ecologie environnement
"Batho touchée coulée"
Virée le jour où elle a vraiment défendu (trop tard) l'Ecologie.
A écouter : son interview sur RTL ce matin. Courageux mais risqué quand on connait un peu JMA (Ayrault).
http://www.liberation.fr/politiques/2013/07/02/batho-convoquee-a-matignon-apres-ses-propos-sur-le-budget_915339 (avec l'interview de ce matin)
Deuxième femme virée de l'Ecologie.
On en est au 3è ministre de l'Ecologie, (vite choisi). Encore un "exemplaire" du cumul de mandats.
Nantes : Environnement et Développement durable toujours au rayon jardins et petites fleurs !!
Dans le panorama de presse que nous recevons chaque jour, à la rubrique "Environnement / Développement durable" il n'y avait ce matin que 2 malheureux articles qui portaient exactement le même nom : "le jardin de Nantes en Corée"
Environnement / Développement durable | |||
Le jardin de Nantes en Corée | Ouest France - Loire-Atlantique, 23/10/2009 | ||
Le jardin de Nantes en Corée | 20 minutes, 23/10/2009 |
Dommage que l'environnement et le développement durable soient toujours réduits aux questions de jardins et petites fleurs ! Comme s'il n'y avait pas d'autres sujets qui auraient mérité d'y avoir leur place.
Passée cette déception, curieuse de voir quel était ce jardin nantais en Corée, j'ai donc cliqué et ainsi appris que le maire de Nantes, s'en allait en Asie le jour même du 23 octobre au 1er novembre et qu'il allait inaugurer un jardin nantais à Suncheon en Corée.
Tiens cela me fait penser qu'il y a un ou des téléphériques en Corée...
Nicolas Hulot et l'oligarchie, par Hervé Kempf
Le film de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, Le Syndrome du Titanic, sur les écrans le 7 octobre, dérangera. Ce documentaire écologiste ne montre presque pas de nature : rompant avec l'esthétique de carte postale habituelle en la matière, il se confronte à la dure réalité de la misère et de l'injustice. Il tente de dire, malaisément, que la dégradation vertigineuse de la biosphère est le résultat d'un ordre social devenu fou, et qui fait porter le poids de ses conséquences sur les faibles, les pauvres, les exploités.
Il répète que la clé de sortie de cette logique destructrice est dans la baisse de la consommation matérielle dans les pays riches. Gageons que ce discours, plus âpre que celui sur les "petits gestes pour la planète", recueillera un accueil mélangé.
Et si Nicolas Hulot allait commencer à déranger ?
La force du personnage est de rester populaire en allant à la pointe de ce que la société française - ou plus exactement le système médiatique qui donne accès à celle-ci - accepte d'entendre à un moment donné.
Depuis une dizaine d'années, il a ainsi fortifié et peu à peu durci son discours : alarmant d'abord sur l'ampleur du désastre écologique, il a ensuite cherché à impliquer les citoyens, puis a porté la question sur le terrain politique. Il arrive maintenant à montrer que l'écologie est d'abord un enjeu social, et critique - mais en termes encore très généraux - le "libéralisme".
Dans le commentaire habillant les images, il dit : "Je suis perdu." Perdu ? Ah ? Je lui téléphone pour comprendre. Il répond : "Je suis perdu parce que je ne comprends pas qu'il faille autant d'énergie pour placer des évidences auprès de nos élites. Des gens qui ont une intelligence parfois fulgurante ont des angles morts, c'est-à-dire qu'ils n'arrivent pas à comprendre que leur modèle économique ne tiendra pas."
C'est le problème de Nicolas Hulot, et donc notre problème : il croit que l'action politique est aujourd'hui inspirée par la recherche du bien commun. Mais il oublie la force des intérêts : l'intérêt individuel et l'intérêt de classe. Ce qu'Hulot appelle les élites, c'est aujourd'hui une oligarchie. Elle ne veut pas entendre l'évidence de la crise écologique et de la désagrégation sociale, parce que le but principal de l'oligarchie est de maintenir ses intérêts et ses privilèges. Elle ne s'intéresse au bien commun que pour autant que cela ne remet pas en cause sa position.
Quand on est gentil, il est difficile d'assimiler le fait que les autres ne sont pas tous gentils. Nicolas Hulot est au bord de le faire, et surtout d'en tirer les conséquences. Soit : ne plus parler vaguement du "libéralisme", mais porter le couteau dans la chair des égoïsmes de classe. Il peut le faire. Mais il sait qu'alors, tout soudain, nombre de médias et de puissances plus discrètes lui trouveraient beaucoup de défauts.
Hervé Kempf
kempf@lemonde.fr
Parlement européen : Corinne Lepage 1ère vice présidente de la commission environnement
Film Home : nous avons tous rendez-vous avec la planète le 5 juin !
Home sweet home, notre planète est en danger et nous n'avons pas de planète-maison de rechange ! Nous sommes comme des poissons dans un bocal dans lequel on jette toutes nos ordures et dont on ne peut pas changer l'eau.
"Qu'avons-nous tenté de dire dans ce film ?
Allions-nous faire un simple état des lieux ? Non il y avait beaucoup plus à dire que cela.
Allions-nous vous proposer le ènième film catastrophiste sur le sujet ? La catastrophisme ne mobilise pas.
Nous avons finalement tenté de raconter la seule histoire qui nous intéresse, la nôtre, celle de la Terre, du Vivant et de l'homme, parce que tout cela est intimement lié. Nous avons voulu raconter le subtil équilibre dont nous sommes issus, l'incroyable travail de l'évolution depuis 4 milliards d'années duquel chaque minute de notre vie, chacune de nos activité, dépend entièrement bien que nous ne le réalisons pas. Nous avons voulu faire voir combien les conditions d'existence des hommes étaient disparates sur la Terre entre la moitié de la population mondiale qui dépend toujours de l'agriculture, le quart qui n'a comme seule énergie que celle donnée jour après jour par la nature, les hommes qui ont accès aux richesses et ceux qui ne l'ont pas.
Nous sommes issus de la Terre et nous dépendons d'elle. L'exploitation démesurée de ses ressources a connu une accélération inimaginable depuis 50 ans. Les volumes puisés et détruits, la pollution engendrée nous met en danger. Notre mode de développement espérait l'abondance pour tous et pour toujours ? Il n'a pas rempli ses promesses. Non seulement
les écarts de richesses se sont creusés de façon vertigineuse, mais l'épuisement des ressources de la Terre, et le bouleversement de l'équilibre climatique, nous placent face à un péril global, que nous habitions dans un pays nanti comme démuni. Voilà l'histoire de Home, une épopée où la Terre, l'homme et le Vivant sont les personnages principaux.
Nous avons voulu faire comprendre ces liens qui nous lient à la Terre et au Vivant, nous avons voulu faire comprendre nos interdépendances entre citoyens de la Terre. C'est le principal message de ce film. Les cinquante dernières années ne peuvent constituer un socle de développement sur lequel nous pouvons continuer. Il faut changer. Les solutions existent. Elles sont là où l'homme retrouve une harmonie avec la Terre et un partage avec ses semblables.
Aucun journaliste n'a encore vu le film. La presse le découvrira à sa sortie, comme tout un chacun. Plus de 100 pays font partie de l'aventure et le diffuseront soit à la télé en prime time le 5 juin, soit gratuitement ou au prix coûtant diffuseur en salle, soit les deux à la fois, et ensuite sur Internet où il sera mis à disposition sur Youtube qui lui consacre un site à part entière. C'est une première mondiale. Pourquoi ce refus de réaliser des avant-premières publiques ? Parce que ce film est un message avant d'être du cinéma.
Jouer avec les images éminemment symbolistes de Yann Arthus-Bertrand
...
Pour lire la suite de la chronique d'Isabelle Delannoy
Petit rappel des temps géologiques : si l'histoire de la Terre et de ses reliefs était représentée sur une année :
- l'ère primaire commencerait au 1er octobre (apparition des montagnes hercyniennes, des "vieilles" montagnes : Massif central, massif armoricain etc...
- l'ère secondaire marquée par les grandes invasions de la mer et la formation des grandes cuvettes sédimentaires : Bassin Aquitain, Bassin Parisien commencerait vers la mi-novembre
- l'ère tertiaire qui voit surgir lors du plissement alpin les montagnes dites "jeunes" : Pyrénées, Alpes commencerait le 15 décembre
- l'ère quaternaire ou le temps des glaciers le 31 décembre, l'homme de Cro Magnon n'apparaîtrait que vers 23 h 45 le dernier jour de l'année.
Ceci pour vous montrer à quel point Homo Sapiens en si peu de temps a modifié définitivement sa maison.
Rendez-vous le Vendredi 5 Juin 2009 ! Notre planète-maison le vaut bien !