Aéroport NDDL : le collectif d'élus CéDpa devient une association
Le CéDpa, Collectif des 830 Elus qui Doutent de la Pertinence de l'Aéroport à Notre-Dame-Des-Landes créé en 2009 s'est réuni hier à Sucé-sur-Erdre (44) pour transformer le collectif en une association d'élus. L'objectif est de se doter de moyens financiers, d'une organisation structurée avec un CA et un bureau, se faire entendre des porteurs du projet comme représentants légitimes de la population, d'obtenir le réexamen de ce projet d'aéroport pensé à la fin des années 1960 à la lumière des enjeux (économiques, écologiques) d'aujourd'hui et surtout l'étude sérieuse des alternatives proposées.
Les travaux de l'aéroport ne commenceront pas avant 2014, il nous reste trois ans pour agir et nous sommes déterminés à le faire.
Les porteurs du projet nous rétorquaient toujours qu'ils avaient gagné les élections et avaient donc raison. Et bien non, car avec un tel raisonnement Nicolas Sarkozy aurait eu raison parce qu'il a gagné les élections de 2007.
"Des élus volent dans les plumes du futur aéroport" - Ouest France du 27 02 11
Libération de trois des otages enlevés au Niger
Trois des sept salariés d'Areva et de Satom (filiale du groupe Vinci) enlevés au Niger en septembre dernier ont été enfin libérés. Parmi eux, une Française, un Togolais et un Malgache. Il reste toujours quatre otages français retenus on ne sait où en Afrique.
http://www.20minutes.fr/article/676809/monde-otages-niger-trois-otages-liberes-en-bonne-sante
http://info.france2.fr/monde/sahel-trois-otages-d-aqmi-liberes-67550144.html
Le collectif des élus qui doutent de la pertinence de NDDL répond à la tribune de JM Ayrault
Créer un nouvel aéroport à Nantes/Notre Dame des Landes : un projet qui massacrerait inutilement 2000 hectares de paysages bocagers
Demande de droit de réponse à la tribune de JM Ayrault et Cie du 15 février 2011
Face aux certitudes affichées par les signataires d’une tribune intitulée « Déménager l’aéroport de Nantes : un choix de raison », publiée dans Le Monde du 15 février 2011, nous, membres du Cedpa, qui réunit en collectif depuis 2009 près de 1000 élus, affirmons nos nombreux et sérieux doutes sur la pertinence de la construction d’un nouvel aéroport à Nantes. Pour autant, nous ne sommes pas opposés au transport aérien et nous estimons qu'il est légitime qu’une agglomération comme Nantes puisse bénéficier d’un aéroport de taille internationale, qui soit évolutive dans le temps. Le seul hic c'est que cet équipement existe déjà.
Sur l’aménagement du territoire : quelle est la logique de pousser l’urbanisation au nord de Nantes sur 2000 ha de bocage préservé, dans un département déjà champion de l’artificialisation des terres ? Quelle est la logique de créer un nouvel aéroport et des voies ferrées nouvelles alors que l’aéroport actuel est loin d’être saturé, suffit amplement pour d’éventuelles extensions et dispose d’une accessibilité exceptionnelle avec la présence de liaisons ferrées à moindre coût ?
Sur l’emploi : quelle est la logique de faire disparaitre une cinquantaine d’exploitations agricoles péri-urbaines mettant en jeu 600 à 700 emplois directs et indirects ? Quelle est la logique de transférer les emplois de l’aéroport actuel, du sud de Nantes vers le nord de la ville, accentuant ainsi le déséquilibre entre le Nord et Sud de la Loire ? Quelle est la logique de promettre 4000 emplois à l’ouverture de la nouvelle plate-forme pour 4 millions de passagers alors qu’on en compte aujourd’hui 2000, directs et induits, pour 3 millions ? Quelle est la logique de fragiliser Airbus en ne donnant aucune certitude sur le maintien de la piste actuelle, utilisée par l’entreprise ?
Sur la sécurité : quelle est la logique de faire peur quant à la sécurité des vols alors que les pilotes professionnels de Nantes affirment qu’il n’y a pas de problème de sécurité et que les documents de la Direction Générale de l’Aviation Civile classent l’aéroport actuel de Nantes en catégorie A, c'est-à-dire sans risque particulier ? Par ailleurs, il est prévu qu'un trafic privé puisse continuer à s'exercer sur la plate-forme actuelle, si la nouvelle se fait : quelle logique si il s'agit de sécurité ?
Sur l’écologie : quelle est la logique de détruire 2000 ha de terres d’une biodiversité exceptionnelle, classés en ZNIEFF, de supprimer 90 km de haies ? Quelle est la logique de confier l’exploitation de l’aéroport à un opérateur privé qui cherchera à faire progresser le trafic, sans considération pour les nuisances induites notamment par les vols de nuit, ni pour les émissions polluantes (imbrûlés, oxydes d’azotes et CO2) ? Le plus grand risque demain est-il de manquer de surface pour les avions ou de manquer de surface pour produire notre nourriture ?
Sur l’immobilisme : qui sont les partisans de l’immobilisme ? Ceux qui s’accrochent à un projet vieux de 40 ans, prévu pour faire atterrir le Concorde, qui a incarné les rêves de grandeur de plusieurs hommes politiques depuis des décennies ou bien ceux qui, comme nous, réinterrogeons les choix du passé à la lumière des enjeux majeurs de ce début de XXIe siècle ?
Sur le développement durable, maîtrisé : pourquoi avoir écarté d’emblée toutes les propositions d’optimiser l’aéroport existant ? Nouvelle procédure d’atterrissage moins bruyante et plus économique, utilisation de la voie ferrée qui arrive dans l’aéroport, connexion au tramway, réorientation de la piste existante, fonctionnement en réseau avec d'autres aéroports proches… Les propositions ne manquent pas. Quelle est la logique de donner des centaines de millions d’argent public à Vinci pour un équipement dont l’exploitation sera privée ? Dans les conventions permettant l'apport d'argent public, rien n'est dit sur la façon d'éponger les déficits s'ils surviennent, rien n'est dit sur le financement des extensions de la plate-forme, configurée au départ pour 4 millions de passagers.
Sur le développement durable, raisonné : après l’annonce d’une nouvelle ligne ferroviaire Nantes-Notre Dame des Landes-Rennes et celle d’un nouveau franchissement de la Loire, cet article prône l’intérêt d’une ligne LGV Brest-Nantes-Poitiers---Turin. Bref, à coup de milliards d’euros supplémentaires, une étoile de LGV autour de Nantes et de son aéroport ! Pendant ce temps, l'habitant des Pays de la Loire aura du mal à se rendre en train entre Saumur et Angers, entre Fontenay-le-Comte et la Roche-sur-Yon, entre Mayenne et Laval…
Le projet de Notre Dame des Landes ne met pas d’abord en jeu le réchauffement climatique ou les nuisances pour les riverains, mais plus fondamentalement l’aménagement et l’équilibre du territoire, la lutte contre l’étalement urbain, l’agriculture et l’utilisation des finances publiques. Un vrai choix de société se joue à Notre Dame des Landes.
CEDPA - Collectif des élus doutant de la pertinence du projet d’aéroport http://aeroportnddl.fr
Communiqué des élus MoDem de Nantes en réponse à la tribune des porteurs du projet NDDL dans Le Monde
Les porteurs du projet d’aéroport à Notre-Dame-Des-Landes se sont exprimés cette semaine dans Le Monde pour présenter leur point de vue et accuser les opposants d’immobilisme et de refus de progrès.
Mais ils se trompent car le seul progrès efficace pour améliorer la vie des ligériens serait, non pas de construire un autre aéroport, mais bien de créer une ligne à grande vitesse (LGV) de bout en bout Nantes- Paris via l’aéroport d’Angers – Marcé (49) pour remplacer la ligne actuelle (qui n’est en LGV que de Paris à Sablé) et pour que Nantes se trouve à 1 h 30 de Paris quand Bordeaux ne sera plus qu’à 2 h de la capitale.
Plus que « l’audace de construire un métro » Rennes a surtout eu l’audace et l’intelligence de faire le choix de la LGV Bretagne qui placera Rennes à 1 h 30 de Paris.
Nous privilégions le report de l’aérien sur l’investissement ferroviaire au profit de toute la région plutôt que de concentrer tous les moyens de l’Etat et des collectivités locales sur une seule infrastructure aéroportuaire au profit de quelques élus de la métropole nantaise.
Le Modem de Nantes a élaboré un quiz pédagogique et ludique sur l’aéroport international de Nantes Atlantique qui suffit au développement de la métropole. Celui-ci sera distribué dans toutes les boites à lettres de la ville de Nantes.
Les élus MoDem de Nantes, Benoît Blineau et Isabelle Loirat
Sylvie Tassin, présidente du MoDem de Nantes
Réponse à la tribune des "compères" parue dans Le Monde
Tiens, un nouveau collectif est né, il cosigne - à 10 mains - une tribune pro aéroport Notre-Dame-Des-Landes dans Le Monde. Mais ce sont les compères ! Ceux des coups tordus des veilles de fêtes ou de vacances.
A les lire, Nantes ne serait pas accessible et nous ne prendrions pas "la vraie mesure des enjeux" tandis qu'eux auraient des "intuitions fondatrices" comme NDDL ou le tram train Nantes - Châteaubriant...
"Qui sont les partisans de l'immobilisme ? ceux qui s'accrochent à un projet vieux de 40 ans, prévu pour faire atterrir le Concorde, qui a incarné les rêves de grandeur de plusieurs hommes politiques depuis des décennies ou bien ceux qui, comme nous, réinterrogeons les choix du passé à la lumière des enjeux majeurs de ce début de XXIe siècle ?" (Geneviève Lebouteux pour le CEDPA Collectif de près de 1 000 élus qui doutent de la pertinence de ce projet)
Ils nous abreuvent de leurs "responsabilités" et de travail "main dans la main", en fait il s'agit de cumul de mandats dans le temps et dans l'espace, de décisions verrouillées à tous les échelons locaux ou nationaux.
Petite performance des compères : ils réussissent à écrire une tribune sans jamais parler des coûts et de l'argent public injecté dans le projet ni même oser citer VINCI qui va construire l'aéroport et les parkings attenant puisqu'à ce jour aucune desserte autre que routière n'est financée. Imaginez un aéroport éloigné de Nantes, en plein bocage, sans aucune desserte ferroviaire ni transport en commun à l'ouverture, qui plus est au milieu de communes et d'habitants qui n'en veulent pas. Le prix ne compte pas pour eux, ou plutôt si, ce sera NDDL à n'importe quel prix, au prix de n'importe quel mensonge.
Ce qu'ils ne disent pas :
C'est que nous avons déjà un aéroport international : Nantes Atlantique avec un trafic de 3 millions de passagers.
Nantes Atlantique peut être optimisé (réaménagement de parkings et aérogare, desserte ferroviaire possible sur une ligne existante, possibilité de réorientation de la piste actuelle pour éviter le survol de Nantes etc.) pour accueillir 4 millions de passagers et même 10 millions si cela devait arriver à moindres frais par rapport à la construction ex nihilo à 27 km de Nantes d'une nouvelle plateforme avec deux pistes.
Il ne s'agit pas d'être contre toute forme de transport aérien ou d'aéroport mais nous pensons qu'il est plus pertinent d'investir aussi sur le ferroviaire (TGV, LGV, AGV, TER, RER etc.) plutôt que de concentrer tous les moyens de l'Etat et des collectivités locales sur une seule infrastructure aéroportuaire. Une meilleure répartition du trafic pourrait aussi se faire entre les aéroports existant de Nantes, Rennes et Angers.
La semaine où le président Obama et son administration décident d'investir 53 milliards sur six ans dans un plan vraiment ambitieux de développement des lignes ferroviaires aux Etats Unis, en plein débat sur les gaz de schiste, ça fait un peu ringard de se fendre d'une tribune pour dire qu'on veut construire un aéroport pour "Nantes capitale verte" en 2013.
NDDL n'est pas qu'un problème de réchauffement climatique, ni de riverains, mais d'aménagement du territoire, de finances et dépenses d'argent public, d'agriculture, de lutte contre l'étalement urbain. Un vrai choix de société se joue à Notre-Dame-Des-Landes.
Enfin ce ne sont pas quelques bouts de toiture végétale, de panneaux solaires, de procédés labellisés HQE qui rendent la construction d'un aéroport compatible avec le développement durable. Rien ne justifie aujourd'hui qu'on détruise de façon irréversible en les bétonnant plus de 1 600 à 2 000 hectares de terres agricoles, on ne les récupérera jamais, les fermes et les emplois qui vont avec non plus alors que chacun reconnait aujourd'hui qu'il faut conserver des terres agricoles pour produire à proximité des villes.
A propos des emplois et d'Airbus, quelqu'un pourrait il nous expliquer la cohérence du président du conseil général de Loire-Atlantique qui déclare le mardi 8 février dans Ouest France "il faut garder une piste pour Airbus à Nantes" et le lundi suivant cosigne une tribune dans laquelle est écrit "la libération d'une centaine d'hectares sur le site de l'ancien aéroport va servir au renforcement du pôle Airbus" . Quel avenir pour l'usine Airbus de Nantes si on ferme la piste voisine de Nantes Atlantique ? Il se pourrait alors que l'A350 soit construit ailleurs. Comment croire un instant que l'espace libéré par la fermeture de Nantes Atlantique (géré par Vinci) va servir uniquement à renforcer le pôle Airbus et pas un peu la spéculation immobilière ?
Seul argument nouveau dans leur papier : Oslo mais ce n'est pas le bon exemple, la décision de le reconstruire a été prise en 1992, bien avant la crise mondiale, le peak oil, parce qu'ils avaient déjà plus de 10 millions de passagers pour une ville capitale et parce que la mer bloquait effectivement l'extension de l'aéroport.
Dunkerque : Des bus ? Un tramway ? Et pourquoi pas un téléphérique ?
Dunkerque : Des bus ? Un tramway ? Et pourquoi pas un téléphérique ?
Après le tramway, la CUD va se pencher sur l'opportunité d'un téléphérique ! Oui, le même transport sur câble que celui employé en montagne.Farfelu ? Pas du tout, selon Damien Carême, maire de Grande-Synthe et vice-président de la CUD, qui a proposé cette idée à Michel Delebarre et Bertrand Ringot.
La CUD envisage la révision du PDU. Et s'apprête à lancer le chantier du transport à haut niveau de services (12,8 km entre Grande-Synthe et Leffrinckoucke, livraison prévue en 2013), pour lequel elle recevra 9 millions d'euros de la part de l'État.
Quels avantages a donc ce téléphérique également baptisé tramway aérien, télécabine ou encore métrocâble ? « L'investissement est cinq fois moindre que le tramway et à peine plus coûteux que le bus à haut niveau de services : 6 millions le kilomètre, détaille Damien Carême.
Le fonctionnement est également peu élevé : 1,5 % du coût d'investissement maximum. » Outre l'aspect financier, un autre volet a fortement intéressé l'élu synthois : le téléphérique (vitesse de pointe : 30 km/h) est le moins polluant des transports. « Il est moins énergivore, il peut être mis en oeuvre très rapidement car la construction est rapide (un an), il est très peu bruyant. Le téléphérique a beaucoup d'avantages, pourquoi ne pas l'envisager, alors que des retours d'expérience existent ? Il faut, de toute façon, absolument améliorer nos transports en commun. Le téléphérique ne remplacera pas les lignes de bus mais il pourra être complémentaire. On pourrait l'envisager au-dessus de la pénétrante. Ou en remplacement du pont du Môle 2... »
Principalement utilisé dans des villes au relief accidenté ou pour franchir un cours d'eau (Medellin, Caracas, Rio, Barcelone, Grenoble, Le Tram de New York, Lisbonne, Constantine, Alger... Des projets en région parisienne, à Nantes, Montréal ou Londres), le téléphérique devient une alternative crédible : l'idée reçue de l'impossibilité du téléphérique en terrain plat perd du terrain. Du moins sur le papier.
Car sur le terrain, quelques arguments défavorables demeurent. Le téléphérique urbain est souvent jugé farfelu par les décideurs. Il ne peut s'imaginer qu'en ligne droite, tout virage étant proscrit (d'où l'existence de gares intermédiaires). Dernier obstacle, et non des moindres : la pollution visuelle.
Ce dernier point a contraint Issy-les-Moulineaux, en 2008, à ne pas opter pour le téléphérique : cabines, câbles et pylônes ne semblaient pas les bienvenus dans le paysage urbain. Qu'en serait-il dans le Dunkerquois ? On devrait sans doute en savoir davantage quand la commission chargée de se pencher sur les modes de transport aura tenu sa première réunion.
OLIVIER TARTART
samedi 12.02.2011, 05:10 - La Voix du Nord
Coup de coeur pour Agnès Obel
Elle est danoise, elle vit à Berlin, elle joue du piano et chante merveilleusement bien avec un accent délicieux. C'est son premier album, il est original et très prometteur. A découvrir. Une idée pleine de douceur pour la Saint Valentin.
"Riverside" Agnes Obel
Down by the river by the boats
Where everybody goes to be alone
Where you wont see any rising sun
Down to the river we will run
When by the water we drink to the dregs
Look at the stones on the river bed
I can tell from your eyes
You've never been by the riverside
Down by the water the riverbed
Somebody calls you somebody says
swim with the current and float away
Down by the river everyday
Oh my God I see how everything is torn in the river deep
And I don't know why I go the way
Down by the riverside
When that old river runs pass your eyes
To wash off the dirt on the riverside
Go to the water so very near
The river will be your eyes and ears
I walk to the borders on my own
To fall in the water just like a stone
Chilled to the marrow in them bones
Why do I go here all alone
Oh my God I see how everything is torn in the river deep
And I don't know why I go the way
Down by the riverside
"Just So" Agnes Obel
"Brother Sparrow" Agnes Obel
"Plaintes & chuchotements" d'Olivier Truc - Le Monde 08 02 11
A lire dans Le Monde.
En attendant l'autorisation de "copier coller" la totalité de l'article voici quelques extraits :
...
"Johanna Koljonen est celle par qui tout est arrivé. Le 14 décembre 2010, cette journaliste indépendante habituée des pages et des émissions culturelles en Suède discute sur Twitter du cas Julian Assange. Le fondateur de WikiLeaks fait alors les gros titres dans la presse mondiale - deux Suédoises ont porté plainte contre lui et l'accusent de viol, agression sexuelle et coercition.
...
En mars 2009, Linnea, 14 ans, a été violée dans les toilettes de l'école de Bjästa, un village du nord de la Suède. Elle dénonce Oskar, un garçon de son école. Interrogé par la police, le garçon nie tout en bloc. Mais la rumeur s'insinue. Elle dit que Linnea a porté plainte pour viol pour se venger d'Oskar, qui ne voulait pas sortir avec elle. Les écoliers, mais aussi les adultes du village prennent le parti d'Oskar. La justice, elle, enquête. Elle s'appuie notamment sur des aveux qu'il a effectués lors d'un interrogatoire - il reviendra plus tard dessus. Le tribunal, puis la cour d'appel, donnent du crédit à la version de l'adolescente. Mais le village prend fait et cause pour le garçon : 2 000 personnes signent une pétition demandant sa libération ; un groupe Facebook rassemble 4 000 partisans. Sur Internet, la jeune fille est traînée dans la boue.
Lors de la cérémonie de fin d'année scolaire, Oskar est accueilli par des applaudissements, dans l'église résonnent des cris de soutien. Le soir même, Oskar va violer une jeune fille de 17 ans. Il sera condamné pour les deux viols.
...
C'est dans ce contexte qu'il faut placer le débat actuel, qui n'a rien de juridique. " Un non est un non partout, mais ce qui est intéressant, ce sont les situations où nous aurions voulu dire non mais où nous avons laissé faire, parce qu'on est amoureux, timide, reconnaissant, impressionné, bourré, ou trop fatigué pour discuter ", explique Johanna Koljonen au Monde.
Sage-femme et chercheuse sur la sexualité des jeunes, Eva Wendt en appelle à une amélioration de l'éducation sexuelle. " Les jeunes sont désemparés, car ils voient la sexualité comme quelque chose d'extrêmement exigeant. Nous avons tous une responsabilité pour améliorer leur confiance en eux. "
D'entrée, Johanna Koljonen a mis le doigt sur un paradoxe : dans ce pays si égalitaire qu'est la Suède, où le féminisme est largement répandu, où les femmes plus qu'ailleurs ont gagné de haute lutte le droit au respect, comment peut-il y avoir autant de malentendus ?
Sa réponse : " Il faut en parler. "
...
Olivier Truc
Le Monde du 08 02 2011
Correspondant du Monde en Europe du Nord, spécialiste des pays baltes, Olivier Truc est aussi documentariste pour la radio et la télévision.
Apprendre à dire NON
Respecter ce NON
Education sexuelle indispensable des jeunes
Vertu toujours de la communication
On peut lire l'article en entier ici.
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/493841-quand-les-suedoises-disent-non
Plan de Déplacements Urbains (PDU) 2011-2030 de Nantes
Conseil municipal de Nantes du vendredi 4 février 2011
Délibération numéro 5 : Plan de Déplacements Urbains (PDU)
Intervention Isabelle Loirat (MoDem) pour le groupe Centre Démocrate
"Monsieur le Maire, chers collègues,
Bien maigre pour un nouveau Plan de Déplacements Urbains, un PDU qui va bien avec le DOB que vous venez de nous présenter. Des bus rhabillés en Chronobus roulant vite dans la « ville apaisée », on ne voit pas très bien comment.
Le Franchissement de la Loire n’est toujours pas réglé : encore combien de temps de réflexion pour continuer à ne rien faire ? JF Retière (en charge des transports à Nantes Métropole) avait annoncé qu'il nous recevrait (annonce TV sur Télénantes en septembre 2010 ) mais toujours rien.
Un PDU moins novateur que s'il avait été élaboré dans les années 80,
Un PDU digne de la « capitale des bouchons »,
Qui manque de courage et n’ose même pas parler de Notre-Dame-Des-Landes et des accès à Nantes Atlantique. Vous n'avez même pas répondu aux questions posées en commission par Bertrand Vrain sur les accès et dessertes ferroviaires possibles de Nantes Atlantique.
Un PDU qui tient compte de la crise pour les habitants,
Mais un PDU qui ne tient pas compte de la crise pour Vinci.
Vélo : on n'avance pas, ça ronronne. On a toujours plus d'adjoints au vélo mais tjs 2% de déplacements vélos !
Vos chiffres se contredisent.
Vous annoncez en terme de répartition de déplacement 57 % pour la voiture, 15 % pour les TC et 24 % pour la marche soit un total de 96%, ce qui laisse donc une part maximum de 4% pour le vélo.
Pourtant quelques lignes plus bas je vous cite « l’objectif fixé dans le PDU est d’augmenter de manière significative la part de la marche et du vélo « tendre vers 50 % en 2030, contre 32 % aujourd’hui ». Si 32 % pour le vélo et la marche et si 24 % pour la marche alors cela ferait déjà 8 % pour le vélo.
Enfin en consultant le site de Nantes Métropole, ce chiffre pour la part du vélo est ramené à 2 %.
Alors, 4, 8 ou 2 % de déplacements à vélo à Nantes ? Il est clair que vos services ont dû se « mélanger les pédales » dans l’élaboration de cette délibération.
Pour développer la pratique du vélo dans la ville nous savons qu’il faut des pistes cyclables sécurisées et pas des flèches vertes.
Toujours pas de piste rue de Strasbourg devant la mairie.
A la vue de ce qui a été réalisé sur le pont L. Sedar Senghor comme le souligne l’association Place au Vélo, nous sommes relativement inquiets de la mise en adéquation entre vos objectifs et les moyens le permettant.
Un conseil : changez de vitesse ou de plateau afin que la place accordée au vélo, soit non pas un frein mais une fierté pour les Nantais.
Je vous remercie de votre attention »
(Seul le prononcé fait foi)
"Regarde Maman, le Téléphérique dans Robin des Bois !"
"Tout doucement, sans faire de bruit, Robin met au point une sorte de téléphérique entre la chambre du prince* et la porte de la prison. Il y accroche les sacs d'or... Petit-Jean n'aura plus qu'à tirer sur une des cordes pour récupérer tout le trésor."
"Robin des Bois" - Walt Disney
Je ne l'avais pas vu celui-là ! Et hop dans ma collection de Téléphériques. Merci au week end en famille post Conseil Municipal et à ma fille d'avoir judicieusement ressorti ce livre et relevé cette phrase.
Le Prince* Jean-Sans-Terre (1167-1216) : roi d'Angleterre, frère de Richard 1er Coeur-de-Lion. Tous deux sont fils d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine. "Sans Terre" parce que condamné à la perte de ses fiefs (Normandie, Anjou, Maine, Touraine, Poitou) par le roi de France Philippe Auguste qui n'appréciait pas du tout que les fils (Jean et Richard) de l'ex-femme (Aliénor) de son père (Louis VII Le Jeune) possèdent une énorme partie de son royaume sur le continent.
L'histoire de ces rois Plantagenêt originaires des bords de Loire, est passionnante. Les anglo saxons adorent cette histoire. Un régal pour une maman guide.
Ce sont des comtes d'Anjou devenus ducs de Normandie puis rois d'Angleterre au XIIè siècle, on les retrouve dans toute l'Europe et jusqu'en Orient.
Une famille déjà très européenne. Les liens sont nombreux avec nous dans l'ouest de la France. Richard Coeur de Lion (1157-1199) est mort à Châlus, Aliénor d'Aquitaine à Fontevraud, Henri II est mort à Chinon en 1189. (à voir : les tombeaux de la nef de l'Abbaye de Fontevraud).
Les rois de France, (Capétiens) n'auront de cesse de lutter contre ces Plantagenêt - surnom qui vient d'une branche de genêt portée sur leur casque ou chapeau - ces anciens comtes d'Anjou devenus rois d'Angleterre, héritiers de Guillaume Le Conquérant (XIè), leurs "égaux".
A l'origine de tout ça : une histoire de familles. Philippe II Auguste (1165-1223) est le fils très très très attendu du roi de France Louis VII, lequel avait d'abord épousé Aliénor d'Aquitaine dont il avait décider de "divorcer" (répudier à l'époque) au retour d'une croisade.
Mauvaise pioche pour le roi de France ! Plutôt que de finir enfermée dans un monastère, la reine Aliénor s'était alors remariée - avec son énorme héritage guyennais/aquitain -avec Henri Plantagenêt, comte d'Anjou, futur duc de Normandie. Ils deviendront roi et reine d'Angleterre. De ce remariage naîtra une rivalité séculaire entre les deux pays qui culminera avec la Guerre de 100 Ans, leurs enfants deviendront hyper célèbres et pas seulement grâce à Holywood et Walt Disney.
Moralité : les hommes avant de larguer votre femme parce qu'elle est pas assez ceci, ou trop cela, réfléchissez bien et vérifiez bien que ce n'est pas une ALIENOR D'AQUITAINE que vous n'auriez pas vue...