Législatives 2012 : candidats MoDem "Centre pour la France" pour la Loire-Atlantique
Conférence de presse hier à Nantes pour présenter l'ensemble de nos candidats pour la Loire-Atlantique.
Ouest France 22 mai 2012 : "Législatives : les candidats d'une 3e voie".
"L'accouchement a été difficile. Mais le bébé montre déjà un sacré caractère..."
Carte des circonscriptions sur le site de l'Assemblée Nationale (mise à jour ? Ancenis n'est plus dans la 5e mais dans la 6e depuis le redécoupage électoral)
44-02 Nantes Centre : Yvon Chotard (SE), avocat, ancien adjoint au maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, et Sylvie Tassin, professeur d'anglais au Collège-lycée G. Guist'Hau, présidente du MoDem de Nantes.
44-03 Saint-Herblain : Emilia Neto, conseillère municipale à Saint-Herblain et Franck Meyer, chef d'entreprise, conseiller national et responsable de la section MoDem St- Herblain-Orvault-Sautron.
44-05 Erdre et Loire : Annie Le Gal La Salle (MEI), chercheur CNRS (stockage de l'énergie), responsable de l'association Nexus (transports) et Luc Geismar, adjoint au maire MoDem de Sainte-Luce-sur-Loire en charge de la vie économique
44-06 Chateaubriant -Ancenis : Hervé Madouas, MoDem (venu d'EELV), ingénieur et Didier Garnier (NC), responsable bancaire
44-07 Presqu'île de Guérande : Patricia Gallerneau, MoDem, présidente d'Anticor44 et Myriam Mahé-Chartier, conseillère municipale MoDem à Pontchateau
44-08 Saint-Nazaire : Xavier Bruckert (Modem), chef d'entreprise (conseil aux PME) et Josette Emonidès, conseillère municipale MoDem à Saint-Nazaire
44-09 Pays de Retz : Philippe Fintoni, directeur commercial, vice-président du MoDem de Loire-Atlantique et Florent Lucas, étudiant, président des Jeunes MoDem 44
44-10 Vignoble Sud Loire : Alan-Erwan Coraud, (SE) maire de La Remaudière, responsable d'une entreprise de tourisme et Geneviève Frédeval, conseillère municipale MoDem à Vertou
Les candidats et leurs suppléants. Photo François Marani
Tous sont soutenus par le MoDem 44 et se présentent devant les électeurs sous le label "Centre pour la France".
Pour les circonscriptions 44-01 (Orvault) et 44-04 (Rezé) où nous ne présentons pas de candidat, l'explication se trouve simplement dans la modestie des forces d'un mouvement jeune très défavorisé par le mode de scrutin.
Ils défendent un centre libre et indépendant. Nos candidats portent un projet qui dit OUI de toute urgence à la PROPORTIONNELLE, au non-cumul de mandats pour les 577 députés, qui milite pour la reconnaissance du vote blanc, pour moins d'élus mais mieux élus, c'est-à-dire à la PROPORTIONNELLE.
Ils porteront aussi des solutions économiques comme le "Produire en France" placé au coeur du débat de l'élection présidentielle 2012 par François Bayrou et repris par la gauche sous la forme de la création d'un ministère du "Redressement productif" et recyclé (mais les bonnes idées sont proposées pour être reprises) par l'UMP pour ces élections législatives.
Ils se lancent dans la bataille avec courage, convictions et détermination.
Dommage qu'ils n'aient pas été investis plus tôt par le national quand même.
Belle et bonne campagne à tous !
Presse Océan 22 mai 2012 : "Un centre très teinté MoDem"
"Ils se veulent force de proposition hors des blocs droite-gauche"
"Sous la bannière le Centre pour la France, huit candidats sont soutenus par le MoDem."
"Initials JMA "
"C'est le vote Playmobil"
Sa marque de fabrique à Matignon s'il était nommé Premier ministre ? "Le collectif, à la nantaise. Cette capacité à rassembler les gens autour de quelques objectifs prioritaires", affirme Pascal Bolo. Un sentiment qui n'est toutefois pas partagé par tous à Nantes. Pour Isabelle Loirat, la présidente du MoDem de Loire-Atlantique, au conseil municipal "c'est le vote Playmobil. Tout le monde vote pareil, personne ne conteste rien. Jean-Marc Ayrault fait régner ce type de comportement."
"Agaçant"
Selon l'opposante politique du maire de Nantes, "au conseil municipal, quand vous faites une intervention, il oublie très vite qu'il est maire et nous conseillers municipaux élus par les Nantais et pas nommés par Jean-Marc Ayrault. Et il a tendance à nous renvoyer à nos chères études. Par exemple, si vous faites une intervention qui ne lui plaît pas, il ouvre le journal ou il s'en va. Ca c'est agaçant".
François Bayrou ne donne pas de consigne de vote et votera pour François Hollande
Découvrez la déclaration d'entre-deux tours de François Bayrou, prononcée jeudi 3 mai 2012.
Seul le prononcé fait foi.
"J’ai examiné depuis deux semaines l’évolution du deuxième tour de l’élection présidentielle, au travers de la lettre que j’ai adressée aux deux candidats, de leurs réponses, des interventions publiques et du débat d’hier soir.
Je l’ai fait au nom d’un courant politique qui a été soutenu au premier tour par plus de trois millions de Français. Au sein de ce courant politique, il est des sensibilités diverses, plus à droite, plus à gauche, très au centre. Et c’est naturel : le courant central du pays quand il est soumis au choix impitoyable de la bipolarisation est forcément divers.
Cette diversité, j’y tiens. Elle est notre nature propre. C’est pourquoi je ne donnerai pas de consigne de vote. Chacun de mes amis, chacun de mes électeurs s’exprimera en conscience. Je sais qu’il y aura des expressions différentes. Et je les respecterai.
Je veux donc vous dire mon jugement personnel.
Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s’est livré à une course-poursuite à l’extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs, dans laquelle ce que nous croyons de plus profond et de plus précieux est bousculé et nié dans son principe. L’obsession de l’immigration dans un pays comme la France, au point de présenter dans son clip de campagne un panneau « Douane » écrit en Français et en Arabe, qui ne voit à quels affrontements, à quels affrontements entre Français, cela mènera ? L’obsession des « frontières » à rétablir, comme si elles avaient totalement disparu et que nous y avions perdu notre âme, qui ne voit que cela conduit à la négation du projet européen auquel le centre et la droite, autant que la gauche modérée, ont donné des décennies d’action et de conviction ? Et quant à l’idée que l’école, ce devait être l’apprentissage des frontières, qui ne voit que c’est une déviation même de l’idée d’école, qui est faite au contraire pour que s’effacent les frontières entre les esprits, entre les consciences, entre les époques ?
La ligne qu’a ainsi choisie Nicolas Sarkozy entre les deux tours est violente, elle entre en contradiction avec les valeurs qui sont les nôtres, pas seulement les miennes, pas seulement celles du courant politique que je représente, mais aussi les valeurs du gaullisme, autant que celles de la droite républicaine et sociale.
Comment en est-on arrivé là ? Ce sera l’histoire de cette élection, de cette rupture au sein du peuple français, rupture qui vient de loin, rupture économique, sociale et morale. Je ne veux pas voter blanc. Cela serait de l’indécision. Dans ces circonstances, l’indécision est impossible.
Reste le vote pour François Hollande. C’est le choix que je fais. Il s’est prononcé, de manière claire, sur la moralisation de la vie publique dans notre pays. Il aura fort à faire.
J’ai dit ce que je pensais de son programme économique. Je ne partage pas ce programme : je pense que ce programme est inadapté à la situation du pays et encore plus à la crise qui vient, que j’ai annoncée, je crois certaine.
Mais je pense que devant cette crise inéluctable il n’y aura qu’une attitude possible : une unité nationale qui réunira des femmes et des hommes venus d’horizons différents, pour permettre au pays de se ressaisir.
Cette unité nationale, elle ne se réalisera jamais si chacun reste dans la logique des camps anciens, une opposition en embuscade contre une majorité dont le seul but est qu’elle se casse la figure. La situation de notre pays, et encore davantage la situation que notre pays va connaître est trop grave pour cela.
Je ne suis pas et ne deviendrai pas un homme de gauche. Je suis un homme du centre et j’entends le rester. Et je suis certain que le jour venu, il faudra aussi qu’une partie de la droite républicaine soit associée à ce qu’il va falloir faire pour que la France s’en sorte.
Par mon choix, je rends possible pour la première fois depuis longtemps cette union nationale, la vraie mobilisation des Français au service de la France.
Il appartiendra à François Hollande, s’il est élu, de réfléchir à la situation et de prendre en compte cette nécessité pour le pays.
S’il en reste à la gauche classique et à son programme, je serai un opposant, dans une opposition vigilante et constructive. Il faudra une opposition constructive, mais déterminée, quand il s’agira d’empêcher les erreurs annoncées.
Il est des moments dans l’histoire où l’engagement devient vital. Je crois que le moment est venu de franchir des pas décisifs : nous devons tous, où que nous soyons, nous dépasser et nous rassembler pour que la France se reconstruise."
François Bayrou
Un choix historique, un séisme, une révolution pour d'autres.
"Jeudi matin, François Bayrou a testé en un tour de table la position des quelques trente membres de son comité stratégique. Une large majorité a affirmé un vote en faveur de M. Hollande. Pas un n'a exprimé un choix en faveur de M. Sarkozy. Les sénateurs J Arthuis et F Zocchetto (AC) qui ont pris position en faveur du président sortant n'étaient pas là. L'affaire était pliée."
Pierre Jaxel-Truer - Le Monde 04 05 2012
Une de Libération du 04 Mai 2012
"Au Modem ils vont voter Hollande"
Ouest France Loire-Atlantique 04 Mai 2012
"MoDem 44 relaie la position de Bayrou"
Presse Océan 04 Mai 2012
20 Minutes - "Nantes leurs pronostics pour dimanche"