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La réduction des pesticides ne se fera pas sans une révolution des pratiques

30 Janvier 2010 Publié dans #Agriculture - OGM

AGRICULTURE - Actu-Environnement.com - 28/01/2010

Menée par l'INRA dans le cadre du plan Ecophyto 2018 qui vise à réduire l’usage des produits phytosanitaires, l'étude Ecophyto R&D évalue les techniques et les pratiques pour dessiner des scénarios réalistes de réduction progressive des substances.

Avec 76.000 tonnes de substances actives vendues par an, la France est le premier consommateur de pesticides en Europe et le troisième au niveau mondial. L'utilisation régulière de ces produits a des conséquences néfastes pour l'environnement et la santé. En 2007, selon le MDRGF (Mouvement pour les droits et le respect des générations futures), 52,1 % des fruits et légumes (contre 45 % en 2006) contenaient des résidus de pesticides en France, avec 7,6 % de dépassement des limites maximales en résidus (LMR) contre 6 % l'année précédente. Les produits phytosanitaires sont soupçonnés d'être cancérigènes et perturbateurs endocriniens…
Pourtant, les pratiques intensives, qui utilisent près de 50 % de pesticides en plus que la moyenne française ont des gains de production modérés (5 % pour les grandes cultures).
Le Grenelle de l'environnement a pointé du doigt l'usage intensif de pesticides dans les cultures françaises. Les recommandations ont abouti à la mise en place du plan Ecophyto 2018 qui vise une réduction de 50 % des produits phytosanitaires d'ici huit ans ''si possible'' et le retrait progressif du marché des produits contenant les 53 substances actives les plus préoccupantes. Mais les moyens à mettre en œuvre pour réaliser cet objectif n'ont pas réellement été définis. L'étude Ecophyto R&D, commandée à l'INRA par les ministères en charge de l'Agriculture et de l'Environnement, visait à préciser les contours de la mise en œuvre de cet objectif. Les différentes cultures françaises et les pratiques inhérentes à ces cultures ont été étudiées sur l'année 2006 afin de pouvoir dessiner différents scénarios réalistes de réduction progressive des substances actives.

Les grandes cultures et la vigne, grandes consommatrices de pesticides

Selon le Réseau d'information comptable agricole, sur les 25,4 millions d'hectares de surface agricole cultivée (SAU) des exploitations, 14,4 millions consomment 96 % des pesticides (11,7 millions d'ha correspondent à la jachère ou aux surfaces toujours en herbe). En 2006, la pression pesticide globale en France incombe à 67 % aux grandes cultures (céréales, oléagineux, protéagineux, betteraves, pommes de terre…). La viticulture représente 14 % de la pression alors qu'elle ne constitue que 3,3 % de la SAU. De plus, cette production peut donner lieu à des pressions locales fortes, tout comme l'arboriculture (5 % de la pression pesticide) et l'horticulture (5 %). La pression varie selon les cultures : la pomme de terre et le colza sont très consommateurs de substances actives contrairement à la culture du tournesol, la pomme de table est le fruit qui nécessite le plus une assistance chimique (36 traitements) contre 2 à 5 pour les kiwis.
Alors que les zones herbagères sont les régions où la pression pesticide est la plus faible, les régions de grandes cultures (nord de la France), les régions spécialisées dans les cultures fruitières (Vallée du Rhône et sud-Ouest notamment) et les zones pratiquant l'horticulture et les légumes en plein champ (ceinture parisienne, Bretagne, Provence, Landes) sont fortement impactées. Les vignobles sont les plus touchés par la pression pesticide.

Grandes cultures : des progrès plus ou moins importants selon les cultures

Près de 30 % des parcelles de grandes cultures utilisent des pratiques intensives, c'est-à-dire qu'elles reçoivent le plus de pesticides. Quatre autres types de pratiques ont été étudiées : raisonnée (selon les recommandations des avertissements agricoles), protection intégrée (combinaisons de mesures agronomiques prophylactiques), production intégrée (protection intégrée associée à un raisonnement des successions de cultures) et biologique.
L'étude conclut qu'il est possible de réduire de 3 à 40 % le recours aux pesticides en moyenne, selon les cultures, par rapport au mode de production intensif, sans affecter le niveau de production.
En allant plus loin (protection et production intégrées), il est possible de réduire de 37 à 62 % le recours aux pesticides en augmentant la marge brute mais en diminuant les rendements de 10 (céréales à paille) à 15-20 % (colza pommes de terre). Cela passe par un ''retour à l'agronomie'' : travail sur la date et la densité du semis, le choix variétal, la rotation des cultures…
Les cultures les plus sensibles aux bioagresseurs (colza, pommes de terre) sont les plus affectées par des pratiques économes en pesticides.

Cultures légumières : un manque de recul sur les pratiques alternatives

L'étude s'est penchée sur 6 cultures légumières représentant 40 % des surfaces et 48 % du tonnage produit en France métropolitaine (carotte, chou-fleur, haricot vert, laitue, melon, tomate). Elle a permis de souligner que de nombreuses pratiques alternatives à l'utilisation des pesticides ont déjà été développées par les producteurs : greffage, paillage plastique du sol, bâche ou culture sous abris, solarisation, bio-désinfection du sol. Utilisées seules ou en combinaisons, ces méthodes permettent de réduire l'usage des pesticides. Cependant, ces pratiques ne sont pas sans conséquences pour l'environnement…
D'autres méthodes agronomiques sont préconisées : longues rotations, maîtrise de la fertilisation et de la vigueur de la culture, techniques d'irrigation, maîtrise du climat sous abri (température et humidité), agents de lutte biologique. Mais le manque de données statistiques et le faible recul sur les nouvelles méthodes développées ne permettent pas à l'étude d'identifier des pistes précises.

Fruits et vignes : un nécessaire bouleversement des pratiques

Concernant les cultures pérennes, le passage d'une méthode intensive à une méthode alternative permet de réduire l'usage des pesticides mais impacte fortement le rendement. Le recours aux méthodes alternatives est rapidement freiné. Selon l'étude, la réduction de l'usage de substances actives nécessitent des révolutions dans les pratiques (reconfiguration des vergers pour appliquer la confusion sexuelle, évolution des équipements et accroissement de la main d'œuvre dans les vignobles…).

Finalement, l'étude conclut que la généralisation de la protection raisonnée, qui correspond approximativement à la situation moyenne en France (autant sur le plan de la pression pesticide que sur celui de la production), ne permettrait pas une réduction substantielle du recours aux substances actives.
L'emploi de techniques de protection intégrée permettrait une baisse de la pression d'un tiers, pour une baisse de production de 6 % en grandes cultures et nulle en culture fruitière (avec la généralisation de la confusion sexuelle).
Quant à la généralisation de l'agriculture biologique, elle serait marquée par des baisses de productions importantes.
Le respect de l'engagement du Grenelle passerait donc, selon l'étude, par une généralisation de la production intégrée. Cela correspondrait à une diminution de la pression pesticides de 50 % en grandes cultures, de 37 % en vigne, de 21 % en arboriculture et une suppression de tous les traitements sur les prairies pour des baisses de production respectives de 12 %, 24 % et 19 %. Soit une perte de 3,5 milliards d'euros (sur la base de 2006), à relativiser car 1,9 milliard est imputable à la viticulture, où le lien entre rendements et recettes n'est pas automatique. De plus, la diminution du recours aux pesticides s'accompagne d'une baisse des charges pour les producteurs.
En conclusion, ''il ne s'agit pas d'effectuer un changement simple des techniques, mais de mettre en œuvre une nouvelle conception des systèmes de production, ne se limitant pas à une lutte contre les bioagresseurs mais permettant une régulation de ces agressions. Au delà des effets sur le niveau de production et les marges, des modifications dans les stratégies et l'organisation de filières seraient nécessaires''.

Sophie Fabrégat.
Publié dans Actu Environnement


Les pesticides et leur impact sur notre alimentation et notre santé : un des sujets qui m'ont fait m'engager en politique. Depuis j'ai pris le temps de lire et d'aller écouter G.E.SERALINI (biologiste), Jean-Marie PELT (botaniste), D. Belpomme (cancérologue).
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Quel budget pour Nantes en 2010 ? Conseil municipal de Nantes du 29 janvier 2010

30 Janvier 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Conseil Municipal Nantes

Délibération N° 6 : Vote / Hausse des taux 2010 des trois taxes directes locales

Intervention d'Isabelle Loirat pour le groupe "Centre Démocrate"
 

Nouvelle hausse des taux d’imposition à Nantes

 

M. le maire, mes chers collègues,

 

2010, année post électorale, sera donc comme 2009 placée sous le signe d’une nouvelle hausse – significative - des impôts à Nantes.

 

Les taux des 3 taxes augmentent de 3,53 %.

 

Le taux d’imposition augmentera pour :

 

La Taxe d’Habitation : de 23,80% à 24,04%, générant ainsi + 3 M de TH


La Taxe Foncière sur le Bâti :
de 27,24% à 27,51%  générant ainsi + 3 M de TFB
 

La Taxe Foncière sur le Non Bâti : de 61,85% à 62,48% 

 

Ce qui nous donne un produit fiscal qui passe de 161,7 M au Budget primitif 2009 à 169,8 M€ pour celui de 2010  soit + 8 M. Alors qu'il n'y a que 72 habitants de plus...


+ 15 M d' impôts ménages entre fin 2008 et début 2010. 
 

 

Nous ne voterons pas cette hausse des taux d’imposition des trois taxes locales car nous estimons qu’avant d’utiliser ce moyen en période de forte crise, il faut d’abord commencer par faire des économies, réduire un peu la voilure, supprimer des dépenses qui pèsent trop lourdement sur le budget de la Ville de Nantes lequel explose d’ailleurs cette année de plus de 16 M.

Plutôt que de ponctionner 3 M de plus de TH et 3 M de plus de TFB, vous pouviez aussi décider de retarder ou réduire de 2 ou 3 M chacun des « Grands Projets » non indispensables en cours.

 

Ø     Qu’est devenue la baisse de la taxe d’habitation que vous  annonciez tambour battant avec nvx abattements en janvier dernier ? (1,3 M (- 1,7 %)

 

Sur un des tableaux Manquent des chiffres importants sur tableau : ceux du Budget Primitif 2009 : 

(chiffres en orange ds tableau ci dessous)


                           Produit 2008        BP2009

 

Produit fiscal 2009 définitif

produit fiscal 2010 prévisionnel

% évolution

Taxe d'habitation   79 898 093           78 575 287

79 693 728

82 509 797

3,5%

Taxe foncière bâti  74 469 263            82 740 004

83 875 824

86 824 872

3,5%

Taxe foncière sur le non bâti        390 263

428 446

443 559

3,5%

TOTAL          54 722 080   161 705 554

163 997 998

169 778 228

3,5%

 

 

Vous aviez annoncé – 1,3 M de TH, en fait vous avez perçu + 1,2 M par rapport à vos estimations et le produit réel perçu en 2009 sur la TH est revenu au même niveau qu’en 2008. Vous prévoyez encore 3 M de plus avec 82,5 M annoncés au BP 2010 soit 4 M de plus de taxe d’habitation en plus. C’était donc bien ce que nous redoutions : un tour de passe-passe. Et vous ne nous y prendrez plus.

   

Décidément non, Nantes n’est pas le « petit paradis fiscal » qu’on voudrait nous faire croire.
Vivement 2013 - 2014 ! 

 

 

Délibération N° 7 : Budget Primitif 2010

Surprise : hausse significative du budget 2010. En décembre, lors du DOB, vous aviez répondu que le budget 2010 serait compris entre 440 à 445 M. Fin janvier, on est à 451 M.

 

Ø     Qu’est-ce qui justifie cette soudaine hausse + 16 M ?

Ø     Bond de 10 M en investissements, quels investissements ?  

 

« Madame Divers » n’est plus, elle a été remplacée par « subventions à individualiser »  mais celles-ci coûtent toujours aussi cher : + 4 M 

96 M BP 2010 soit 1/ 4 du budget Ville De Nantes

92,9 BP 2009

91,5 BP 2008


Au sujet des Dotations
 : 113 M

Etat : 99,8 au BP 2010 : ce chiffre n’est –il pas sous estimé comme l’an dernier ?

Attention à ne pas trop agiter l’épouvantail du « désengagement de l’Etat »  car les chiffres montrent que la Ville De Nantes a perçu plus que prévu en 2009 soit 101,3 M perçus en réel 2009 (pour 99 M annoncés par M. Bolo au BP2009), il n’y a donc pas eu de manque à gagner.

 

Surtout cette année où ce sont les dotations de Nantes Métropole qui baissent (cf ERBAN), là vous en faîtes beaucoup moins.

 

 

En commission vous avez évoqué votre obligation, pour boucler le budget 2009 de recourir aux excédents de 2009 reversés au budget 2010. 
 

Ø     Tiendrez-vous ce budget 2010 ? alors que vous n’avez pas tenu celui de 2009, sur les services généraux (vous avez dépensé + 4 M), la culture (+ 3 M), le sport (+ 3,5 M).

 

Ø     Une partie de 16 M d’écart par rapport au budget primitif 2009 est-elle prévue pour corriger ces dépenses plus élevées que prévues  ?

Je vous remercie

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Le Téléphérique dans les Petits Potins de Presse Océan

29 Janvier 2010 Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble

Y'a des rendez-vous comme ça qui rythment la semaine. Le mercredi c'est jour des enfants et du  "Canard enchaîné". Le vendredi : double rendez-vous : ce sont les Pavés dans la Loire de Ouest France et les Petits Potins de Presse Océan.

En janvier le Téléphérique a eu les honneurs des Potins. !

 

Ø     Une idée qu’elle est bonne

 

Un téléphérique pour traverser la Loire. Le MoDem en rêve, JMA va peut-être le faire. Quand l’idée avait été lancée, il y a deux ans, beaucoup dans la majorité municipale, avaient rigolé. Maintenant que le grand chef a dit qu’elle méritait d’être creusée, vous allez voir que les mêmes vont dire, que finalement, c’est peut-être pas si idiot que ça. Et même qu’ils y avaient pensé avant. Mais on n’est pas obligé de les croire.

 

Presse Océan vendredi 22 janvier 2010

 

 

Ø     Barack Loirat

 
Isabelle Loirat, élue MoDem, tendance écolo (y en a)
Un peu fatigante, parfois. Mais pleine d'idées et
un vrai sens de la formule. Sur son blog, la susdite se
réjouit du lancement par Nantes Métropole, d'une
étude sur son idée de téléphérique pour relier  l'île
de Nantes aux deux rives de la Loire
Un téléphérique à Nantes ?
"Yes we câble" répond l'élue centriste. 
Bayrou devrait lui demander d'écrire ses discours"

Presse Ocean 29 janvier 2010

 

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La soprano, le "maréschal" et l'aéroport Notre-Dame-Des-Landes

27 Janvier 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes

Barbara Hendricks est à Nantes pour la Folle Journée consacrée cette année à Chopin.

Ambassadrice itinérante du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Barbara Hendrix était lundi matin l'invitée de la rédaction de Ouest France. 

Elle livre son regard sur l'actualité :
Haïti, les 124 réfugiés kurdes, les chômeurs en fin de droit, un nouvel aéroport à NDDL, le racisme ordinaire, le mémorial sur l'abolition esclavage, le rayonnement de Nantes à l'étranger et La Folle Journée, les mosquées dans l'agglomération et la Damnation de Faust opéra joué ce soir au théatre Graslin.

Sur l'aéroport à NDDL voici ce qu'elle dit : "personnellement je passe trop de temps ds les aéroports. Quand je viens à Nantes, je prends le train...
Si on a la possibilité de ne pas prendre l'avion, il faut le faire. Cela contribue à protéger la planète. J'ai peur qu'un nouvel aéroport ne soit pas bon pour l'environnement." Barbara Hendricks

La soprane chante plus juste que les fausses notes du "Mareschal" .

"Ah je veux vivre" - roméo et Juliette par Barbara Hendricks.

Tiens à propos de NDDL, avez-vous lu ou entendu comme maintenant les pro NDDL veulent participer au débat comme celui organisé à Bouguenais ce soir ! (je n'y vais pas , trop d'absences déjà cette semaine pour ma famille, mais je suis de tout coeur avec nos amis du Collectif des Elus qui doutent du projet d'aéroport à NDDL - CéDpa)

Pourtant fin 2008,
lorsque nous leur proposions de débattre arguments contre arguments, c'était refus total, M. Mareschal (président du Conseil général de Loire Atlantique CG44) y compris.  Bon il faut dire que c'était avant les 200 000 euros d'argent public encore dépensés dans la communication sur un projet du passé et avant les Régionales.
Le PS a peur de perdre la main en mars 2010 sur la Région et donc sur un budget de 1,4 Milliard d'euros par an. Sur un mandat de 4 ou 5 ans cela fait une certaine somme d'argent, non ?
Mais pourquoi prennent-ils ce risque pour un hypothétique projet d'aéroport ?

Je rappelle aussi qu'il y a
fraude et violation des lois environnement sur les dossiers NDDL et tram train qui sont étroitement liés.
Il faut s'accrocher, car à l'heure où je veux mettre en ligne ce billet, on apprend que les recours contre l'aéroport sont rejetés par le conseil d'état.

Ok maintenant c'est projet contre projet !

Un gros aéroport inutile et ruineux à NDDL ? un peu comme une belle maison équipée luxueusement mais...sans toit pendant quelques années  - sans accès autre que tout routier à l'inauguration ?

Ou un
autre projet transport axé sur le ferroviaire, équilibré sur l'ensemble des territoires, le développement de transports en commun, propres, sûrs et performants, un vrai report de l'aérien sur le ferroviaire, une mise en réseau des aéroports existants, une LGV qui passerait par le Sud Loire desservant le Maine et Loire et Cholet, faisant gagner près d'une heure de trajet à la Vendée ?


Oui c'est pour ce projet que


"Avé Maria" de Schubert - Barbara Hendrix
nous nous sommes prononcés avec Benoît Blineau depuis longtemps. (Voir : Aéroport "le MoDem contre-attaque et Aéroport : contre-projet en ligne"
On sait bien tous, que
seul un contre projet peut l'emporter et faire basculer le projet du côté des oubliettes et qu'une simple position contre comme nos colègues Verts ou une demande de moratoire ne suffit pas.

Allez pas d'eau tiède sur NDDL !

Et un dernier Ave Maria pour sauver les terres de Notre-Dame-Des-Landes...

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Et revoilà l'aéroport Notre-Dame-Des-Landes au conseil municipal de Nantes...

24 Janvier 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes

Suite du billet sur le débat d'orientations budgétaires au conseil municipal de Nantes


Voici la réponse à mes questions et l'échange qui a suivi 

M. Rimbert, Adjoint, Président de séance : Merci Madame Loirat.
Juste une chose. J'espère - on l'oublie toujours - que vous nous soutiendrez aussi sur le financement de la gare de Nantes, qui est un grand projet ! Merci

I. Loirat, conseillère municipale : Il ne figure pas au DOB, Monsieur.

M. Rimbert : je ne crois pas que Notre-Dame-Des-Landes figure au DOB non plus. Mais enfin bon, merci de votre soutien...

I. Loirat : Refaire une nouvelle gare, avec un grand dôme en plexiglas, ce n'est pas ça qui va nous mettre à une heure et demie de Paris ! C'est bien de refaire la gare, mais je ne sais pas si c'est cela qui va vraiment changer la donne. Merci.

M. Rimbert : Madame, l'idée c'est d'accueillir 30 millions de voyageurs !

I. Loirat : ça fera toujours ça de moins à l'aéroport !

M. Rimbert : Est-ce que vous connaissez les dossiers, MAdame Loirat ?

I. Loirat : C'est votre seule réponse, Monsieur Rimbert à ce que je vous ai demandé ?
Merci.

Archives Conseil municipal de Nantes, ordres du jour, procès verbaux des conseils municipaux 


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NANTES: DEBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2010

24 Janvier 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Conseil Municipal Nantes

Conseil Municipal Nantes

Vendredi  04 Décembre 2009

 

DEBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES (DOB)2010                 


DELIBERATION N° 3 :Intervention de I. Loirat pour le groupe Centre Démocrate

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

 

 

« Les arbitrages budgétaires sont actuellement en cours de réalisation »

Le budget de Nantes est dans l’incertitude, dans le contexte de la Loi de Finances 2010, de la réforme de la taxe professionnelle et de la taxe carbone.
Nous attendrons donc la présentation du budget 2010 pour nous prononcer définitivement.
Mais pouvez vous quand même nous donner une idée de ce que sera le montant de ce budget 2010

 ? idem que l'an dernier ? Plus, moins ? pouvez vous SVP nous donner une indication ?
 
(Budget Primitif BP 2009 : 435 M, BP 2008 : 438 M)


Réponse de P. Bolo, adjoint aux finances de la Ville de Nantes : "je pense qu'il sera entre 440 et 445 M".
Au final, 1 mois plus tard, le Budget primitif 2010 sera 451 M.


Vous évoquez, dans le DOB, une  « réforme fiscale initiée l’année dernière » la maîtrise et l’équité fiscale, mais sans jamais préciser ce qui intéresse surtout les Nantais : les impôts locaux vont-ils augmenter à nouveau en 2010 et 2011 ?

 

Maintenant que j'ai passé une bonne partie de mon week-end dans le budget 2010 de Nantes, je peux vous dire que oui, tous les taux d'imposition vont encore augmenter en 2010 et que le budget augmente de 16 millions d'euros !

On sent aussi un changement depuis le résultat des élections Européennes de juin 2009, aujourd’hui tout est devenu « durable » (ex : l’entretien "durable" des bâtiments)

 

Au sujet des dotations de l’Etat (les sous que l'Etat verse à la ville), il convient tout de même de relativiser le désengagement de l’Etat : 1,2 M sur un budget total de près de 440 millions et par rapport aux 30 millions que vous allez investir dans la Fabrique ou 40 millions dans le Musée des Beaux Arts.

 

Monsieur Bolo, vous rappelez aussi je cite « les incertitudes qui pèsent sur les budgets locaux » et « que les collectivités locales financent près des ¾ des investissements publics »

Là, vous nous inquiétez, l’aéroport Notre-Dame-Des-Landes (qui est un projet public) sera t-il lui aussi financé par les collectivités locales au risque comme vous le dîtes "de détériorer de manière irréversible l’équilibre des finances locales » voire pire de les ruiner ?

Si l'on parle "en unité de désengagement de l'Etat" (la ville se plaint tout le temps du désengagement de l'Etat) Notre-Dame-Des-Landes, c’est quand même l’équivalent au minimum de 500 ou 600 ans de désengagement de l’Etat, au minimum !

 

Au sujet de l'endettement de la ville,  sur 310 M d’euros d’endettement il y a 60 % de prêts à taux non fixes, vous allez désendetter de 7 M cette année (16 M en 2007, année préelectorale)

Une précision n'est pas donnée dans le DOB, concernant le montant portant sur les produits à risques ou les produits dits "toxiques" ? Vous avez dit que le risque était maîtrisé mais il manque le montant sur lequel portent ces prêts.

 

En conclusion, nous ne pouvons, comme l'an dernier, que vous recommander de faire des économies bien sûr, de réduire la dette et de mettre en oeuvre des propositions qui vous surprennent peut-être parfois mais qui sont respectueuses, et des deniers publics, et du développement durable. (devinez à quoi je pensais très fort : le TPH...)


Je vous remercie.

Archives Conseil municipal de Nantes, ordres du jour, procès verbaux des conseils municipaux 

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Nantes : Pont mobile, transbordeur ou un téléphérique ?

23 Janvier 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble

Actualité Nantesmaville.com
samedi 23 janvier 2010
Pont mobile, transbordeur ou un téléphérique ?
Dessin-TPH-A-Gatto.jpg
Le dessinateur italien Alessandro Gatto imagine à sa façon, poétique sans doute, un téléphérique reliant les deux rives de la Loire.

Un nouveau franchissement de la Loire semble s'imposer du côté de la pointe ouest de Nantes. Mais quel ouvrage construire ? Le débat est ouvert.

Un nouveau franchissement au-dessus de la Loire dans le cadre du plan de déplacement urbain

 

La question du franchissement de la Loire passionne le Nantais. Il suffit d'évoquer la perspective, à dix ou quinze ans, de la nécessité d'un nouveau lien au-dessus du fleuve pour susciter la passion et l'engouement.

Actuellement, Nantes métropole est en pleine réflexion pour élaborer son Plan de déplacement urbain, pour 2011-2020. Dans cette optique, elle étudie diverses possibilités. Et les idées ne manquent pas.

À l'origine du débat, il y a le projet de la ligne 5 de tramway ou busway. Elle doit relier la gare sud à Chantenay en traversant l'île de Nantes par sa longueur d'est en ouest.

Dès l'automne 2008, Jean-Marc Ayrault, le député-maire, évoque la nécessité dans l'hypothèse d'une ligne 5, de la construction d'un pont entre l'actuel pont Anne-de-Bretagne et la pointe ouest de l'île (hangar à bananes).

Un pont mobile, pivotant ou levant...

À l'époque un pont mobile semble l'emporter. Mais pas un pont fixe pour ne pas couler la vocation fluviale de la cité, dont le Tout-Nantes se gargarise. On parle d'un ouvrage pivotant ou levant. Comme il en existe un peu partout dans les ports (à Lorient, à Saint-Malo, Amsterdam, par exemple). Et ça fonctionne !

Dans cette veine, un lecteur Claude Loirant préconisait en novembre dernier, un pont pivotant, à haubans, « reprenant l'image de mâture et des haubans des vieux voiliers. Ce serait une image forte... »

Ou un pont transbordeur high-tech...

En matière d'image forte et de rappel du passé, les Transbordés eux font très forts. Ils veulent tout simplement édifier un pont transbordeur du XXIe siècle, pour transbahuter au-dessus de la Loire, véhicules et autres bus. L'équipement serait un clin d'oeil au passé, et un défi technologique pour le futur. Et grâce à la rue marchande implantée sur le tablier tout en haut, la rentabilité est assuré selon ses concepteurs qui ont présenté leur projet à la ville de Nantes et à Nantes métropole sans les convaincre, semble-t-il.


À moins qu'un téléphérique ne remporte les suffrages


Aujourd'hui, ce qui revient en force, c'est le téléphérique, qualifié de tram aérien. Depuis 2008, le Modem défend le transport par câbles aériens, contre vents
et marées. L'idée a d'abord été repoussée d'un haussement d'épaule. Changement de cap aujourd'hui puisque Jean-Marc Ayrault vient de lancer une étude sur la possibilité d'établir une liaison téléphérique entre l'île de Nantes et les deux rives de la Loire.

Les avantages ? « Ils sont triples », clame Isabelle Loirat, conseillère municipale d'opposition (Modem, Cap 21) « Ce n'est pas cher. De 4 à 7 millions d'euros le kilomètre, contre 30 millions le kilomètre de tram. Ça consomme très peu d'énergie et cela renvoie donc très peu de CO2 dans l'atmosphère. Enfin, ce système peut transporter à l'heure autant de passagers qu'un tramway au sol. »


Par câble de Rezé à Nantes...

« Le téléphérique pourrait aller de Rezé à Nantes, en reliant sur 4 kilomètres la ligne 2 ou 3 à la ligne 1. » Imaginez l'usager venant de Bouguenais, descendant du tram à Pont-Rousseau (Rezé) pour monter dans une cabine de téléphérique qui va l'amener quai de la Fosse, où il va reprendre le tramway, direction Saint-Herblain. Séduisant au moins sur le papier !

Les téléphériques, contrairement à ce que croit souvent le grand public, ne sont pas réservés à la montagne. Une poignée de grandes villes du monde entier en sont dotées. Citons New-York, Medellín (en Colombie), Alger, Rio... Nantes les suivra-t-elle ?

 

 


Philippe GAMBERT.
Ouest-France

Pour voir le projet de Téléphérique sur la Loire

Dossier complémentaire d'informations sur les téléphériques urbains dans le Monde, revue de presse, exemples de téléphériques déjà construits, projets de téléphériques urbains dans le monde, sites Internet etc...


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Un téléphérique au Mans pour relier la station de tramway

23 Janvier 2010 Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble

Et encore un !



"le téléphérique conception idéale" J. Palussière Adjoint Urbanisme

Voir la vidéo sur le post.fr

M. Palussière a beaucoup d'humour. Cette vidéo a été enregistrée un 1er avril !

Pourtant l'idée d'une courte (environ 200 m) liaison par câble existe bien pour relier un point élevé de Coulaines dans la banlieue nord du Mans à la 2è ligne de tram. MAis aucune étude n'a été lancée pour ce projet.

Merci à Aymeric G. pour l'info.





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Nantes : l'option Téléphérique sur la Loire

21 Janvier 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble

A la une Presse Océan

jeudi 21 janvier 2010 Transports. Pour relier Rezé à Chantenay via l'île de Nantes

Pour Isabelle Loirat (MoDem), l'appareil le mieux adapté à Nantes pourrait ressembler à la télécabine de Lisbonne, mise en service en 1998.

L'idée d'une liaison par câble entre l'île de Nantes et les deux rives de la Loire va être mise à l'étude.

Jean-Marc Ayrault l'a annoncé il y a quelques jours, au micro de nos confrères de France Bleu : les services de Nantes Métropole ont été chargés de lancer une étude sur la possibilité d'établir une liaison téléphérique entre l'île de Nantes et les deux rives de la Loire.

« Nous sommes en train de préparer notre nouveau plan de déplacements urbains, et nous n'excluons aucune technologie en terme d'innovation pour développer l'offre de transport public, a expliqué le maire de Nantes. Le téléphérique fait partie des recherches que font un certain nombre de grandes villes. Avant de dire que ce n'est pas faisable, il faut étudier ».

Une idée du MoDem

L'idée d'un téléphérique pour relier la pointe de l'île de Nantes à la butte Sainte-Anne a été lancée lors de la campagne pour les municipales de 2008, par la liste MoDem. « À l'époque, on nous avait pris pour des farfelus, se souvient Isabelle Loirat, conseillère municipale. Mais nous avons toujours cru à ce projet, et nous avons continué d'y travailler ». En novembre dernier, les deux élus centristes nantais ont présenté le fruit de leurs réflexions à Jean-Marc Ayrault. « Il s'est montré très intéressé et nous a dit qu'il était prêt à lancer une étude », raconte Benoît Blineau. « On l'a senti séduit par l'aspect pionnier du câble, comme Nantes l'a été pour le tramway ou le BusWay », ajoute Isabelle Loirat.

Moins cher et écolo

La construction d'un téléphérique permettrait de résoudre le casse-tête que constitue le franchissement de la Loire à cet endroit.

En début de mandat, le maire de Nantes avait évoqué la construction d'un pont, réservé au tramway, entre la pointe de l'île de Nantes et le bas-Chantenay. Mais avec le report du projet de ligne 5 du tram, la réalisation d'un pont, très complexe, ne se justifie plus vraiment.

En outre, une liaison par câble coûterait « quatre à cinq fois moins cher », assurent les élus MoDem, qui ne tarissent pas d'éloges sur ce mode de transport « moderne, non polluant et ayant peu d'impact sur le paysage ».

Étude comparative

L'étude lancée par Nantes Métropole va d'abord consister à « regarder ce qui se fait ailleurs, dans de grandes villes françaises et européennes », pour ensuite comparer l'option câble avec d'autres solutions possibles pour relier les deux rives de la Loire. « Mais cela ne va pas se faire en six mois », insiste-t-on dans l'entourage de Jean-Marc Ayrault. « L'important, c'est qu'une étude soit lancée », se réjouit Isabelle Loirat.

Xavier Boussion
Presse Océan 

Le téléphérique, la bonne solution ? (forum Internet)


Décidément c'est une bonne semaine.
En même temps, il faut rester prudent, le projet n'est pas encore validé, même si c'est évident, les esprits ont évolué sur le transport par câble en milieu urbain.

Les Régionales auraient-elles quelquechose à voir dans ce soudain changement ?

Je n'oublie pas non plus les bêtises que nous avons entendues depuis 3 ans sur notre Téléphérique : "le MoDem c'est pas sérieux", "le concours Lépine de la mauvaise idée", le téléphérique c'est un gadget quand ce n'était pas pire et carrément au ras de la moquette !


Yes we câble !!!


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Soyons les Cisterciens du MoDem et de la politique

20 Janvier 2010 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Régionales 2010

La politique réserve toujours de belles et vraies surprises.
Il y a encore quelques jours, le MoDem dans les Pays de la Loire n'avait toujours pas sa tête de liste. Aujourd'hui c'est chose faite. Patricia Gallerneau a été choisie par Paris pour rassembler tout le monde et mener la liste du MoDem aux élections régionales de mars 2010. Son nom est donc proposé au vote des militants. Ouf !

Patricia Gallerneau, issue du parti des Verts a rejoint François Bayrou et le MoDem en 2006, elle est présidente de la section MoDem de la presqu'île guérandaise (La Baule). Elle a déjà mené une liste autonome à Pornichet en 2008 et atteint le score remarquable de 28 % au premier tour. Elle est "bloggeuse" : allez visiter le blog d'Arthur
PAtricia GAllerneau
Et surtout, Patricia Gallerneau est capable de fédérer autour de sa candidature tous les démocratécolos et les écolodémocrates !
Elle sera la seule femme tête de liste face aux autres ténors des grands partis en lice.
Pour tous les militants et candidats dans les starting blocks qui attendaient comme des chevaux derrière la barrière que la campagne du MoDem commence enfin, c'est une excellente nouvelle !

Tout a commencé jeudi dernier à Angers lorsque François Bayrou a réaffirmé et clarifié la ligne du MoDem pour ces élections et pour l'avenir. Indépendance du MoDem, autonomie au premier tour, pas d'alliance ni avec l'UMP ni avec Jean Arthuis allié à l'UMP et si alliances il devait y avoir au second tour elles ne pourraient se faire qu'avec Europe Ecologie et le PS.
Il a renvoyé tous ceux qui voulaient être sûr(e) d'être élu(e)s dans des chaussons se faire élire ailleurs et rappelé que si nous ne nous battions pas pour une troisième voie autant ne plus mettre que 2 bulletins UMPS dans les bureaux de vote !

Tous ceux qui ne sont pas en phase avec cette ligne ont donc lâché le MoDem ces jours-ci ce qui a fait les choux gras de la presse locale. Dommage ils nous ont fait perdre 4 mois. Bon c'est du passé maintenant, une page de l'histoire du MoDem est tournée, une page qui ne l'avait pas été et qui se déchirait. 

Vous aurez noté que ce sont les pro aéroport NDDL qui s'en vont...
Sont-ce les propos de François Bayrou sur ce dossier NDDL qu'il connaît beaucoup mieux maintenant qui les ont fait fuir ? Alors que nous l'invitions à venir le 6 mars prochain à la grande manif à Nantes qui va rassembler des milliers de personnes, d'aucuns tentaient encore de le dissuader ! Et Patricia Gallerneau elle en est où sur NDDL ? Et bien non seulement elle est contre ce projet inutile du passé mais PAS SEULEMENT : elle est bien plus que cela. Patricia Gallerneau EST POUR UN AUTRE PROJET DE TRANSPORTS POUR LES PAYS DE LA LOIRE, pour un contre-projet à l'aéroport NDDL, un projet basé sur le transport ferroviaire, les transports en commun, l'intermodalité aérien et train, la mise en réseau des aéroports existants, pour un projet transports qui dessert tous les territoires et pas seulement les intérêts des lobbies politiques et économiques de la grosse métropole de Nantes.

Ce qui est perçu comme une "débâcle " par ceux qui quittent le navire MoDem affaibli est un début de révolution "douce" ou de réforme pour tous ceux qui restent et font vivre le mouvement tous les jours depuis 2007.

De nouvelles perspectives s'ouvrent. C'est évident.
Au pays des Cap-Horniers, ces marins qui savaient naviguer dans les 40è et 50è Rugissants et Hurlants, on aime ! Et ça nous rappelle 1766 lorsque le cabinet du roi à Versailles donnait enfin l'autorisation à la ville de Nantes d'abattre ses murailles du XIIIè siècle dans lesquelles elle était encore enfermée 5 siècles plus tard.

Revenons aux fondamentaux qui nous ont collectivement amenés à fonder puis bâtir le MoDem. Et oui soyons, les Cisterciens* du MoDem et de la politique en général.

Haut les coeurs !

Et "ne doutez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés puisse changer le monde. C'est même de cette façon que cela s'est toujours produit."
Margaret Mead, paléontologue


Cisterciens* : 1098, l'aventure cistercienne commence avec Robert de Molesme puis Bernard de Clairvaux.





 

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