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"TOULOUSE renonce au transfert de son aéroport" ! Ouest France 20 03 2013

20 Mars 2013 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes

Ce matin, il y avait ciel bleu et cet article dans Ouest France :

 

"TOULOUSE renonce au transfert de son aéroport" Ouest France 20 03 2013 logo ouest france

 

 

"Toulouse-Blagnac devait quitter l'agglo. Projet né en même temps que celui de Notre-Dame-Des-Landes. Le préfet vient de le stopper. Parmi les raisons : l'arrivée des lignes de train à grande vitesse.

 

Au moment où la commission pour le dialogue va bientôt rendre son rapport et où l'Europe reçoit, aujourd'hui, partisans et opposants au transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, le préfet de la région Midi-Pyrénées, Henri-Michel Comet, vient de tirer un trait sur celui de Toulouse-Blagnac, décidé en 2001, au lendemain du drame d'AZF à Toulouse.

 

Dans un courrier datant du 6 février adressé au Scot (Schéma de cohérence territoriale) de la vallée de l'Ariège, le représentant de l'État justifie sa décision à partir d'éléments qui ont une résonance toute particulière à Nantes. Le préfet évoque en effet des critères largement débattus à propos du dossier nantais en termes de sécurité et d'implantation dans la ville, de saturation et de bruit.

« De nouveaux éléments sont apparus et doivent être pris en considération », relève le préfet de la région Midi-Pyrénées. La réflexion, engagée entre 2000 et 2006 dans le cadre du projet État-Région, débouche sur des conclusions qui diffèrent de celles du projet nantais.

 TOULOUSE-Aeroport-naPL_3452506_1_apx_470_.jpg

L'aéroport de Toulouse-Blagnac est enclavé dans l'agglomération. Photo Ouest France

 

L'emplacement

 

Dans la ville de l'aviation, l'aéroport de Toulouse-Blagnac restera en place, bien que profondément enclavé dans une agglomération qui enregistre la plus forte croissance démographique d'Europe.

Sur les huit lieux initialement envisagés pour le transfert, c'est finalement le site situé entre Saverdun et Mazères (Ariège), qui avait été retenu, à une cinquantaine de kilomètres de Toulouse. Mais il n'y avait pas de véritable consensus des élus sur ce point. Loin de Toulouse, il demandait des infrastructures très coûteuses et rallongeait le temps de transport global pour l'arrivée à destination.

Par ailleurs, l'ouverture au trafic civil sur l'ancien aérodrome militaire de Francazal, comme une solution alternative à 20 kilomètres de Toulouse, permettra occasionnellement de soulager la fréquentation de Blagnac. Cependant le transfert des vols low-cost n'y est pas prévu pour le moment. 

 

La saturation

 

Toulouse-Blagnac est passé de 5,2 millions de passagers en 2001 à 7 millions en 2011. En dépit du nombre croissant de passagers depuis dix ans, le trafic « fait apparaître une forte évolution de l' emport  des avions se traduisant par un nombre de mouvements moins important que prévu », souligne le préfet de région. Ces mouvements ont en effet décru de 86 000 à 85 000, le nombre de passagers par avion passant de 61 à 83 durant la même période. « L'hypothèse d'une saturation de l'aéroport, envisagée par le passé, n'est plus d'actualité. »

 

Le bruit

 

La restriction d'exploitation des vols de nuit a constitué un facteur important dans l'acceptation de l'aéroport par les populations riveraines. « L'amélioration des performances acoustiques des avions de nouvelle génération permet de penser que le développement du trafic de l'aéroport restera cohérent avec le plan d'exposition au bruit actuel », indique Henri-Michel Comet

 

Le train

 

Le préfet de région souligne que le projet de lignes ferroviaires à grande vitesse mettra Toulouse à seulement trois heures de Paris et à une heure de Bordeaux. Ces lignes, qui ne seront pas ouvertes avant 2016, au mieux, ont pesé lourd dans sa décision. « Aucune relance d'une réflexion sur un nouveau site aéroportuaire n'est donc aujourd'hui justifiée. »

 

Camille Guillemois - Ouest France logo ouest france

 
Ainsi Toulouse préfère construire des avions plutôt qu'un aéroport. Et ce n'est pas parce que Toulouse n'aime ni les avions ni le progrès. Comment vous dire tout le bien que je pense de Toulouse ? La ville qui a un projet de téléphérique urbain et renonce au transfert de son aéroport !
 
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Notre-Dame-Des-Landes dans "Complément d'enquête" sur France 2 le 14 mars 2013

17 Mars 2013 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes

"Enquête à Dubaï sur la compagnie Emirates, la "petite" devenue grande. Face à la déferlante low-cost, Air France prépare la riposte avec Hop ! et ses prix cassés. Malgré l'opposition, un nouvel aéroport international va voir le jour à Nantes sur les terres du Premier ministre. Pourquoi ? "

 
 
 
"Aéroport de la discorde. Comment ce conflit local vieux de 40 ans a t-il dégénéré en débat national ?"
 
"NOUS NE SOMMES PAS CONTRE LE PROGRES MAIS CONTRE LE GASPILLAGE"
 
Le projet d'aéroport à NDDL a du "plomb dans l'aile", le président de la République et le premier Ministre ont "mieux à faire que cela".
 
 
 
A la 11e minute, Patrick Rimbert, maire de Nantes, dit une énorme bêtise. Il affirme que l'Ouest est la seule région sans aéroport international. C'est faux bien sûr, Nantes Atlantique est un aéroport international.On peut retrouver la liste et la carte de toutes les destinations au départ de Nantes Atlantique sur son site :
 
 
carte_reseau_monde_270213.jpg   
 
        

 

 
 
Cette semaine, on a eu droit à tous les dérapages des porteurs de projet aux abois.
 
J Auxiette, président de la région Pays de la Loire s'est fendu d'un écrit pour expliquer sa foi en l'aéroport NDDL. Un vrai collier de perles !     
       
 "Et pour mieux illustrer ce n'importe quoi, il s'engage dans un développement burlesque (qu'il est bon de lire deux fois pour mieux le savourer) : « On peut bien sûr prendre la pose du dandy qui préfère s’égayer des saveurs d’un riz cantonais réchauffé au four à micro-ondes mais je dois bien avouer que visiter la Chine égaye bien plus mes sens, même si cela m’oblige à prendre l’avion (ce qui fait encore partie des libertés individuelles). Mais cela pollue, m’objectera-t-on ? Sans doute, mais je ne suis pas de ceux qui prônent la disparition des avions, des trains, des voitures et des climatiseurs. »

"Jacques Auxiette confirme un peu plus loin qu'il aime l’humour et le tourisme. « Qui envisage sérieusement de demander à un patriarche africain de parcourir à pieds les 5km qui le séparent d’un puits parce que sa voiture émet trop de CO2 ? », demande-t-il. Car chacun sait que le patriarche africain, à défaut d'avoir l’eau courante sur son évier, a une voiture dans son garage. "
 
Il fait honte à notre région et à ses habitants avec de tels arguments. Combien de fois J Auxiette est-il allé déguster du riz cantonais en Chine en payant son billet d'avion sur ses deniers personnels et combien de fois avec un billet payé avec de l'argent public ? Qu'il s'étouffe en avalant son arrogance avec son riz cantonais, ça nous "égaiera les sens". C'est l'homme qui n'hésite pas à claquer des centaines de milliers d'euros aux frais de la région pour des campagnes de pub pour l'aéroport de son ami JMA.
. 
Liens :
http://www.auxiette.net/2012/12/13/7-jours-en-chine/ "13 déc. 2012 – Je suis de retour depuis quelques jours d'une mission d'une semaine en Chine, plus précisément à Qingdao dans la province du Shandong et ..."
 
Nouvelles de la Chine "Rencontre entre Ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi et Ministre ... régional des Pays de la Loire de France Jacques Auxiette(2012-12-07) ... http://strasbourg.china-consulate.org/fra/zgyw/ "
 
"La délégation des Pays de la Loire a été reçue avec tous les honneurs en pleine crise franco-chinoise et les Chinois citent souvent cette coopération locale en exemple. Un bureau de représentation permanent a même été ouvert à Qingdao"            
           
    

Toutes  vos  destinations  directes  au  départ  de  Nantes  Atlantique

 
Découvrez toutes les destinations directes au départ de Nantes Atlantique

 

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"Notre-Dame-Des-Landes ne se fera pas !" Edito politique de Thomas Legrand France Inter 15 03 2013

16 Mars 2013 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Aéroport Notre- Dame-des-Landes

Edito politique de Thomas Legrand dans La Matinale de France Inter le vendredi 15 mars 2013 :
 
 
   
 
   
 
 
"Ce matin, vous dites que l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes ne se fera pas !
 
"Oui… enfin, c’est plus un pronostic bien informé qu’une certitude officielle. Vous vous souvenez que devant la contestation menée par les écologistes, des agriculteurs et des militants de mouvements alternatifs et après les heurts avec les gendarmes en novembre dernier, le gouvernement avait décidé d’installer une commission du dialogue en gelant les travaux pendant six mois. Nous y sommes presque et le président de cette commission, s’est exprimé dans Le Monde il y a quelques jours de façon assez surprenante. Monsieur Chérau (c’est le nom du président de la commission) dit qu’il n’a été convaincu, ni par les arguments des pros, ni par ceux des antis Notre-Dame-des-Landes.
Or c’est bien connu, quand on hésite à doubler un camion… il ne faut pas le doubler.
 
Le but de la commission du dialogue n’était pas d’aboutir à un avis pour ou contre, pourtant son président se permet d’affirmer ceci : « Tout dossier qui attend une trentaine d'années perd beaucoup de ses possibilités de conviction. […] Les arguments justifiant sa construction ont beaucoup varié dans le temps. Certains datent, d'autres sont devenus moins prioritaires », fin de citation. La commission pourrait préconiser de nouvelles études d’impact. Ce qui aurait l’effet de retarder un projet dont cette même commission semble déjà considérer qu’il est trop ancien pour rester pertinent. C’est exactement ce qu’il convient de rendre comme avis quand on veut signifier au pouvoir politique que le mieux serait d’arrêter les frais."
 
 
 
"Surtout que l’Europe s’en mêle et pose un sacré verrou à la construction de Notre-Dame-des-Landes."
 
"Oui, Bruxelles rappelle qu’il existe une directive européenne qui prévoit que lorsqu’un Etat membre construit une telle structure sur une zone humide, il doit s’engager à la compenser par l’irrigation d’une zone deux fois plus importante dans le même bassin versant. C’est assez compliqué mais dans le cas du site de Notre-Dame-des-Landes, ça paraît géographiquement impossible. Il y a aussi, sur le terrain, une implantation de militants alternatifs qui préparent pour cet été, un grand rassemblement, un happening façon Larzac. La contestation anti Notre-Dame-des-Landes mobilise tout un tas de mouvement autonomes, anarchistes, écologistes et décroissants. Ils interrompent toutes sortes de manifestations politiques et culturelles à travers le pays et bien des responsables PS trouvent que le projet fétiche de Jean-Marc Ayrault commence à être politiquement assez encombrant et coûteux alors qu’on leur demande toutes sortes d’efforts financiers. Il y a déjà assez de dossiers économiques et sociaux qui séparent le PS et la gauche de la gauche comme ça ! Les membres de la délégation des écologistes qui ont été reçus à l’Elysée à la fin de l’année dernière ont été agréablement surpris d’entendre le Président leur expliquer qu’il avait demandé au Premier ministre de prendre un peu de distance personnelle vis-à-vis de ce projet nantais. A Paris, Jean-Marc Ayrault semble bien le dernier responsable vraiment convaincu que Notre-Dame-Des-Landes doit être construit… frap24mars-web Le forcené et l'aéroport mais déjà Matignon dit pouvoir envisager qu’un nouveau calendrier puisse être établi après la remise du rapport. « Un nouveau calendrier » pour une décision politique c’est un peu comme quand un couple commence à se dire qu’il faut prendre du champ, du recul, s’accorder du temps… généralement ça veut dire que c’est mal barré !"
 
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Dossier Téléphérique urbain JT de France 2 Mardi 12 Mars 2013

13 Mars 2013 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble

 "Le téléphérique est-il l'avenir du transport urbain ?" C'était le dossier du Journal de 20 H sur France 2 hier soir.

 

http://www.france2.fr/jt/20h/12-03-2013  (dans les titres et à la 34e minute) france-2-JT-20-h.jpg

 

Avec les exemples de New York, Nijni-Novgorod, Rio, Brest, Toulouse, Villeneuve St-Georges- Créteil etc.

 

"Les téléphériques urbains se développent partout dans le monde, grâce notamment au savoir faire français.

 

Mise en oeuvre en un an. Peu d'interventions au sol. S'impose aussi pour des raisons budgétaires, pas d'émission de CO2."

 

 

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"Circulez, il y a le monde à voir" : "Des téléphériques dans la ville" France Info 09 03 2013

13 Mars 2013 , Rédigé par Isabelle Loirat Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble

 
 
"Circulez, il y a le monde à voir" : "Des téléphériques dans la ville"  Samedi 9 Mars 2013 à 06:50. Chronique de la mobilité sous toutes ses formes présentée par Gérard Felzer  sur France Info
 
 
 
"Les villes et la population urbaine ne cessent de croître, d'où la nécessité d'innover en matière de transports. Aux traditionnels métros, bus ou tramways s'invite un mode de déplacement attendu dans les villes françaises : le transport par câble."
 
 
"Il y a 140 ans, San Francisco inaugurait le premier transport par câble : le fameux cable car. En 1900, les Parisiens découvraient le funiculaire de la Butte Montmartre qui fut entièrement rénové en 1991. Il transporte plus de trois millions de personnes par an. Et dans les Alpes françaises, ce sont au moins 150 millions de forfaits d'accès aux remontées mécaniques vendus chaque année. Il était donc tout naturel que ce savoir-faire puisse s'exporter dans d'autres pays, mais surtout dans les grandes villes comme New York, Rio ou encore Medellin en Colombie.
 
Photo Funiculaire de Montmartre, Poma 
 
Comme le précise Christian Bouvier, vice-président de Poma, le Metrocable de Medellin "est relié au réseau lourd par une même billeterie, ce qui fait que les passagers débarquent d'une voiture sur un quai aussi facilement qu'on le fait dans nos couloirs de métro."
 
Basée à Voreppe, près de Grenoble la société Poma transporte plus de 7 millions de passagers par heure dans le monde. Le transport par câble, dont les cabines descendantes entraînent les cabines montantes grâce à un seul moteur électrique, consomme trois fois moins qu'un tramway, cinq fois moins qu'un bus et dix fois moins qu'une voiture.
 
Photo Téléphérique de New York, Poma 
 
Pour les passagers, emprunter un téléphérique, même tous les jours, procure une forme de plaisir lié à un sentiment d'évasion. Christian Bouvier qualifie ce mode de transport de "poétique, puisqu'on est en aérien. Il faut savoir qu'à New York, les usagers appellent ça les flying buses, les bus volants. On pense que ce moyen permettra à nos nombreux habitants des cités de voyager dans une troisième dimension."
 
Écoutez l'entretien de Christian Bouvier, vice-président de Poma
 
Un voyage aérien en quelque sorte, mais en silence et qui présente l'avantage de n'occuper au sol que la surface des pylônes et des gares. Le câble évite de couper les territoires et limite l'emprise foncière si onéreuse. "L'infrastructure nécessaire au fonctionnement du système est plus légère. Quelques pylônes, les deux stations d'extrémité. On peut dire qu'une fois les autorisations obtenues, en douze mois de travaux on peut rendre une ligne opérationnelle.
 
Douze mois de travaux contre 10 à 20 ans pour une ligne de métro qui, certes, transporte beaucoup plus de monde. Mais le transport par câble, avec ses 7.000 passagers à l'heure est comparable aux bus articulés.
 
On devrait donc voir des métrocables à Brest, à Toulouse et peut-être même à Paris, selon Pierre Serne, vice-président de la Région Île de France et chargé des transports. "On a de plus en plus d'usagers et en même temps un coût de plus en plus lourd pour réaliser des lignes nouvelles. Donc ça nous oblige à être inventifs quand on a notamment des franchissements compliqués à réaliser, d'une autoroute, d'un fleuve. Si ça a du sens, si c'est moins coûteux qu'un autre mode de déplacement, j'ai envie de dire : chiche, faisons le !"
 
Écoutez l'entretien de Pierre Serne, vice-président en charge des transports au conseil régional d'Île de France 
 
Photo Téléphérique de Nijni-Novgorod, Poma 
 
Bonus :
   
Dans cet entretien, Jean-Claude Marcus donne sa vision du transport par câble, selon lui "le maillon fort" des modes de transport actuels. Le câble prend moins de sol, est plus silencieux, moins consommateur en énergie donc le moins polluant et aussi plus modulable que n'importe quel autre moyen de transport.

 
 
 

 

http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Actualite/Poma-sort-des-pistes-592037 (17 02 2013)

 

http://www.liberation.fr/economie/2013/01/13/le-telepherique-sur-la-pente-urbaine_873682 (13 01 2013)

 

http://www.mobilicites.com/fr_reseaux_val-de-marne---le-telepherique-urbain-televal-est-a-l-etude_0_85_2269.html (07 01 2013)

 

Et à Nantes ? 

 

"Un pont de plus, bras de la Madeleine, dans 7 ans ?" Ouest France

 

"Certes, la décision n'est pas encore prise. "

 

"La métropole est assez pressée de jeter un pont fixe au-dessus du bras de Madeleine, près de la grue jaune."

"Nantes Métropole veut deux franchissements supplémentaires entre les ponts Anne de Bretagne et Cheviré. L'un, un tunnel, entre Chantenay et Rezé, dans douze ans ou quinze ans, notamment pour délester Cheviré. L'autre à plus court terme, serait jeté au-dessus du bras de la Madeleine. Quand ? « Dans 10 ou 12 ans ? »

 

 

http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Un-pont-de-plus-bras-de-la-Madeleine-dans-7-ans-_une-2300749_actu.Htm (01 03 2013)

 



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"Le téléphérique urbain à la conquête des villes" Les Echos 07 03 2013

13 Mars 2013 Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble

 http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202626846954-le-telepherique-urbain-se-lance-a-la-conquete-des-villes-francaises-544697.php

 

Le téléphérique urbain se lance à la conquête des villes françaises

Ile de France

Les Echos "Le téléphérique urbain se lance à la conquête des villes françaises"
Par Lionel Steinmann | 07/03 | 07:00

Plusieurs agglomérations mûrissent un projet de transport par câble.
Celui-ci est particulièrement adapté pour le franchissement d'obstacles.

"Dans le Val-de-Marne, plusieurs municipalités défendent un projet de téléphérique de 4,4 kilomètres, qui pourrait relier Créteil à Villeneuve-Saint-Georges sur le modèle du téléphérique de Renon, à Bolzano, en Italie (ci-dessus). - Photo Conseil général du Val-de-MarneLongtemps cantonné aux pistes de ski ou au rôle d'attraction pour touristes, le téléphérique est en passe de s'implanter dans certaines villes françaises comme un moyen de transport quotidien, à l'image de ce qui se pratique déjà à New York ou Rio de Janeiro.
 
De Brest à Grenoble en passant par Toulouse (voir ci-dessous), plusieurs agglomérations mûrissent des projets de transport par câble ou en ont acté le principe. «  Le téléphérique urbain n'est plus considéré comme un gadget, mais comme une option qui peut être appropriée dans certaines situations », confirme-t-on du côté du Groupement des autorités responsables de transport (Gart). 
Certes, de nombreux élus conservent des doutes sur la capacité de ce type d'infrastructures à s'intégrer harmonieusement dans le paysage urbain. Mais le téléphérique urbain a pour lui de sérieux atouts, à commencer par son coût au kilomètre, près de deux fois inférieur à celui d'un tramway, sans même parler de celui du métro. Le téléphérique évite également les gros travaux de voiries nécessaires au tramway (il faut déplacer toutes les canalisations qui se trouveront sous les rails), ce qui permet d'éviter de perturber la circulation durant des années. Le cas échéant, la fréquence élevée des cabines permet de transporter plusieurs milliers de voyageurs à l'heure, et ce, avec un très bon bilan environnemental.

Passer au-dessus des « coupures urbaines »

Pour autant, le transport par câble n'a pas vocation à se généraliser si une ligne de bus peut faire l'affaire. Mais « cela paraît une assez bonne idée lorsqu'il s'agit de franchir un fort dénivelé ou des obstacles comme de gros réseaux d'autoroute ou de voies ferrées », indique Pierre Serne, vice-président de la région Ile-de-France chargé des transports. C'est le cas dans le Val-de-Marne, où plusieurs municipalités défendent un projet de téléphérique de 4,4 kilomètres, baptisé « Téléval » et destiné à relier Créteil à Villeneuve-Saint-Georges.
La solution du transport par câble est jugée préférable à celle du bus, du fait des nombreuses « coupures urbaines » qui morcellent le trajet (gare de triage, grande ceinture ferroviaire, routes nationales et départementales…). De surcroît, les axes routiers locaux sont déjà saturés aux heures de pointe. Selon les promoteurs du projet, les usagers pourraient gagner près de trente minutes de trajet par jour.
En octobre dernier, une délégation d'élus franciliens s'est rendue à Bolzano pour étudier le téléphérique urbain de cette ville italienne. Nombre d'entre eux sont revenus séduits par les statistiques de régularité et le nombre de passagers transportés. Le résultat des études lancées par le Syndicat des transports d'Ile-de-France devrait être connu au printemps et une décision de principe sera prise d'ici à la fin de l'année."
Lionel Steinmann Les Echos
 
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"Le téléphérique urbain se lance à la conquête des villes françaises" Les Echos 06 03 2013

12 Mars 2013 Publié dans #Téléphérique- tram aérien - transport par câble

 

 

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202626846954-le-telepherique-urbain-se-lance-a-la-conquete-des-villes-francaises-544697.php

 

AUTO - TRANSPORTS
Le téléphérique urbain se lance à la conquête des villes françaises
Par Lionel Steinmann | 06/03 | 16:05 | mis à jour à 17:46

Plusieurs agglomérations mûrissent un projet de transport par câble. Celui-ci est particulièrement adapté pour le franchissement d'obstacles.

Longtemps cantonné aux pistes de ski ou au rôle d'attraction pour touristes, le téléphérique est en passe de s'implanter dans certaines villes françaises comme un moyen de transport quotidien, à l'image de ce qui se pratique déjà à New York ou Rio de Janeiro. De Brest à Grenoble en passant par Toulouse, plusieurs agglomérations mûrissent des projets de transport par câble, ou en ont acté le principe. « Le téléphérique urbain n'est plus considéré comme un gadget, mais comme une option qui peut être appropriée dans certaines situations », confirme-t-on du côté du Groupement des autorités responsables de transport (Gart).

Certes, de nombreux élus conservent des doutes sur la capacité de ce type d'infrastructures à s'intégrer harmonieusement dans le paysage urbain. Mais le téléphérique urbain a pour lui de sérieux atouts, à commencer par son coût au kilomètre, près de deux fois inférieur à celui d'un tramway, sans même parler de celui du métro. Le téléphérique évite également les gros travaux de voiries nécessaires au tramway (il faut déplacer toutes les canalisations qui se trouveront sous les rails), ce qui permet d'éviter de perturber la circulation durant des années. Le cas échéant, la fréquence élevée des cabines permet de transporter plusieurs milliers de voyageurs à l'heure, et ce avec un très bon bilan environnemental.

Pour autant, le transport par câble n'a pas vocation à se généraliser si une ligne de bus peut faire l'affaire. Mais « cela paraît une assez bonne idée lorsqu'il s'agit de franchir un fort dénivelé ou des obstacles comme de gros réseaux d'autoroute ou de voies ferrées », indique Pierre Serne, vice-président de la région Ile-de-France en charge des transports.

Un projet dans le Val-de-Marne

C'est le cas dans le Val-de-Marne, où plusieurs municipalités défendent un projet de téléphérique de 4,4 kilomètres, baptisé Téléval, et destiné à relier Créteil à Villeneuve-Saint-Georges. La solution du transport par câble est jugée préférable à celle du bus, du fait des nombreuses « coupures urbaines » qui morcellent le trajet (gare de triage, grande ceinture ferroviaire, routes nationales et départementales...). De surcroît, les axes routiers locaux sont déjà saturés aux heures de pointe. Selon les promoteurs du projet, les usagers pourraient gagner près de 30 minutes de trajet par jour.

En octobre dernier, une délégation d'élus franciliens s'est rendue à Bolzano pour étudier le téléphérique urbain de cette ville italienne. Nombre d'entre eux sont revenus séduits par les statistiques de régularité et le nombre de passagers transportés. Le résultat des études lancées par le Syndicat des transports d'Ile-de-France devrait être connu au printemps, et une décision de principe sera prise d'ici à la fin de l'année.

Quatre villes, quatre projets
1. Toulouse. En avril, le Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération toulousaine choisira l'architecte conseil qui réalisera les études de construction d'un téléphérique reliant l'université scientifique Paul Sabatier à l'Oncopôle. Durée du trajet : 10 minutes, contre 32 minutes en métro et en bus. Le téléporté aura 18 cabines de 35 places qui avanceront à une vitesse commerciale de 15 km/heure, avec une capacité de 1.500 voyageurs par heure. Le trafic attendu est de 7.000 voyageurs par jour. Le coût est estimé à 44 millions d'euros et la mise en service annoncée pour 2017. La concertation publique aura lieu en septembre.
 
2. Grenoble. Depuis mars 2012, la communauté d'agglomération Alpes-Métropole pousse le projet d'un téléphérique d'une longueur de 10 km en deux tronçons destiné à relier en 29 minutes Fontaine, dans la cuvette grenobloise, à Lans en Vercors. 2.400 personnes seraient transportées par heure pour un investissement de l'ordre de 50 millions, financé en partie par un partenaire privé dans le cadre d'une délégation de service public. Mise en service espérée fin 2014. Les études de faisabilité, d'un montant de 400.000 euros, ont été lancées. Le maire UMP du Fontanil propose, lui, un contre-projet, avec un tracé entre Voreppe et la gare de Grenoble, qui coûterait 120 millions. 
 
3. Brest. Afin de relier le futur quartier des Capucins au centre-ville de Brest, les élus ont opté en faveur de la création d'un téléphérique. Long de 420 mètres, il sera suspendu à 60 mètres au-dessus de la ville et de la rivière La Penfeld. L'enquête publique est achevée, les appels d'offre vont être publiés prochainement pour un démarrage des travaux avant la fin 2013. La mise en service de ce téléphérique, qui pourra transporter 650 personnes à l'heure, est attendue en 2015. Montant du projet : 15 millions d'euros, dont Brest Métropole Océane devrait supporter la majeure partie. 
 
4. Grasse. C'est la solution du funiculaire en viaduc qui a été choisie pour relier le coeur historique de la ville au pôle multimodal de transports, aménagé autour de la gare SNCF. Baptisé Sillages, le projet est estimé à 40 millions d'euros pour un parcours de 570 mètres, avec quatre stations et une dénivelée d'une centaine de mètres. Le chantier, attribué à un groupement d'entreprises mené par DV Construction, filiale du groupe Bouygues, a pris du retard (le calendrier initial prévoyait une livraison de l'ouvrage fin 2013). L'Etat, qui apporte 5,5 millions d'euros, a demandé une réduction de la hauteur des piliers entraînant un changement de localisation de la station d'arrivée. Les estimations tablent sur 900 voyageurs transportés par heure."
"Les Echos" 06 mars 2013

 

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