la mesure où elle est porteuse de sens et d'espoir et non de  contrainte et de violence. Dans ces conditions, les brillantes analyses sur la fin du siècle américain mériteront-elles quelques bémols, au moins dans l'attente des choix nouveau président américain.


Car, avec l’arrivée du président Obama, et sans lien direct avec son élection, le temps où les experts et les gourous étaient d'autant plus écoutés qu'ils n'avaient cessé de se tromper, est peut être fini. Ainsi, Dennis Meadow, auteur du rapport inexactement traduit en français sous le titre Halte à la croissance , alors qu'il était intitulé «  les limites de la croissance », vient de recevoir le Japan Prize, la distinction scientifique la plus haute du Japon. Rappelons que ce rapport demandé à une équipe du MIT par le Club de Rome en 1972, avait été le premier à souligner les limites physiques que rencontrerait inévitablement une croissance économique infinie jointe à la croissance démographique. « Employant un système de simulation nouveau, son texte démontre que si certains facteurs physiques limitatifs de la Terre  , comme les ressources naturelles, l'environnement, les terrains , ne sont pas pris en compte, l'espèce humaine va vite se retrouver dans une situation critique » a jugé le jury de ce prix. Et, pourtant pendant plus de 30 ans, ce rapport a été vilipendé, tourné en dérision, considéré comme totalement faux. Or, ce sont précisément les critiques qui avaient tout faux.


Si seulement ces quelques signes pouvaient servir de leçon d'humilité à tous ceux,  grands et petits gourous,  politiques de première et seconde zone, tout  ceux qui depuis 30 ans n'ont cessé de se tromper, tout en administrant des leçons au monde entier,  défenseurs de la mondialisation heureuse qui n'ont évidemment jamais reconnu la moindre erreur ! Si seulement ces quelques signes pouvaient servir de leçon de prudence à tous ceux qui aujourd'hui  font profession de nier la réalité et n'ont de cesse que de défendre l’idée que demain, tout recommencera comme hier, alors, quelque chose serait vraiment changé dans notre monde. Jusqu'à quand suffira-t-il d'avoir eu toujours tort pour continuer à prévoir ou à décider ? Après... halte à la croissance, halte à la suffisance."


Corinne LEPAGE
  - Chronique France Culture 19 Janvier 2009
Vice-Présidente du MoDem
Présidente de Cap21 

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Fécondité en hausse en France mais fertilité en baisse

14 Janvier 2009 , Rédigé par Isabelle LOIRAT Publié dans #Santé


Le taux de fécondité en France est passé à 2,02 enfants par femme 2,02 enfants par femme , "la France championne des bébés" titre Ouest France du 14 Janvier 2009 alors que la moyenne européenne est à 1,5. Bonne nouvelle !

Les générations futures n'ont pas fini de nous étonner, elles commencent déjà par être plus nombreuses que prévues.

Bien sûr ce n'est pas cela qui va inverser notre pyramide des âges, mais c'est un signe d'espoir et de foi dans l'avenir. Quel réjouissant pied de nez à la crise !

Pour ne pas se contenter de cette fécondité optimiste, il faudrait aujourd'hui prendre les bonnes décisions responsables pour que ces générations futures n'aient pas à payer pour notre impéritie en matière de protection de leur environnement et qu'on cesse de laisser filer la dette ou de l'augmenter pour des décisions court-termistes que nos enfants devront payer.

Si les Français (es) font autant d'enfants, en tous cas plus que leurs voisins, c'est peut-être parce qu'en France, les femmes peuvent avoir des enfants et travailler. J'entends par là que nous avons des possibilités de faire garder nos enfants dans de bonnes conditions d'accueil : crèches, nounous, réductions d'impôts etc. Certes ce n'est pas toujours parfait, les places manquent et l'offre de garde n'est pas assez variée en dehors des villes.
L'école maternelle joue là aussi un grand rôle car elle accueille les enfants dès 2 ou 3 ans et ils y apprennent des tas de choses contrairement à ce que Xavier Darcos peut en dire.
Les Allemandes, Américaines ou autres femmes étrangères que je rencontre dans le cadre de mon travail de guide-interprète soulignent très souvent cet avantage français qu'elles envient. Les Allemandes, même diplômées doivent trop souvent choisir entre leur travail et leurs enfants.

Si nous sous sommes si fiers collectivement de cette natalité tricolore grâce à cet inattendu mini baby boum de 2008 :

- Pourquoi aller chercher l'idée des Kindergärten (jardins d'enfants) privés en Allemagne alors que les Allemandes n'en sont pas satisfaites et nous envient notre système ? Autant leur reprendre ce qui marche : par exemple leurs idées en matière de création d'emplois verts !

- Pourquoi ne  pas donner aux services pédiatriques et d'urgences pédiatriques les moyens humains adaptés qu'ils réclament ?

- Pourquoi les métiers qui s'occupent des générations futures sont-ils moins bien rémunérés (donc hélas moins attractifs) que d'autres : enseignants, pédiatres, rares pédopsychiatres alors que le besoin de la population est énorme ?


Ce qui est plus préoccupant c'est que les couples se battent aujourd'hui pour avoir des enfants.
En effet en 2008 deux couples sur dix consultent pour des problèmes d'infertilité et nombreux sont ceux qui doivent faire appel aux traitements ou à la PMA ou procréation médicalement assistée.
On sait maintenant que les spermogrammes comptent moitié moins de spermatozoïdes qu'il y a cinquante ans. On attribue de plus en plus ces faits à notre environnement, aux pollutions chimiques multiples qui chaque jour s'accumulent dans notre organisme et plus particulièrement aux pesticides qui "épicent" notre alimentation depuis cette même période. 
Sur ces questions : voir les travaux de G-Eric SERALINI ,  professeur de biologie moléculaire, de  du cancérologue D. BELPOMME, du botaniste et écologue Jean-Marie PELT , l'étude GREENPEACE sur le sang de députés européens volontaires , l'étude sur les bébés pollués via le cordon ombilical  par des polluants chimiques etc.


S'ils commencent à se sentir concernés par ces attaques qui les touchent de si près qu'elles altèrent jusqu'à leurs capacités reproductrices, gageons que les politiques et les décideurs vont enfin prendre les décisions qui s'imposent pour réduire DRASTIQUEMENT cet apport de pesticides dans notre agriculture devenue "spermicide". Je ne jette pas la pierre à nos agriculteurs qui sont les premières victimes des traitements pesticides qu'ils pratiquent et que nous devons encourager à passer au BIO pour notre santé et la leur. J'aurai l'occasion de revenir sur ces questions dans des billets ultérieurs.


Profitons donc de cette bonne nouvelle démographique pour revoir notre système.

Sinon, les bébés d'aujourd'hui que nous trouvons si mignons aujourd'hui pourraient bien, devenus grands, nous demander à juste titre des comptes lorsqu'ils seront encore plus nombreux à devoir faire appel aux traitements (très chers, très longs, très stressants) pour avoir des enfants.

Quel est ce mode de vie qui aura rendu difficile, cher et médicalisé ce qui pour des générations d'humains avant nous avait été simple, gratuit et spontané : faire un enfant ?


Pensons-y et vraiment, car ils pourraient bien nous laisser tomber avec nos retraites, nos cancers...

 

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Pluralisme de la presse ?

14 Janvier 2009 , Rédigé par Isabelle LOIRAT Publié dans #Démocratie - citoyenneté - pluralisme

Pluralisme de la presse ?


Dans  la presse locale ce matin, on peut lire 2 articles sur le PS 44 dans Ouest France et dans Presse Océan. Ils ont bien de la chance.

Vendredi dernier le MoDem Nantes organisait aussi une conférence de presse mais Presse Océan n'a envoyé aucun journaliste. Pourquoi ?

Pourtant il était aussi question d'une nouvelle équipe, des élections Européennes, d'un vrai travail de fond, de l'organisation de débats comme le MoDem en organise très régulièrement (débat aéroport Notre-Dame-Des-Landes le 13 nov dernier, débat sur les élections américaines le 20 nov, débat sur les transports pendant la campagne des Municipales etc...)

Sylvie Tassin, enseignante à Nantes, nouvelle présidente de la section nantaise du MoDem et très engagée sur les questions d'éducation a annoncé un grand débat sur l'Education le 21 Janvier 2009 Salle Bretagne à Nantes à 20 heures organisé sur une initiative des Jeunes Démocrates.

Pourquoi ne pas informer les lecteurs de Presse Océan lorsqu'il s'agit du MoDem qui rappellons le tout de même est le troisième parti en France ?


Certes, les politiques ont besoin de la presse pour informer les citoyens sur leurs idées, leurs propositions.

Mais il faudrait reconnaître que la presse a aussi besoin des politiques...

Car de quoi vit la presse sinon de ce ou ceux qui alimentent colonnes et pages de pub ?

Et la PQR (presse quotidienne régionale) a besoin des politiques locaux.

 

La moindre des choses serait de se déplacer pour tous les partis politiques au moins pour savoir ce qu'ils ont à dire et ensuite par un traitement juste et équitable bien INFORMER les lecteurs.

Si je pousse ce petit coup de gueule" ce matin c'est que la lecture de la presse, bien que chronophage, est une de mes activités favorites depuis des années. Presse locale, nationale, internationale parfois, presse quotidienne ou magazines hebdomadaires, presse sur Internet, je lis tout ce que je peux, je prends mes sources partout, aussi bien dans le Point que dans le Canard Enchaîné en passant par Le Monde, La Croix, Aujourd'Hui Le Parisien, Marianne, le Nouvel Obs, Ouest France, Presse Océan, le JDD, Courrier International etc... Je découpe, je classe, je fais des synthèses, j'archive tout ce qui m'intéresse et cela depuis des années. Et souvent je fais des bonds. Juste un exemple : "Ane Lauvergeon princesse des atomes" pour le JDD !

Ceci me permet surtout de voir qu'on nous abreuve d'infos pas toujours très intéressantes et que bien souvent les vrais sujets ne font l'objet que de quelques lignes noyées au milieu des concours à bisous, des championnats de baby foot, de la grossesse des unes, des chansons des autres, de l'hyper activité de l'un  etc...

Mais le pire, c'est que quand on voit les annonceurs qui se succèdent dans la presse, on comprend bien que certains sujets qui fâchent ne peuvent jamais sortir à la Une.

Jadis, j'étais abonnée à l'Express, un jour j'ai compté les pages de pub, il y en avait plus que des pages d'infos, alors j'ai résilié mon abonnement.

Le seul Canard dans lequel il n'y a pas d'annonceurs style TOTAL, SUEZ, VEOLIA, EDF, RENAULT, les montres etc... c'est justement le Canard Enchaîné qui au fil des années est devenu le journal que j'attends avec le plus d'impatience.

Dommage que ce dernier ne soit pas accessible sur Internet.




 








 

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Nucléaire : CAP21 s'interroge sur la fiabilité du contrôle des rejets radioactifs dans l'environnement

13 Janvier 2009 , Rédigé par Eric DELHAYE Publié dans #Energies

Communiqué de presse du 12 Janvier 2009

Nucléaire :
CAP21 s'interroge sur la fiabilité du contrôle des rejets radioactifs dans l'environnement
 
Suite à l'information donnée par le Réseau Sortir du nucléaire sur la défaillance généralisée des mesures de rejets radioactifs dans l'environnement opérées par les laboratoires des centrales nucléaires, Eric Delhaye, président délégué de CAP21, parti écologiste présidé par l'ancienne ministre Corinne Lepage demande à Jean-Louis BORLOO de bien vouloir donner l'information la plus exhaustive et la plus transparente possible sur les dysfonctionnements relevés par l'Autorité de Surêté Nucléaire dans les installations actuelles et de préciser les mesures que l'Etat entend mettre en oeuvre pour garantir la fiabilité des systèmes de contrôle des rejets radioactifs en France. Le cumul des incidents rencontrés ces derniers mois ne peut qu'entâcher la confiance de l'opinion publique sur la sécurité du nucléaire.
 
Eric Delhaye
Président délégué de CAP21



Voir aussi Centrales nucléaires : la fiabilité des mesures d'EDF mise en cause 
Le Monde.fr 13 Janvier 2009 


L'année 2008 a été, en France, une annus horribilis pour l'image de la sûreté nucléaire. Les incidents à répétition sur le site du Tricastin (Drôme) – notamment le rejet, en juillet, d'effluents uranifères dans l'environnement par une filiale d'Areva – ont fourni de nouveaux arguments aux adversaires de l'atome civil pour réclamer l'arrêt des centrales. Les associations anti-nucléaires ne désarment pas et elles viennent de trouver un nouvel angle d'attaque en relayant les critiques de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) contre les laboratoires d'
EDF. Pour lire la suite sur Le Monde.fr
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Justice : une dérive autocratique, par Corinne Lepage

13 Janvier 2009 Publié dans #Justice

Pour lire l'article sur le Monde.fr Opinions link

P
our le moins houleux, les rapports, en France, entre justice et politique traduisent l'infinie difficulté à établir un Etat de droit, et plus encore, un Etat de justice. Dans le souhait exprimé par le président de la République de voir disparaître le juge d'instruction, ce n'est pas tant la mesure que la forme et l'esprit dans lesquels elle est prise qui appellent à la révolte et à la très grande inquiétude sur les dérives autocratiques du pouvoir actuel.

La question de la disparition du juge d'instruction est un véritable serpent de mer, déjà proposé à maintes reprises depuis vingt ans. Mais la question n'est pas tant celle de sa disparition que celle de son remplacement par un autre système. Pourquoi charger une commission de réfléchir sur le sujet, si le président de la République a déjà pris sa décision, et surtout pourquoi annoncer, en pleine débâcle économique et en pleine crise internationale grave, une telle mesure dont les conséquences pour nos concitoyens et pour nos libertés publiques sont si considérables ? Comment imaginer une réforme de telle ampleur sans qu'elle ait fait l'objet d'un grand débat public ? Sans doute, le président de la République table-t-il sur une image très dégradée de l'institution judiciaire dans l'opinion publique en faisant passer cette réforme particulièrement liberticide comme une grande avancée pour les droits de la défense. C'est évidemment une mystification du même ordre que celle qui consiste à prétendre que la nomination du président de France Télévisions par le président de la République est un progrès par rapport à sa nomination par une autorité indépendante, ou encore que le fichier Edvige constituait une amélioration pour les libertés individuelles.

La vérité est que, avant de supprimer le juge d'instruction, encore faut-il savoir dans quel esprit se fait la réforme. Et c'est précisément là que le bât blesse. Depuis son arrivée au pouvoir, le président de la République a poursuivi, sans aucune rupture, la politique engagée par son prédécesseur pour réduire constamment l'autonomie que l'institution judiciaire avait acquise dans les années 1990. Mettant en exergue des erreurs judiciaires ou des drames comme Outreau, le pouvoir politique a instrumentalisé des faiblesses incontestables pour réduire toute velléité d'autonomie de la magistrature. Se sont ajoutées un certain nombre d'innovations : poursuites disciplinaires engagées contre des magistrats instructeurs ou connus pour leur engagement contre la corruption (comme Renaud Van Ruymbeke ou Eric de Montgolfier), autant de poursuites ayant lamentablement échoué. Le but évident était de déstabiliser des magistrats qui, par leur seule notoriété, représentaient une image du juge qui pouvait trouver un accueil favorable chez nos concitoyens ; politique de reprise en main extrêmement ferme des parquets et mesures d'intimidation successives à l'encontre de magistrats du siège provoquant les réactions d'une magistrature pourtant bien peu habituée à sortir de son devoir de réserve. La suppression du juge d'instruction vient donc en quelque sorte coiffer cet édifice afin de disposer d'une justice aux ordres, après avoir construit un système de contrôle direct et indirect des médias.

Les juges d'instruction seraient ainsi remplacés par un système dans lequel l'instruction serait confiée au parquet, qui demeure sous le contrôle du garde des sceaux, donc du président de la République : c'est-à-dire un contrôle politique. Dans la mesure où d'ores et déjà la constitution de partie civile a été considérablement réduite, cela signifierait qu'en réalité plus aucune affaire politico-financière ou aucune affaire déplaisant au pouvoir ne pourrait faire l'objet d'une instruction en France. La compatibilité d'un tel système avec le droit à un procès équitable et à un juge impartial et indépendant est du reste clairement posée. En effet, l'impossibilité que l'ouverture d'une information dépende d'un juge indépendant exclut l'accès au prétoire, puisque le procès ne pourra jamais avoir lieu.

Quant aux nouveaux juges de l'instruction, chargés en quelque sorte de faire l'équilibre entre le parquet et la défense, ils conforteraient la justice à deux vitesses qui s'est déjà instaurée en France. En effet, cette réforme aurait exigé d'être garantie de l'égalité des armes non seulement entre la défense et le parquet, mais aussi entre la défense et la victime. L'intérêt du juge d'instruction est bien souvent de permettre à la victime de trouver les preuves que les personnes mises en examen détiennent et dissimulent. Le système américain laisse aux parties le soin de recueillir elles-mêmes les preuves, avec leurs propres moyens. Cela implique de disposer de moyens financiers importants. En conséquence, tant dans les affaires financières que sanitaires, les victimes - généralement modestes - n'auront strictement aucune chance, par elles-mêmes, de voir leur cause aboutir. Ainsi, la France ne pourrait-elle que reculer encore dans l'échelle de Richter de la lutte contre la corruption et du fonctionnement démocratique.

Ainsi, la réalité est que cette réforme a pour double objectif, d'une part, de donner une réalité à la volonté du président de la République de dépénaliser le droit des affaires, de supprimer la concurrence dans la majorité des marchés publics, et plus généralement la délinquance en col blanc et, d'autre part, de renforcer le pouvoir de l'exécutif sur tous les contre-pouvoirs, à commencer par la justice. Après Edvige, la réforme de l'audiovisuel, la réforme du juge d'instruction constitue une étape supplémentaire vers l'autocratie.


Corinne Lepage est avocat à la cour d'appel de Paris, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, vice-présidente du MoDem.
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